Il faut réaliser un modèle physique de données relationnel (MPD-R) pour : Représenter fidèlement la structure de données de tout ou partie d'un système d'information dans la vision du modèle relationnel de E.J. Codd en intégrant les spécificités du SGBD-R cible.
Dans la méthode Merise, le modèle physique des données (MPD) consiste à implanter une base de données dans un SGBDR. Le langage utilisé pour ce type d'opération est le SQL. On peut également faire usage d'un AGL (PowerAMC, WinDesign, etc. ) qui permet de générer automatiquement la base de données.
Le niveau conceptuel, il s'agit du MCD (Modèle Conceptuel des Données) Le niveau logique, il s'agit du MLD (Modèle Logique des Données) Le niveau physique, il s'agit du MPD (Modèle Physique des Données)
Lorsque le MLD est défini, il est possible de connaître la liste exhaustive des tables qu'il faut créer dans une base de données relationnelle. De façon plus détaillée, le modèle logique de données permet donc de saisir avec exactitude les besoins d'information, les règles et politiques qui régissent l'entreprise.
Le MLD est une représentation qui prend en compte le choix technologique de la réalisation de la future base de données. Le MCD est un modèle qui prend en compte les règles de gestion assignés au système d'information, mais pas les contraintes technologiques de réalisation d'une base de données.
Concrètement, le schéma conceptuel de données, également appelé MCD pour modèle conceptuel de données, est une représentation claire des données du système d'information à concevoir. Cette représentation en outre figure les relations entre ces données.
Le MCD fournit une description graphique pour représenter des modèles de données sous la forme de diagrammes pouvant contenir des entités ou des associations. Il peut être utilisé pour décrire les besoins en information ou par exemple le genre d'information nécessaire à l'élaboration du cahier des charges.
Dans un MPD, on crée les tables dont on met le nom dans l'en-tête, ensuite à l'intérieur de ces tables on répertorie l'ensemble des champs qu'elles contiennent. Dans un second temps, il faut souligner les champs qui sont des clés primaires et mettre un “#” devant les champs qui sont des clés étrangères.
On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des clés primaires de toutes les tables reliées. Cette règle s'applique de façon indépendante des différentes cardinalités. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent attributs de la table supplémentaire.
Un modèle conceptuel de données (MCD) est réalisé pour représenter les données d'un système d'information. Un modèle conceptuel est indépendant de toute technologie. Très souvent, confusion est faite entre modèle conceptuel et modèle logique et/ou physique.
MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets informatiques. Le but de cette méthode est d'arriver à concevoir un système d'information. La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques.
MERISE va décrire le schéma de données, la persistance. Il s'agit des données sauvegardées en base de données lorsque le système n'est plus en marche. De son côté, UML est plus un “langage” de diagramme Objet. On représente les objets métiers et les traitements (méthodes) associés.
Un modèle logique de données (MLD) est la représentation des données d'un système d'information. Les données sont représentées en prenant en compte le modèle technologique qui sera utilisée pour leur gestion. Par exemple : des fichiers, une structure XML ou encore une base de données orientée objet.
Une relation (appelée aussi parfois association) représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre plusieurs entités. Une classe de relation contient donc toutes les relations de même type (qui relient donc des entités appartenant à des mêmes classes d'entité).
Les cardinalités sont des couples de valeur que l'on trouve entre chaque entité et ses associations liées. Donc, pour une association de 2 entités, il y a 4 cardinalités à indiquer (2 de chaque côté). Il y a trois valeurs typiques : 0, 1 et N (plusieurs).
Une association de type N :N (c'est à dire qui a les cardinalités maximales positionnées à « N » des 2 côtés de l'association) se traduit par la création d'une table dont la clé primaire est composée des clés étrangères référençant les relations correspondant aux entités liées par l'association.
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Un modèle physique est une représentation matérielle simplifiée et, en général, à une échelle réduite d'une situation problématique. Ce modèle permet de simuler les conditions physiques (température, onde, vitesse, etc.)
Le modèle conceptuel de flux permet de représenter les flux échangés entre les domaines d'activités d'une entreprise ou entre les activités d'un domaine d'étude. Plusieurs modèles de contexte peuvent être réalisés en fonction de la complexité du problème rencontré.
Cycle d'abstraction : niveaux conceptuels, d'organisation, logique et physique/opérationnel (du plus abstrait au plus concret) .
Une entité représente un objet défini au sein du système d'information et au sujet duquel vous voulez conserver des informations. Par exemple, dans un modèle concernant les salariés et les divisions, les entités sont Salarié et Division.