L'amortissement d'un prêt correspond à la durée nécessaire pour rembourser la totalité du capital emprunté, majoré des intérêts d'emprunt et des frais d'assurance s'il s'agit d'un prêt immobilier.
L'objectif de l'amortissement est la constitution progressive d'un montant qui pourra servir à acheter de nouveaux actifs pour remplacer les actifs usés ou obsolètes. L'amortissement permet à l'entreprise de constituer un capital pour le remplacement des immobilisations amorties.
Définition d'un tableau d'amortissement
C'est un échéancier de remboursement de votre prêt sur toute sa durée avec des informations détaillées sur le montant des intérêts prélevé sur chacune des mensualités ainsi que la part du capital qui reste à rembourser (appelé « capital restant dû »).
Chaque mois, nous remboursons une mensualité qui se compose de capital et d'intérêts. L'amortissement est cette part de capital que nous remboursons chaque mois, dans chaque échéance de prêt. Notre prêt est ainsi remboursé sur une durée qui peut varier de 5 à 25, voire 30 ans.
Le différé d'amortissement permet à l'emprunteur de ne pas rembourser de capital pendant une période donnée afin de préserver son pouvoir d'achat grâce à des échéances réduites.
L'amortissement d'un emprunt (bancaire ou obligataire) est la partie du capital qui est remboursée à chaque échéance périodique (par exemple chaque mois). Ce paiement se fait en même temps que celui des intérêts dus pour la même période.
Optimiser la fiscalité de sa location meublée : L'amortissement d'un bien immobilier vous permet de viser un résultat d'activité nul. Autrement dit, vous serez peu ou pas imposés sur les revenus générés par votre activité locative.
La formule est la suivante : valeur du bien immobilier x valeur d'amortissement/durée d'amortissement. Autrement dit pour un bien acquis 250 000 euros, le propriétaire a la possibilité d'amortir chaque année : 250 000 x 0,85/30 = 7 083 euros.
En comptabilité, l'amortissement d'une immobilisation débute à compter de la mise en service du bien (date à laquelle l'immobilisation est en état de fonctionner selon l'utilisation prévue par la direction). Fiscalement, les règles sont les mêmes si l'amortissement linéaire est utilisé.
Pour respecter le principe de prudence, l'entreprise doit à la fin de chaque année procéder à la comptabilisation de l'amortissement. Celui-ci va se matérialiser par deux impacts : Il va diminuer la valeur des immobilisations à l'actif du bilan, appauvrissant ainsi l'entreprise.
L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
La durée des amortissements comptables n'est pas donnée par le plan comptable général (PCG). Elle est donnée par l'administration fiscale dans le cadre des durées d'usage. Comptablement, une immobilisation sera amortie en fonction de sa durée normale d'utilisation.
L'amortissement d'un immeuble dans une SCI à l'IS
Une SCI soumise à l'IS est dans l'obligation de tenir une comptabilité et d'amortir les biens qui lui appartiennent. Ce sont alors les règles de l'amortissement linéaire qui s'appliquent pour le calcul de la dépréciation de la valeur de l'immeuble qu'elle détient.
Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
La société civile immobilière (SCI) permet également d'amortir des biens, si vous choisissez l'impôt sur les sociétés. L'amortissement, dans sa définition originelle, est un terme comptable qui tient compte de la perte de valeur d'un bien dans la durée, généralement due à l'obsolescence ou à l'usure.
L'avantage principal des immobilisations est de pouvoir, chaque année, déduire en charge une partie du coût d'achat.
L'amortissement est calculé sur la valeur d'acquisition du bien majorée des frais relatifs à l'achat ou sur sa valeur vénale quand il est déjà détenu dans le patrimoine. A cela sont rajoutés les travaux et le mobilier. A noter que le terrain, qui représente environ 20% du prix d'acquisition, ne s'amortit pas.
Il faut savoir que l'administration recommande des durées d'amortissement sur gros œuvre entre 50 et 80 ans, 10 % de la valeur du bien sur 20 ans pour la partie façade/étanchéité, 15 % de la valeur du bien sur 15 ans pour les installations générales et techniques, 15 % de la valeur du bien sur 15 ans pour l'agencement.
Les avantages de l'amortissement linéaire
Ainsi, si un immeuble acquis 300 000 euros est amorti sur 30 ans, selon les usages en vigueur, il sera possible de déduire chaque année 300 000/30 = 10 000 euros. L'amortissement linéaire présente l'avantage de la constance.
L'amortissement comptable permet d'évaluer la dépréciation de ces biens inscrits aux actifs du bilan de l'entreprise. Il est nécessaire de l'effectuer à la clôture de l'exercice.
L'amortissement représente la perte de valeur d'un bien due à l'usure du temps ou l'obsolescence. La dotation aux amortissements est la somme que représente cette perte de valeur. Elle est estimée pour chaque exercice jusqu'à la fin de la durée d'usage du bien.
En linéaire, on calcule l'amortissement à partir de la mise en service du bien. Ainsi, si le bien est mis en service au cours de l'année on effectuera un prorata (lors de la première année mais également de la dernière année). Calcule de l'annuité = BASE x TAUX ou BASE x TAUX x (TEMPS / 360) lorsqu'il y a prorata.