Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée".
Le bonheur ne peut s'atteindre que dans une vie qui a trouvé son excellence propre ; c'est pourquoi la question qui sous-tend toutes les autres est celle de la vertu, de l'excellence humaine. Le désir d'y voir clair là-dessus fait de Socrate un philosophe.
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Le bonheur est le sentiment de la pleine évolution de l'activité rationnelle 4). L'idée est grande et profonde. Aussi Aristote, lorsqu'il l'expose, se sent-il comme emporté par une sorte d'en- ]thousiasme.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Le stoïcisme, contrairement à ce que le mot stoïque laisse penser, ne consiste pas à éviter les émotions mais à les maîtriser pour atteindre la tranquillité de l'âme. Le bonheur est l'absence de troubles dans l'âme, dit aussi « ataraxie », et ne dépend que de nous.
1. Bonne chance, circonstance favorable : Nous avons eu le bonheur d'arriver à temps. 2. État de complète satisfaction : Rien ne peut troubler leur bonheur.
La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s'écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).
La satisfaction qu'une personne éprouve à l'égard de sa propre existence dépend éminemment de la valeur perçue de ses conditions de vie. Le bonheur, même subjectivement appréhendé comme un état d'esprit, coïncide avec le degré auquel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble.
Pour Épicure, le bonheur consiste dans le plaisir. Épicure est donc un philosophe hédoniste : l'hédonisme, en effet, est le nom de la théorie philosophique selon laquelle le bonheur consiste dans le plaisir. Par conséquent, nous jugeons tout bien d'après le plaisir pris comme critère de la vie pratique.
«Le bonheur de l'homme naturel, écrit-il dans Emile est aussi simple que sa vie ; il consiste à ne pas souffrir : la santé, la liberté, le nécessaire le constituent ». Toute autre est la situation de l'homme social, de l'homme civilisé, de l'homme que Rousseau appelle aussi l'homme moral.
Calliclès considère qu'un individu vraiment libre est celui qui jouit sans entraves et satisfait tous ses désirs. Calliclès s'empresse alors de : « Vivre dans la jouissance, [d']éprouver toutes les formes de désirs et [de] les assouvir ». Selon lui, bonheur consisterait en une liberté sans limite, où tout est permis.
Platon dévalorise l'accès sensible à la connaissance, car le sensible ne permet de toucher que l'apparence phénoménale et non la chose en soi. Le message le plus fort de Platon est donc de ne pas prendre pour vraies les données de nos sens.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Pour Kant, le bonheur est un concept indéterminé : chaque personne le définit selon ses préférences et ses goûts. On ne peut donc pas s'accorder sur une définition du bonheur. C'est un concept empirique, ce qui veut dire qu'il est défini en fonction de l'expérience de chacun.
Le bonheur va avec l'accomplissement de tous les désirs : c'est un état où l'humain est libéré du désir. Toutefois rien n'assure qu'un tel état soit possible. Faute de voir certains humains cesser de désirer, on peut rejeter le bonheur comme un idéal fictif.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Santé physique et mentale : Une bonne santé physique et mentale est essentielle pour le bonheur. Se sentir en forme, en bonne santé et avoir la capacité de gérer le stress et les émotions de manière efficace sont des éléments importants.
“Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins.” “Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre : voilà le secret du bonheur.”
Selon Martin Seligman fondateur de la discipline de la psychologie positive, le bonheur viendrait de trois choses : Avoir une vie agréable, une vie engagée et une vie pleine de sens.
La pensée de Marc-Aurèle s'inscrit dans le stoïcisme et prolonge l'idée que nos passions et nos émotions sont dues aux jugements que nous portons sur les choses. Il y a premièrement ce que nous entendons puis ce que nous percevons. Mais, à la première représentation objective nous ajoutons un jugement de valeur.
Le bonheur ne dépend pas des biens extérieurs.
Le premier genre de vie demande de s'enrichir ; or, cette ambition contraint l'homme à lutter continuellement et à sacrifier par-là le calme de l'âme. La richesse n'est pas le bonheur, elle n'est qu'un moyen pour atteindre d'autres fins.
L'épicurisme propose de s'appuyer sur le plaisir, défini comme souverain bien, et sur le rejet de la souffrance afin d'atteindre un état de bonheur, une sérénité de l'esprit, caractérisé par l'absence de troubles, l'ataraxie.