L'amour platonique provient du nom du philosophe grec Platon. Il ne s'agit pas d'une théorie exprimée par Platon mais d'une extension de celle exposée dans le Banquet, la République et le Phèdre. Il exprime le fait que ce sont des qualités qui sont aimées dans une personne, et non la personne elle-même.
Le Banquet de Platon met en scène une suite de sept discours entre disciples et poètes qui questionnent la représentation du dieu grec Éros et donc, leur vision de l'amour.
(Rare) Amour solide et unique qui ne repose pas uniquement sur les besoins sexuels. Amour immatériel, dégagé de tout désir physique.
L'amour dont il est question ici est à comprendre au sens de l'amitié. Le grec ancien distingue en effet le désir amoureux, éros, et l'amitié, philia. Le philosophe est donc un ami de la sagesse.
Dans son discours — à propos duquel Platon ironise —, Aristophane soutient la thèse suivante : les hommes ne se rendent pas compte du pouvoir d'Éros, sans quoi ils lui auraient élevé les temples les plus imposants ; aucun des dieux n'est mieux disposé à l'égard des humains.
Platon résume ainsi la thèse de Protagoras: «L'homme est la mesure de toutes choses», c'est-à-dire: telles m'apparaissent les choses, telles elles sont pour moi; telles les mêmes choses t'apparaissent, telles elles sont pour toi. Il n'y a pas d'opinion fausse, chacun a toujours raison de son point de vue.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Il part de la définition d'Aristote, pour qui l'amour est joie. La philia caractérise non seulement l'affection réciproque entre enfants et parents, mais également celle entre époux. L'amour selon Spinoza est également joie, et plus précisément l'amour est puissance, puissance de jouir et donc jouissance en puissance.
L'amour est un fort sentiment d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose, assez intense pour pousser ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, intellectuelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour.
Il n'est pas dangereux de vivre sans relations sexuelles. En effet, la sexualité n'est pas un besoin vital. C'est un moyen d'expression du corps, de tout l'être, mais un individu qui n'a pas de vie sexuelle n'est pas en danger. Manger, boire, dormir sont nécessaires pour tout être humain.
Contraire : charnel, lascif, physique, sensuel, voluptueux.
Avec l'amour platonique, on trouve une sorte de complicité qui transcende le couple traditionnel. "Le lien va être très fort, même s'il n'y a pas de sexualité." Le plaisir charnel disparaît, et laisse alors place à une tendresse définie par les membres du couple, qui correspond à leurs envies et leurs besoins.
L'amour est attachement affectif, et il tient à conserver ce lien, fût-ce aux dépends de l'autre. L'éthique veut le bien de l'autre, fût-ce aux dépens du soi. Le désir, quant à lui, ne cherche pas à conserver un lien, il cherche à l'établir, il court après ce dont il manque.
Il fait des choses pour vous qu'il/elle ne ferait pour personne d'autre. Il/elle vous accompagne partout où vous avez besoin de lui/d'elle, tout comme vous faites de même pour lui / elle. Il/elle accepte de regarder des films que vous aimez et le fait toujours avec une prédisposition totale.
RÉSUMÉ: L'homme est un animal extraordinaire selon Platon, mais il est bien un animal. Il faut donc maîtriser et domesti- quer l'animalité de l'homme. Le cas de l'alimentation montre l'importance des pulsions animales en l'homme.
L'amour au sens moderne est né en Aquitaine à la fin du XIe siècle. Il est l'invention de Guillaume IX, comte de Poitiers, duc d'Aquitaine et grand-père d'Aliénor, aventurier et rimailleur.
L'amour est une impulsion
Cette impulsion que nous appelons amour surgit lorsque le cerveau est inondé de phényléthylamine (l'amphétamine sécrétée par le corps), à quoi il répond en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, la norepinephrine et l'oxytocine.
Les gens qu'on interroge, pourvu qu'on les interroge bien, trouvent d'eux-mêmes les bonnes réponses. La chute n'est pas un échec. L'échec, c'est de rester là où on est tombé. Si un âne te donne un coup de pied, ne lui rends pas.
Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique entre deux personnes. Le mot « amour » (du latin amor) a une particularité en français, celle de devenir féminin au pluriel.
Libertin, il est le disciple, l'ami et l'amant occasionnel de Socrate ; c'est dans la bouche d'Alcibiade que Platon place son portrait de Socrate dans Le Banquet ; dans son Gorgias, Platon fait également dire à Socrate qu'il aime Alcibiade. Ils ont été compagnons d'armes, et Socrate lui sauve la vie en 432 av.
“La nécessité est la mère de l'invention.” “La vieillesse est un état de repos quant aux sens. Lorsque la violence des passions s'est relâchée, on se voit délivré d'une foule de tyrans forcenés.” “Ce n'est pas parce qu'on craint de la commettre, mais c'est parce qu'on craint de la subir que l'on blâme l'injustice.”
La nature imparfaite de l'homme ne l'empêchera jamais de concevoir un ordre commun meilleur que celui qui règle sa vie, ni de comprendre que c'est grâce à la pensée qu'il pourra l'approcher.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.