Le point d'auto-inflammation (ou d'auto-ignition) est la température à partir de laquelle une substance s'enflamme spontanément en l'absence de flamme pilote, dans l'atmosphère normale.
En d'autres termes, la température d'inflammation est la température la plus basse à laquelle un matériau volatil sera vaporisé en un gaz qui s'enflamme sans l'aide d'une flamme externe ou d'une source d'inflammation. En conséquence, la température d'inflammation est bien sûr supérieure au point d'éclair.
Le vrai feu commence donc avec la combustion des gaz produits, à environ 225°C (température d'inflammation) et la libération simultanée de chaleur. Pour cela, une quantité suffisante d'oxygène est nécessaire. À près de 300°C, la combustion atteint son apogée.
L'incendie est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l'espace. Pour qu'un incendie survienne, 3 conditions doivent être réunies : la présence d'un combustible, celle d'un comburant (en général, l'oxygène de l'air) et celle d'une source d'inflammation (étincelle, flamme, chaleur…).
Or, ces deux carburants ne varient que par leur taux d'octane : la SP98 assure en principe une combustion plus optimale et protège mieux votre moteur. Il n'y a donc pas de risque à confondre les deux produits.
Contrairement à l'essence, très volatile, le diesel ne prend pas feu au contact d'une flamme, parce qu'il ne se mêle pas aisément à l'air.
Les feux sont répartis en 5 classes : A, B, C, D et F. Ces classes de feu sont définies en fonction des matériaux brûlés et de leurs réactions. Comprendre ce classement est primordial puisqu'il permettra de choisir l'extincteur adapté. Il existe également les feux dits électriques, anciennement catégorisés en classe E.
Quand on verse de l'eau sur le feu, elle se transforme tout de suite en vapeur d'eau. Cette vapeur est un gaz, qui occupe plus d'espace que l'eau liquide. Ainsi, il repousse l'air autour de la flamme. Et sans l'oxygène de l'air, le bois ne peut plus faire de flammes !
Il existe essentiellement deux types de flammes ou combustion : ce sont la déflagration et la détonation ; mais il est possible, avec certaines réserves, d'en considérer un troisième, l'explosion.
Ce que les chercheurs appellent une tornade de feu bleue, c'est une petite flamme stable et tournante qu'ils espèrent pouvoir être utile, notamment, à lutter contre les marées noires.
Les flammes apparaissent lorsque les gaz combustibles réagissent avec l'oxygène. Elles manifestent une réaction chimique libérant de l'énergie sous forme de chaleur et de lumière. La température y atteint de 1 200 à 1 500 °C alors qu'au-dessus, dans le panache de fumées, la température chute au-dessous de 600 °C.
Pour qu'il y ait combustion, il faut qu'il y ait une association de 3 facteurs que sont le combustible, le comburant, et l'énergie d'activation. On représente de façon symbolique cette association sous forme de Triangle.
Le test du point d'éclair consiste à chauffer doucement un échantillon à un rythme constant d'élévation de température et avec une agitation continuelle. À chaque degré d'augmentation de température, une flamme est introduite dans la vapeur produite au-dessus de l'échantillon.
Un liquide dont le point d'éclair est inférieur à 37.8°C (approximativement la température moyenne du corps) est considéré comme un liquide «inflammable» aux fins du SIMDUT.
Le point de flamme correspond à la température à partir de laquelle la flamme produite persiste et se propage au reste du mélange. Cette température est supérieure de quelques degrés au point d'éclair.
Pourquoi ne peut-on pas éteindre un feu avec de l'eau salée ? Salée ou pas, l'eau reste un inhibiteur de combustion, donc à priori, même salée, il n'y a aucune raison de penser qu'elle ne puisse éteindre un feu !
Le bicarbonate de sodium ou le sel
Le bicarbonate de sodium suffira probablement pour éteindre un petit incendie, car il libère du dioxyde de carbone (lorsqu'il est chauffé) qui prive le feu d'oxygène.
L'eau d'extinction est l'eau qui a été utilisée dans la lutte contre les incendies et qui doit être éliminée. Dans de nombreux cas, il s'agit d'un matériau très polluant qui nécessite une attention particulière lors de son élimination.
Les causes d'incendie
Il existe trois grandes familles de causes d'incendie. La première est technique : électricité (exemple : une multiprise surchargée), machines, mélange de produits... La deuxième, humaine, concerne les négligences, les imprudences ou encore la malveillance.
Un incendie est un feu non maîtrisé, ni dans le temps, ni dans l'espace. La caractéristique d'un incendie est de pouvoir s'étendre rapidement et d'occasionner des dégâts généralement importants.
L'extincteur CO2 (ou dioxyde de carbone) est aussi appelé extincteur à neige carbonique. Il est efficace sur les feux de classe B et sur les feux d'origine électrique. C'est d'ailleurs le plus approprié pour ces types d'incendies car il ne laisse aucun résidu et ne provoque aucun dégât sur le matériel.
En effet, un véhicule diesel consomme 15% à 20% de carburant en moins qu'une essence. Un diesel assure donc un meilleur rendement par rapport à un moteur essence, avec une consommation plus économe. C'est le type de véhicule le plus adapté pour les longues distances.
Établissez le contact. Ne démarrez pas le moteur avant que le témoin des bougies de préchauffage ne s'éteigne. Lorsque le témoin des bougies de préchauffage s'éteint, tournez la clé à la position démarrage et relâchez-la dès que le moteur démarre.
Le diesel est produit par la distillation du pétrole brut. Sa composition diffère de l'essence car le gazole est issu d'hydrocarbures plus lourds que ceux utilisés pour la fabrication de l'essence. Autre différence, le moteur diesel n'utilise pas d'étincelle mais la compression de l'air à très haute pression.