Appliqué à la pédagogie, le behaviorisme considère qu'apprendre consiste à transmettre des savoirs, en renforçant des comportements via des stimulis positifs (récompenses) ou négatifs (punitions) qui vont conditionner l'apprenant à donner de bonnes réponses.
Le béhaviorisme se concentre sur la description scientifique du comportement (Pavlov, Thorndike, Skinner sur les animaux, et Watson et Bandura sur les humains). L'apprentissage est une histoire d'interactions du sujet avec son environnement ; le formateur manipule l'environnement dans le but de susciter des réactions.
Le béhaviorisme propose le recours au façonnement du comportement. « Enseigner quelque chose, c'est inviter l'élève à s'engager dans de nouvelles formes de comportement, clairement définies, dans des occasions clairement définies elles aussi » (Skinner, p.
Le béhaviorisme (ou behaviorisme) est un courant de la psychologie selon lequel celle-ci doit se limiter à l'étude du comportement à l'exclusion de l'intériorité, de la conscience, en considérant que les conduites humaines sont des réponses à des stimuli.
Pour la psychologie behavioriste, le seul objet d'étude est le comportement, et non la conscience. On ne peut donc parler que des phénomènes observables. Le principal promoteur de ce courant est l'Américain J. Watson.
Les avantages du comportementalisme comprennent une motivation accrue des élèves, une meilleure attention des élèves. Et aussi une utilisation plus efficace du temps des enseignants. L'approche béhavioriste comprend des objectifs clairs, des progrès mesurables, des résultats rapides.
Limites au béhaviorisme
Bien qu'un stimulus externe (la perception d'un objet) soit bien sûr toujours présent, la théorie béhavioriste ne peut rendre compte du traitement de l'information qui se produit lorsque nous sommes confrontés à des stimuli.
apprendre c'est transmettre des savoirs, en renforçant des comportements (le béhaviorisme); apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme).
Les motifs et ambitions du behaviorisme sont énoncés par un psychologue américain, John Broadus Watson (1878-1958), considéré comme son fondateur. Dans un article de 1913, il écrit : « La psychologie (…) est une branche purement objective et expérimentale des sciences naturelles.
La théorie pédagogique vise à décrire comment aider les gens à apprendre et à se développer, à créer des conditions qui augmentent les chances d'apprendre et à améliorer l'instruction. Il en existe trois sortes : behavioriste, cognitive et constructiviste.
Les principaux comportements fondamentaux sont les comportements alimentaire, sexuel, maternel, social, d'agression, de défense ou fuite et d'inhibition de l'action lorsque la lutte ou la fuite est impossible.
Le comportementalisme de John Broadus Watson
Loeb et Watson mirent en place une méthode de description des comportements humains la plus objective possible. Ils nommèrent cette méthode « behaviorisme ». Le behaviorisme de Watson est généralement perçu comme l'héritier direct de l'empirisme de John Locke.
Les comportements observables sont les signes de l'accomplissement des échanges entre la personne et le milieu : milieu au sens large et milieu « éducatif » au sens restreint. Ceci soulève la question du fondement culturel de la personnalité et, partant, du rapport entre comportement observable et culture.
Issue des théories de l'apprentissage, l'approche cognitive-comportementale vise à aider la personne aux prises avec des difficultés d'adaptation psychologiques à modifier de manière volontaire ses comportements et ses pensées afin d'amenuiser ou, au mieux, d'éliminer totalement sa douleur émotionnelle.
Les théories de l'apprentissage visent à expliquer le phénomène d'acquisition des connaissances. L'application directe d'une théorie de l'apprentissage permet de formuler des hypothèses de travail et des méthodes pour des recherches en didactique plus systématique.
Watson (1979, 1988) définit la personne comme un être-dans-le-monde unique (unicité) ayant trois sphères : l'esprit (mind), le corps (body) et l'âme (spirit). De plus, de par sa vision unitaire, elle reconnaît l'indissociabilité de l'espritcorpsâme de la personne.
Le behaviorisme
Le terme « béhaviorisme » a été créé à partir du mot anglais « behavior » qui signifie « comportement ». Le béhaviorisme définit l'apprentissage comme une modification durable du comportement résultant de la conséquence d'un entraînement particulier.
Le cognitivisme est une des grandes théories de l'apprentissage, visant à expliquer le processus cognitif de l'individu lorsqu'il apprend quelque chose. Le cerveau de l'apprenant y est considéré comme un super-ordinateur : il reçoit de multiples informations puis les traite, les assimile et les classe.
Le fondateur du cognitivisme :
Le courant pédagogique cognitivisme de Jean Piaget et la théorie de la croissance cognitive de Jérôme Bruner étaient deux théories influentes dans le cognitivisme en psychologie. Jean Piaget était un psychologue suisse et le créateur des études cognitives.
Les théories cognitives comprennent trois principaux courants : la théorie comportementale de la firme, la théorie évolutionniste et les théories stratégiques.
Psychologie : Le constructivisme est un courant de la psychologie qui s'appuie sur les postulats du psychologue, logicien et épistémologue suisse Jean Piaget (1896-1980).
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.