Lorsqu'ils viennent au monde, les nouveau-nés entament leur vie par une grande inspiration. Et lorsque vient le moment de quitter l'existence, les humains rendent leur dernier souffle par une ultime expiration ; dans de nombreuses langues, le terme « expirer » est un équivalent de « mourir ».
Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu'à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu.
Dernier soupir,
dernier moment de la vie d'un mourant.
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
Elles peuvent se manifester à travers : Attitudes ou comportements : repli sur soi, agressivité, irritabilité, agitation, tension, hypervigilance, etc. Troubles du sommeil, de la digestion, respiratoires, etc. Répétition de certaines paroles comme « je vais mourir », etc.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
L'estomac sera souvent plus acide provoquant ainsi des nausées et des vomissements. Les intestins fonctionneront moins souvent et des diarrhées peuvent se manifester. La personne pourra devenir incontinente (i.e. qu'elle ne peut plus contrôler ses selles et/ou ses urines).
La personne peut continuer à formuler des envies, des souhaits ou même des petits projets ! N'hésitez pas à lui montrer qu'elle fait (encore) partie de votre vie et de la société et laissez-la vous transmettre ses meilleures recettes, raconter ses souvenirs de votre enfance ou encore des anecdotes de voyage.
locution Le dernier souffle, la dernière manifestation de la vie, au moment de la mort (→ le dernier soupir). Jusqu'à son dernier souffle.
1. Air qu'on chasse par la bouche en expirant plus ou moins fortement : Attiser les braises avec son souffle. 2. Air exhalé en respirant, respiration ; bruit ainsi produit : Retenir son souffle.
Locution verbale
(Sens figuré) Rester sans voix, être interloqué. En entendant sa réponse j'ai eu le souffle coupé, je n'avais jamais imaginé les choses sous cet angle.
Le symbolisme du quarantième jour
Le quarantième jour est perçu comme un temps de transition, où l'âme du défunt achève son voyage vers l'éternité. Il est également considéré comme un moment propice pour la prière et l'offrande de messes en l'honneur du défunt.
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.
Pourquoi je ressens la mort d'un proche ? Il est tout à fait normal de ressentir la mort d'un proche, même avant qu'elle ne se produise, surtout si la personne est très proche de vous ou si vous avez des liens émotionnels forts avec elle.
À l'annonce de la perte d'un proche, on ressent un choc, même si la mort était prévisible, par exemple suite à une maladie grave. On peut aussi avoir l'impression d'un engourdissement émotionnel ou d'une anesthésie affective qui correspond au refus de la réalité de la mort et de la souffrance.
Rétention d'eau. Première cause d'un ventre gonflé à la ménopause : la rétention d'eau dans l'abdomen. La baisse du taux d'œstrogènes impacte le système nerveux et les glandes surrénales, dont l'une d'elles régule notre équilibre en eau.
La prise en charge palliative comprend obligatoirement l'évaluation des besoins de soins et d'accompagnement de la personne et de ses proches, la mise en place d'un projet personnalisé de vie et de soins, le traitement des questions d'ordre éthique, la formation et le soutien des soignants impliqués.
Maintenir l'hydratation seule peut conduire à différer le décès, de plusieurs jours à plusieurs semaines, en prolongeant la phase agonique et avec une dégradation corporelle inévitable.
Parler de ses angoisses, de sa tristesse, de ses craintes et de ses regrets à une personne proche permet de mettre des mots sur la future absence et aide grandement à faire son deuil. Il est donc important de ne pas rester seul et de partager sa souffrance. Les proches (famille et amis) sont des soutiens précieux.
Les sécrétions pharyngées ou le relâchement des muscles de la gorge entraînent parfois une respiration bruyante, parfois qualifiée de râle. Le changement de position du malade, la limitation de l'hydratation, ou le recours à des médicaments permettant d'assécher les sécrétions peut diminuer le bruit de la respiration.
Pardonner à la personne aimée pour tout ce qu'elle aurait pu faire pour vous blesser. Exprimer votre amour. Simplement dire, « Au revoir » — un au revoir ou une expression d'adieu dont l'origine signifie « Que Dieu soit avec toi. »
Voilà le moment idéal pour le réconforter doucement en disant : « Comment vas-tu? Tu as l'air un peu différent aujourd'hui. » Cela peut être une façon d'aborder une personne qui éprouve du stress et qui a besoin d'appui. Il arrive que le mourant semble vouloir se rassurer qu'il est acceptable de mourir.