Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur. Elle veut tout ou rien Ma conception du bonheur : « Amour, gloire et beauté » : un slogan qui en fait rêver plus d'un. Nombreux sont ceux qui pensent que ces critères permettent d'atteindre le bonheur.
- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets.
Personne n'a pu la dissuader. Créon essaye de la convaincre d'étouffer l'affaire mais Antigone refuse : elle veut assumer aux yeux du monde sa désobéissance. Le fade bonheur que lui propose son oncle ne vaut pas la peine de se renier, selon elle. Elle est alors emmurée vivante dans une caverne et elle se suicide.
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre. Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir . Eurydice , l'épouse de Créon ne peut supporter la mort de ce fils qu'elle adorait et met fin elle aussi à ses jours.
Antigone est aussi une figure de femme révoltée : Antigone est celle qui va contre sa famille, notamment sa sœur et son oncle, pour défendre et faire respecter les lois divines à l'égard de son frère Polynice, qui, mort, a selon ces lois éternelles droit à être enterré.
Terms in this set (39) Créon propose de sauver Antigone en faisant disparaître les gardes et en la faisant taire. Cela ne va pas réussir parce qu'Antigone recommencera à enterrer Polynice.
Antigone ne sait pas réfléchir correctement car elle est la fille cadette, elle est plus jeune, plus inconsciente. Il n'est pas nécessaire de chercher à tout comprendre dans la vie. Tant qu'on est jeune et en vie, il faut vivre, agir, faire des choix, mais pas "comprendre".
Les valeurs d'amitié et de piété auxquelles se réfère Antigone sont le socle de l'humanisation. En affirmant qu'elle est faite « pour partager l'amour, non la haine » (Sophocle 1999 : 64), elle établit clairement les fondements de son agir.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
La conception eudémonique du bonheur est plutôt centrée sur le fonctionnement psychologique optimal. Elle est basée sur la prémisse que les gens se sentent heureux s'ils connaissent une croissance personnelle et ont le sentiment d'avoir des buts et que leur vie qui a du sens.
Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t- elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t- elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ?
Selon Martin Seligman, il existerait trois chemins pour accéder au bonheur : la vie plaisante, c'est-à-dire, la poursuite des expériences et des émotions positives ; la vie engagée, relative à la poursuite de l'engagement ; et la vie signifiante, propre à la poursuite du sens.
Créon est obligé d'appliquer la sentence de mort à Antigone. Après un long débat avec son oncle sur le but de l'existence, celle-ci est condamnée à être enterrée vivante. Mais au moment où le tombeau va être scellé, Créon apprend que son fils, Hémon, fiancé d'Antigone, s'est laissé enfermer auprès de celle qu'il aime.
Dans cette pièce, Antigone, le personnage principal, veut recouvrir de terre le corps de son frère Polynice pour lui rendre les honneurs funèbres que son oncle, le roi Créon ne veut pas lui donner. En effet suite au combat entre Polynice et son frère, il est considéré comme le traître du royaume et est deshonoré.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Le contexte de la création de la version d'Anouilh est donc bien différent, à cette époque la France est sous l'emprise de l'Allemagne Nazie. Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Dans l'extrait de Jean Anouilh, Créon a peur d'Antigone car il ne veut pas la tuer mais qu'il sait qu'il devra le faire.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.