La somniloquie est un trouble du sommeil qui se caractérise par le fait de parler pendant son sommeil. Rires, pleurs, chuchotements, cris, phrases complètes...
la prise d'alcool ou de stupéfiants ; la pratique du sport trop tard le soir ; la prise de médicaments entraînant des comportements psychotiques ; lorsqu'on est malade et qu'on a de la fièvre.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Parler dans son sommeil arrive même plus souvent en cas de sommeil profond : “on peut être somniloque dans tous les stades du sommeil. Cela arrive surtout dans le sommeil profond et paradoxal”, affirme encore la chercheuse. Si vous parlez la nuit, vous n'êtes pas malade.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
Tant qu'il reste occasionnel, le somnambulisme n'est pas dangereux en soi. Mais les comportements pendant l'accès peuvent mettre le dormeur en danger. Ses perceptions internes et externes sont altérées.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Un neurologue, notamment dans un centre du sommeil (dans un CHU ou une clinique spécialisée).
Les
Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce. Chez l'adulte somnambule, éviter les gros repas et l'alcool qui peuvent déclencher des crises car sources de réveil. Manger léger le soir et ne pas se coucher immédiatement après le repas. Ne jamais attacher un somnambule qui risque de s'étrangler.
En réalité, ces pleurs ou ces larmes que l'on verse en dormant sont provoqués par nos émotions, et rien d'autre. En effet, pendant le sommeil paradoxal qui laisse souvent place à la parasomnie, toutes nos émotions et nos sentiments, même les plus enfouis se manifestent, que ce soit : La tristesse. L'angoisse.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Si la somniloquie peut se manifester seule, elle s'associe le plus souvent à ces troubles du sommeil ou au trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP), maladie qui se caractérise par une extériorisation des rêves. "Les anciens somnambules continuent souvent à parler la nuit.
Dans la majorité des cas de somnambulisme, le patient éveillé a les yeux ouverts. Néanmoins, certaines personnes somnambules peuvent être éveillés cognitivement, elles gardent alors les yeux fermés.
Selon la fréquence des épisodes, la mauvaise qualité du sommeil attribuable au somnambulisme peut se traduire par de la fatigue et de la somnolence.
Les traitements du somnambulisme
Des somnifères comme les benzodiazépines ainsi que certains antidépresseurs peuvent aider les somnambules à arrêter de se lever pendant la nuit.
Une thérapie comportementale peut être proposée pour améliorer le terrain psychologique et réduire l'anxiété. Associée à une bonne hygiène de vie (il faut éviter les rythmes de sommeil irréguliers, la privation de sommeil, l'alcool le soir..., qui sont favorisants), cela peut être suffisant.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.