La retraite progressive est un dispositif qui vous permet, en fin de carrière, de réduire votre activité professionnelle. Vous touchez le salaire correspondant à votre activité à temps partiel et une partie de vos retraite (de base et complémentaire).
Le principal inconvénient de la retraite progressive est d'obliger le salarié à travailler à temps partiel. Bien que stables, les sources de revenus restent modérées. Le niveau de vie est susceptible de diminuer, s'il s'agit d'une évolution de carrière et non d'une constante professionnelle.
Calcul de la retraite progressive
Elle percevra 75 % de son salaire et 25 % de sa pension de retraite : son salaire mensuel sera de 3 500 x 75 % = 2 625 € ; sa pension mensuelle sera de 1 613,42 € (voir calculs ci-dessous) x 25 % ≈ 403,36 €.
La retraite progressive vous est servie au minimum un an, même si pendant cette année, votre contrat à temps partiel est modifié (il doit toutefois respecter les 40 % minimum et 80 % maximum). Ensuite, il peut être révisé par période d'un an si votre contrat change.
La retraite progressive est un dispositif qui permet à un salarié justifiant d'une durée de trimestres cotisés suffisante de percevoir une fraction de sa retraite de base tout en continuant à travailler à temps partiel. Elle est accessible 2 ans avant l'âge légal de départ à la retraite, soit 60 ans.
Vous pouvez bénéficier de la retraite progressive de l'Assurance retraite du régime général de la Sécurité sociale si vous remplissez l'ensemble des conditions suivantes : Avoir au moins 60 ans. Justifier d'une durée d'assurance retraite d'au moins 150 trimestres, tous régimes de retraite obligatoires confondus.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Dans ce cas, et selon ce qui sera réellement prévu, les premiers concernés par la réforme pourraient être les personnes nées en 1961, ou en 1963, et suivantes. Une clause de rendez-vous (clause de revoyure) pourrait être prévue en 2027/2028 concernant le recul de l'âge légal de départ à la retraite.
La retraite progressive nécessite l'accord des deux parties. L'employeur ne peut en aucun cas imposer une retraite progressive à ses salariés mais n'a pas, non plus, l'obligation de l'accepter. Le salarié a, de son côté, besoin de l'accord de l'employeur pour bénéficier de ce dispositif.
Par son mode de calcul, votre retraite est mathématiquement inférieure au montant des revenus perçus pendant votre vie active. Ainsi, la retraite de base du régime général est de 50% du salaire annuel moyen retenu (25 meilleures années) si vous avez tous vos trimestres, pas moins, pas plus.
Il est préférable de déposer la demande de retraite de préférence entre 4 et 6 mois avant la date choisie de départ en retraite. Vous devez l'adresser de préférence à la caisse de retraite du régime de votre dernière activité professionnelle.
Pour faire partie de cette partie de la population qui part à la retraite avant 58 ans, vous devez avoir validé 5 trimestres de travail avant la fin de l'année civile de vos 16 ans. Petite exception pour ceux qui sont nés à la fin de l'année (d'octobre à décembre), il ne vous sera demandé que 4 trimestres.
Vous pouvez partir en retraite anticipée, à 60 ans ou avant 60 ans, que vous soyez français ou étranger, si vous avez commencé à travailler avant 20 ans ou avant 16 ans et si vous remplissez certaines conditions de durée d'assurance retraite.
La retraite progressive est possible dès 60 ans, si vous réunissez 150 trimestres. Elle vous permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de votre retraite. La part de retraite payée dépend de la durée de travail à temps partiel.
Le salarié peut demander sa retraite complémentaire à partir de 57 ans avec une minoration définitive de sa pension plus ou moins forte selon le nombre de trimestres manquants. Un nouveau dispositif de bonus/malus temporaire s'applique pour certaines catégories de retraités à compter de 2019.
Permet à l'employeur de déclarer l'activité à temps partiel d'un salarié qui demande une retraite progressive auprès de l'Assurance retraite du régime général de la Sécurité sociale. Formulaire à remettre au salarié concerné.
Vous pouvez choisir d'aménager votre fin de carrière grâce à la retraite progressive. Ce dispositif vous permet, 2 ans avant votre âge légal, de percevoir une partie de votre retraite tout en exerçant une activité à temps partiel.
Vous aurez donc une pension Agirc-Arrco plus faible. Ainsi, si vous travaillez à temps partiel pendant 15 ans, en supposant un salaire et des taux de cotisations constants, vous obtiendrez deux fois moins de points pendant 15 ans, ce qui conduit au global à un impact de 17 % sur votre pension complémentaire totale.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Dans l'état actuel des choses, les actifs concernés par la réforme des retraites sont les générations nées à partir de 1963. Les personnes nées en 1963 atteindront en effet l'âge légal de départ à la retraite (62 ans) à l'entrée en vigueur du système universel, soit à partir du 1er janvier 2025.
Le montant maximal de l'Aspa est de 916,78 par mois pour une personne seule et de 1 423,31 par mois pour un couple en 2022 . Si vous n'avez jamais travaillé (ou presque) avant de partir à la retraite, vous pourrez donc bénéficier de certaines aides, voire d'une petite retraite de base.
Qui serait concerné par un éventuel relèvement de la retraite à 1000€? Seules les personnes ayant une carrière complète, c'est-à-dire entre 167 et 173 trimestres selon l'année de naissance , pourraient prétendre à une retraite à 1000€.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.