La précarité étudiante est une réalité criante, mise en lumière par des statistiques alarmantes. En effet, selon l'Observatoire de la Vie Étudiante, 25% des étudiants déclarent ne pas avoir assez d'argent pour couvrir leurs besoins de première nécessité et 20% rencontrent de grandes difficultés financières.
Selon l'étude, trois quarts des étudiants sondés disposent de moins de 100 euros de «reste à vivre» par mois, soit moins de 3,33 euros par jour. C'est-à-dire pour se nourrir, se soigner, s'habiller ou se cultiver. Aussi, plus de la moitié des jeunes ont même moins de 50 euros de reste à vivre par mois.
Situation sociale d'une personne dont les conditions de vie (revenus, logement, situation familiale...) et d'emploi à venir sont marquées par une forte incertitude.
Ils rencontrent de plus en plus souvent des difficultés à s'endormir ou font même des insomnies. Selon un sondage Opinion Way datant de 2020, un étudiant sur deux dort mal. En cause : les soirées prolongées entre amis ou les révisions tardives pour les examens ? Pas toujours.
Grâce au dispositif Santé Psy Etudiants, un accompagnement psychologique est proposé aux étudiants qui peuvent bénéficier de 3 séances de 45 minutes entièrement gratuites avec un psychologue, sans avancer les frais. Depuis fin janvier 2021, date de l'extension des repas à 1 euro aux étudiants non-boursiers.
Tout de même, la proportion de pauvres qui deviennent riches est très forte : 64 % pour l'École de technologie supérieure (ÉTS) et 46 % à l'École polytechnique. Les universités généralistes qui ont une bonne proportion d'étudiants dans l'un de ces deux secteurs d'études sont aussi avantagées.
L'aide ponctuelle du Crous
Cette aide, qui fait partie du dispositif des « aides spécifiques » peut être sollicitée en cas de graves difficultés financières. La demande peut être effectuée par les étudiants boursiers comme non boursiers et par les étudiants de nationalité française comme les étudiants internationaux.
La vie universitaire constitue un contexte unique qui peut favoriser le stress. La présence d'un climat de compétition dans certains programmes, l'accent souvent mis sur les notes et sur la performance, en plus du rythme élevé de l'apprentissage universitaire peuvent générer une pression constante.
Chez les étudiants de première année, les sources de stress peuvent concerner la peur des examens, le manque de capacités personnelles (ou la perception de cela) et la peur d'une réorientation.
LA précarité sociale résulte de parcours de vie faits de ruptures sociales, professionnelles ou affectives et recouvre des histoires et difficultés diverses. Ces ruptures et conditions de vie passées et présentes induisent ou révèlent des problèmes de santé, parfois aussi elles en découlent.
Pour cette analyse, six facteurs de précarité ont été retenus : l'emploi, le revenu, le logement, les liens sociaux, la couverture maladie et la régularité du séjour en France pour les étrangers.
Les explications fournies par les étudiants sont essentiellement liées à la rupture avec les habitudes familiales, au manque de temps pour 60 % d'entre eux mais aussi au manque d'argent pour 33 % d'entre eux.
Les chômeurs et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté monétaire. La pauvreté monétaire touche en premier lieu les chômeurs (35,1 %). Parmi les personnes en emploi, les travailleurs indépendants sont plus vulnérables (14,6 %) que les salariés (6,3 %).
Caractère précaire. Synonyme : fragilité, incertitude, inconsistance, insécurité, instabilité, variabilité, vulnérabilité. – Littéraire : inconstance.
L'étudiant assiste en moyenne à 4 heures de cours par jour, du lundi au vendredi, 25 à 35 semaines par an, et il consacre de son propre chef, dans les mêmes cadres temporels, 2 heures et demie à son travail universitaire quotidien.
Aides sociales, médecine préventive et Planning familial
Tous les étudiants peuvent y consulter un médecin , faire un bilan de santé ou obtenir des conseils. Certaines consultations sont gratuites, notamment pour la contraception, les dépistages, la vaccination, la nutrition ou encore le suivi psychologique.
Les habitudes de vie (comme l'alimentation et l'activité physique) et l'estime de soi sont également fondamentales pour le développement des jeunes et sont intimement liées à leur réussite éducative. Les facteurs scolaires sont très importants pour la persévérance et la réussite éducative des jeunes.
L'environnement familial des élèves a une influence sur leur parcours scolaire, l'acquisition de connaissances, ainsi que le niveau de diplôme en sortie du système éducatif. Les conditions de vie des parents, leurs ressources économiques et culturelles, sont plus ou moins favorables à la réussite scolaire.
Fédérer sa propre communauté sur les réseaux est une façon de promouvoir votre école et d'attirer de nouveaux étudiants. Puisque (spoiler alert), en tant qu'établissement de l'enseignement supérieur, vous devez être présent sur quasiment tous les réseaux sociaux puisque chacun a sa propre cible.