Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonnum).
État heureux, de bien-être. Chance, hasard favorable. Notion philosophique relative à un état constant de plénitude, contentement, enchantement, bien-être. Bonheur entier, inconditionnel et stable, entière satisfaction qu'elle soit physique ou morale.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
En somme, le bonheur rend créatif, flexible, ouvert d'esprit, et, bien souvent, efficace. Les émotions positives engendrent aussi des changements durables et profonds. Nous nous sommes récemment demandé si la joie de vivre constituait une forme de protection contre les événements néfastes de la vie.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
L'origine. Le mot bonheur est composé de bon, le contraire de mauvais, et de heur. Heur vient du latin augurium, « présage tiré de l'observation du vol des oiseaux », qui a aussi donné le mot augure. L'heur, initialement, désigne un présage, qu'il soit bon ou mauvais.
Le bonheur, selon Rousseau, est à la portée de tout le monde, car il réside dans la vie courante, à condition de savoir le saisir. Il dépend de la sensibilité et de l'intensité avec lesquelles l'événement est vécu mais pas de l'événement en soi.
La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s'écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).
Une conception possible du bonheur, C'est l'état d'esprit de celui qui vit en harmonie avec lui-même et avec le monde qui l'entoure. C'est pourquoi, pour être heureux, il faut être soi-même. Mais être en harmonie avec soi-même, c'est établir une paix intérieure que rien ne vient troubler au sein de soi.
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne.
Le bonheur est vital, indispensable à notre équilibre. Il est à l'origine de nombreuses vertus et joue un rôle prédominant sur notre santé; être heureux permet de vivre plus longtemps, d'avoir un meilleur système immunitaire et d'être bien dans sa peau, tout simplement !
allégresse, béatitude, bien-être, contentement, euphorie, idéal, prospérité. – Littéraire : délectation, félicité.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure. Mais ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu'ils libèrent l'un et l'autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
Le bonheur est un état émotionnel, agréable, durable, qui se caractérise par une satisfaction et un épanouissement totaux. S'il comporte une dimension certaine de “plaisir”, il ne se résume pas qu'à cela.
Etre respecté, être acteur de sa santé, réussir en couple et être un bon parent, aimer notre travail et bien gérer notre temps, voici ce qui nous rend heureux.
Le secret du bonheur c'est la liberté, et le secret de la liberté c'est le courage. Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins. Le plus grand secret du bonheur, ne jamais faire semblant d'être bien avec l'autre...
La destruction de la souffrance, l'apaisement, la quiétude. Ainsi, même celui qui se pend est motivé par la recherche du malheur. Le suicide est à la fois manque et recherche de bonheur. Le bonheur est donc une propension, une appétence, un instinct naturel et universel.
Selon Épicure donc, le bonheur est non seulement à notre portée, mais il est facile d'accès : sera heureux, celui qui aura su discipliner ses désirs ; celui-là connaîtra le contentement véritable, en se tenant à l'écart de tout ce qui pourrait être source de malheur.
Un souhait satisfait fait toujours place à une nouvelle insatisfaction. Pourquoi dans ce cas là le bonheur est-il une illusion ? Le bonheur réside dans une illusion, parce que c'est une illusion de croire que nous sommes capables de mettre un terme à nos désirs.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.