Le numéro RM, aussi appelé numéro du Répertoire des Métiers, est l'équivalent du numéro RC pour les artisans. Il est composé de la mention RM, du numéro SIREN de l'entreprise et d'un code désignant la Chambre de Métiers et de l'Artisanat à laquelle est rattachée l'entreprise.
Pour trouver un numéro RM, il faut se procurer l'extrait D1 de l'entreprise. Ce numéro, qui prouve l'existence légale d'une petite entreprise artisanale, est effectivement rendu public sur ce document. Chaque entreprise artisanale doit s'immatriculer au RM.
Il est donc assez simple de savoir si une entreprise artisanale a une existence légale. Pour cela, il faut obtenir l'extrait D1 de l'entreprise, document qu'elle a reçu lors de son immatriculation au registre des métiers. Sur ce document figure son numéro RM (numéro d'identification au registre des métiers).
Le numéro RCS et le numéro RM permettent d'identifier l'entreprise. On les retrouve sur des documents plus ou moins officiels comme sur le tampon de l'entreprise ou sur l'extrait kbis. Il s'agit en quelque sorte de la carte d'identité de l'entreprise.
Obligation d'immatriculation
Désormais, tous les auto-entrepreneurs exerçant une activité de type artisanal ou commercial à titre principal ou secondaire ont l'obligation de s'immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM).
Pour se voir attribuer un numéro RM, l'artisan doit s'inscrire au Registre des Métiers (RM), par le biais de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat (CMA) de son département. La demande peut se faire directement en ligne, au plus tard un mois avant le début de l'activité.
Le registre du commerce et des sociétés est une base de données regroupant toutes les personnes physiques et les personnes morales exerçant une activité commerciale. Toutes les entreprises dont l'activité est commerciale doivent obligatoirement s'y inscrire sous peine de sanctions.
Le numéro de SIRET est composé de 14 chiffres : les 9 premiers chiffres correspondent au numéro SIREN et les 5 derniers renvoient au code établissement. Le numéro RCS est composé du numéro SIREN, lui-même composé de 9 chiffres correspondant à l'identifiant de l'entreprise.
Ainsi, depuis le 19 décembre 2014, l'immatriculation au R.C.S. des commerçants micro-entrepreneurs est devenue obligatoire. Par ailleurs, les micro-entrepreneurs commerçants qui ont déjà déclaré leur activité doivent demander leur immatriculation au R.C.S. au plus tard le 19 décembre 2015.
C'est un numéro unique d'identification donné par l'INSEE à tous les commerçants et sociétés s'inscrivant au registre du commerce et des sociétés (RCS). Pour rappel, cette inscription est obligatoire pour toute personne physique ou morale ayant la qualité de société ou de commerçant.
L'immatriculation au RM : RM : Répertoire des métiers (ou au registre des entreprises en Alsace-Moselle) est obligatoire pour exercer un métier artisanal en tant que travailleur indépendant.
Quelle que soit l'activité artisanale exercée, un entrepreneur doit immatriculer son entreprise au répertoire des métiers. Cette immatriculation concerne donc les activités de production, les activités de réparation comme les activités de prestations de services.
Comment vous immatriculer au répertoire des métiers (RM) ? L'immatriculation doit être effectuée auprès du centre de formalité des entreprises (CFE) de la chambre des métiers et de l'artisanat dont vous dépendez. À noter que pour a région Alsace-Moselle, l'immatriculation doit s'effectuer au registre des entreprises.
Le répertoire des métiers est le registre public des artisans exerçant une activité professionnelle indépendante. Il est géré par l'INPI au niveau national et par les chambres des métiers et de l'artisanat (CMA) au niveau départemental.
Entreprises individuelles, auto-entrepreneurs, sociétés : toutes les entreprises légalement constituées disposent d'un numéro SIREN et d'un ou plusieurs numéros SIRET (selon le nombre d'établissements déclarés à l'immatriculation).
C'est ce numéro qui permet d'identifier chaque entreprise auprès des administrations. Le numéro SIRET (pour « système d'identification du répertoire des établissements ») permet lui d'identifier chaque établissement qui compose une entreprise. Il y a donc autant de n° SIRET que d'établissement dans l'entreprise.
Si l'auto-entrepreneur souhaite répondre à un appel d'offre public, l'extrait Kbis est nécessaire. C'est le seul document officiel prouvant l'identité et l'adresse de l'auto-entreprise, mais aussi toutes les informations importantes concernant l'entreprise (si celle-ci se retrouve en procédure collective par exemple).
Le chef d'entreprise peut demander gratuitement en ligne un extrait K ou Kbis numérique. Pour cela, il doit créer un compte sur le site monidenum.fr. Il pourra ensuite se connecter à son espace personnel grâce à un identifiant pour obtenir son K ou Kbis numérique.
Si vous exercez une activité commerciale, vous devez demander votre immatriculation au registre du commerce et des sociétés dans le mois précédant le début de votre activité ou, au plus tard, dans les 15 jours qui suivent cette date.
Le Kbis correspond à l'extrait de Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) confirmant l'existence d'une entreprise. En revanche, le SIRET est un numéro d'identification à 14 chiffres attribué à chaque auto-entrepreneur et entreprise.
Le numéro RCS sera indiqué sur l'extrait de Kbis qui regroupe l'ensemble des renseignements que l'entreprise doit déclarer. Depuis 2010, il est possible de faire sa demande en ligne via le site officiel (guichet-entreprises.fr).
La différence réside que dans ce dernier cas, les actes de commerce peuvent se prouver par tout moyen. Tous les moyens de preuves sont admissibles. Par conséquent, les règles du droit commercial sont favorables à la partie non commerçante et opposante au commerçant de fait (art L123-8 ccom).
L'immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés est donc la preuve de l'existence des sociétés et des entreprises individuelles. Sa fonction principale est de permettre d'identifier les entreprises et sociétés et d'informer le public sur leur réelle existence.
L'article 19 prévoit en effet que : le RCCM a pour objet : - d'une part de recevoir l'immatriculation des personnes physiques commerçantes, des sociétés commerciales et autres personnes morales assujetties à l'immatriculation.