La "sexomnie" qui, comme son nom l'indique, traduit le fait d'avoir envie de sexe tout en dormant, peut aller de l'exhibitionnisme aux troubles du comportement involontaires et inconscients (érection, masturbation frénétique, mouvements du bassin et gémissements explicites, pénétration…).
La sexomnie peut ainsi s'apparenter à du somnambulisme. En effet, la personne qui est atteinte de sexomnie n'a aucun souvenir de ses agissements au réveil. La sexomnie peut se manifester de différentes façons : gémissements, masturbations, caresses et dans le pire des cas par des rapports sexuels non consentis.
« La sexomnie n'est reconnue que depuis une quinzaine d'années, mais c'est une réalité. Les sexomniaques sont souvent somnambules à la base, mais des troubles comme l'apnée du sommeil peuvent aussi en être à l'origine. Les crises se déclenchent souvent quand le sujet est fatigué ou a bu de l'alcool. »
Les hormones y sont pour quelque chose
Par ailleurs, avoir un orgasme déclenche la libération d'une hormone appelée prolactine, qui détend et incite à la somnolence. Tout cela conduit à un état d'engourdissement agréable, parfait pour se blottir dans les bras de son partenaire et s'endormir.
Il est possible de consulter un spécialiste du sommeil ou d'en parler à votre médecin généraliste. Comment diagnostique-t-on la sexsomnie?
Quel est le traitement des sexsomnies ? Le premier traitement consiste à agir sur l'hygiène de vie. "L'objectif est d'éviter tout ce qui provoque les réveils dissociés et qui ce qui augmente le sommeil lent profond, par exemple un rythme de sommeil irrégulier ou une privation de sommeil".
"Le premier réflexe à adopter, explique Isabelle Arnulf, c'est de consulter en centre spécialisé, dans un service des pathologies du sommeil susceptible de traiter narcolepsie, hypersomnie et syndrome de Kleine-Levin, et qui proposera alors une thérapie comportementale, parfois un traitement par antidépresseur."
La procrastination de l'heure du coucher se produit généralement lorsqu'un individu n'évite pas nécessairement le sommeil, mais continue plutôt à accomplir des activités qu'il juge plus agréables que le sommeil (comme regarder la télévision, lire un livre ou naviguer sur les médias sociaux).
3- S'hydrater
Alors buvez suffisamment d'eau pour maintenir les fonctions naturelles du corps. Vous pouvez même "manger" des glaçons. L'acte de mastication garde votre corps actif et la glace hydrate et rafraîchit le corps. Vous faites d'une pierre deux coups !
L'insomnie est un symptôme dans de nombreux cas : maladie respiratoire, cardiaque ou digestive, trouble douloureux, trouble anxieux… Elle peut aussi être engendrée par d'autres troubles du sommeil : apnées, cauchemars, narcolepsie, syndrome des jambes sans repos.
Le somnologue est le chercheur qui étudie le sommeil. L'hypniatre est le médecin spécialiste du sommeil.
Ce sont des épisodes de sommeil agité qui surviennent pendant la phase de sommeil profond, généralement au cours de la première moitié de la nuit. Leur apparition en début de nuit est liée à une phase de sommeil profond plus longue.
L'angoisse nocturne, aussi appelée attaque de panique nocturne, est un trouble du sommeil consécutif à un problème d'anxiété. L'angoisse nocturne survient au moment du coucher ou pendant la nuit et s'accompagne de symptômes physiques et psychiques.
Méditez avant de dormir pour chasser votre stress
D'autant plus si vous souffrez de stress et que votre journée a épuisé votre mental. Déconnectez-vous de tous vos écrans, Eteignez la lumière, Asseyez-vous confortablement sur votre lit et fermez les yeux.
L'angoisse avant de dormir peut avoir plusieurs explications : certaines personnes peuvent ressentir de l'angoisse le soir sans raison apparente. Pourtant, l'angoisse la nuit reflète souvent un problème lié au stress ou à une frustration, à une mauvaise hygiène de vie, à un traumatisme…
La meilleure heure pour aller se coucher est comprise entre 22 h et 23 h 30 si vous vous levez entre 7 et 9 heures le lendemain matin. Un cycle de sommeil dure 90 minutes en moyenne. Pour un adulte, cinq à six cycles par nuit sont recommandés pour un sommeil réparateur, soit entre 7h30 et 9h de sommeil.
Lorsqu'on dort plus de 9 heures par nuit et que l'on est tout de même fatigué durant la journée, ou que cela s'accompagne de difficultés à se lever et de somnolences, il peut s'agir d'hypersomnie ou d'une autre pathologie. Dans ce cas, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
Pourquoi ? Les réponses du Dr Hélène Jacquemin-Le Vern, gynécologue et sexologue : "Les difficultés à s'endormir après l'acte sexuel sont souvent évoquées par les femmes, car elles ont puisé une énergie dans le plaisir. Peut-être qu'elle serait prête à continuer puisque la femme peut avoir des orgasmes répétés.
stress : un épisode traumatique ou des situations stressantes peuvent déclencher la survenue d'un épisode de somnambulisme ; alcool : un excès d'alcool peut aussi provoquer une crise de somnambulisme ; sommeil : un sommeil de piètre qualité est souvent un facteur aggravant pour tous les troubles du sommeil.
La maladie du cauchemar peut être associée à d'autres parasomnies (SOAS) mais aussi à l'abus de substance ou au sevrage de drogues ainsi qu'à l'usage de certains médicaments comme les bêtabloquants, les antagonistes dopaminergiques, certains somnifères ou les antirétroviraux. D'où viennent les cauchemars ?
Quelles sont les différences entre terreurs nocturnes et cauchemars ? Les cauchemars sont des rêves servant à purger les émotions négatives ou angoissantes ressenties au cours de la journée. Les terreurs nocturnes, quant à elles, n'ont pas forcément de situation angoissante comme point de départ.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
L'apnée du sommeil est une maladie chronique très fréquente qui touche 3 millions de personnes en France : hommes, femmes, enfants, seniors, jeunes : toutes les tranches d'âges sont concernées !