L'apocalypse, c'est d'abord la révélation de secrets divins. Mais assez tôt, dans les premiers siècles du christianisme, le sens s'est réduit pour ne plus désigner que la révélation de la fin du monde jusqu'à l'établissement du royaume de Dieu.
La tradition l'a parfois identifié avec l'apôtre Jean, fils de Zébédée, auquel on a également attribué le quatrième évangile canonique, ou encore à un certain « Jean le Presbytre », c'est-à-dire « l'Ancien ».
L'Apocalypse
Les Vivants sont au milieu du trône et autour de lui. Mais ils ne sont plus identiques et ils sont beaucoup moins hybrides : ce sont, dans l'ordre, un lion, un taureau, un homme et un aigle. Ils ont chacun six ailes et ils sont recouverts d'une multitude d'yeux.
Ce nombre est généralement présenté comme « six cent soixante-six » ou, en chiffres arabes, « 666 », quoique certains manuscrits comportent le nombre « 616 » ou encore « 665 » ainsi qu'en témoignent les débats qui opposent les commentateurs dès les premiers siècles du christianisme.
L'auteur de l'Apocalypse de Jean décrit, au chapitre 13, successivement deux bêtes : l'une est issue de la mer, à laquelle Satan, partiellement vaincu par l'archange Michel, a délégué son pouvoir ; l'autre est issue de la terre afin de seconder la première à laquelle elle est asservie et dont elle est une pâle réplique ...
L'homme est le sceau de Dieu, le Christ se dit marqué du sceau de Dieu son Père (Jean 6, 27), par ce sceau le Christ est consacré dans sa nature de Fils de Dieu (Jean 10, 36). Le chrétien participe à cette consécration quand Dieu le marque de son sceau (2 Corinthiens 1, 22 et Éphésiens 4, 30).
Dans la Bible, les sept Trompettes de l'Apocalypse annoncent les fléaux qui vont s'abattre sur la terre. Elles sonnent la fin des temps. Or depuis 2012, on les aurait entendues à divers endroits de la planète…
Grand cachet (ou matrice) sur lequel sont gravées en creux la figure, les armes ou la marque symbolique d'un État, d'un souverain, d'une communauté ou d'un particulier et dont on applique l'empreinte sur des actes ou des objets pour les authentifier, les clore d'une manière inviolable ou pour marquer la propriété.
Locution nominale. Trompettes ayant provoqué la destruction des murailles de la ville de Jéricho selon un récit biblique de l'Ancien Testament. (Figuré) Puissance capable d'anéantir une réalité.
Douze apôtres sont choisis par Jésus-Christ pour être, en dehors de leur mission évangélisatrice, un symbole pour le peuple d'Israël : leur nombre de douze évoque les douze tribus d'Israël. Ils représentent le peuple de la nouvelle Loi, de la nouvelle alliance, tel qu'il sera rassemblé par Dieu à la fin des temps.
D'autre part, l'aigle convient tout particulièrement à Jean de par la nature même de cet Evangile. En effet, on reconnait à sa lecture qu'il s'est élevé très haut dans la contemplation de la nature divine du Verbe (Logos). Les écrits en sont tout particulièrement poétiques et très fortement symboliques.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
"Et quand l'agneau ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d'environ une demi-heure, et les sept anges, qui avaient les sept trompettes, se préparèrent à en sonner."
L'association du coq et de la France est née d'un jeu de mot : le mot latin gallus signifie à la fois « gaulois » et « coq ». C'est pourquoi sa silhouette apparaît dès l'Antiquité sur les monnaies gauloises. Après une éclipse au Moyen-Âge, le symbole du coq français renaît en Allemagne au XIVe siècle.
Son nom commun — « sceau de Salomon » — vient de la forme des cicatrices laissées sur le rhizome par les tiges aériennes portant les fleurs, lesquelles ressemblent à l'anneau magique qui aurait donné ses pouvoirs au roi Salomon…
"Porter le sceau de quelque chose" : porter un signe manifeste qui authentifie ; une marque.
La bête est exposée dans les jardins du Roi. Pendant ce temps, François Antoine père et ses garde-chasses continuent de chasser dans les bois proches de l'abbaye des Chazes, où une louve et ses petits ont été signalés.
666, le chiffre de la bête.
La Bête est le nom donné au personnage de fiction issu du grand classique d'animation Disney La Belle et la Bête (1991). Le personnage, tout comme le film d'animation, est basé sur le conte traditionnel du même nom de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont.
Le « disciple bien-aimé » a souvent lui-même été identifié à Jean, fils de Zébédée, l'un des Douze apôtres. Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ».
Le lion est le symbole de la tribu de Juda, dont sont issus les rois de Juda et les rois d'Israël de lignée davidique. Selon la tradition juive, le messie doit descendre de la famille de David.
Les quatre évangélistes sont représentés sous la forme allégorique du tétramorphe : l'homme ailé ou l'ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean.