Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
Le trouble schizo-affectif est une maladie qui inclut à la fois un désordre affectif et un désordre de la pensée. Bref, on parle ici d'une maladie qui marie un trouble de l'humeur avec un trouble psychotique.
Pour se défendre le psychisme va faire un déni de l'événement et un rejet (destruction des pensées et affects liés à l'événement dénié), comme s'il n'était jamais rien arriver. Mais la réalité s'est bel et bien passée et elle crée une discordance entre la réalité extérieur et la réalité du sujet.
Son traitement repose sur l'utilisation de thymorégulateurs et d'antipsychotiques (devant être associés à des antidépresseurs lors des accès schizodépressifs), en monothérapie ou en association, combinés à des mesures psychothérapiques, psychoéducatives, remédiatives et médicosociales.
Les causes et l'évolution de la maladie. La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres affections psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à cette pathologie serait transmise génétiquement.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Il ne faut pas qu'elle/il se sente menacé(e) : évitez le contact physique trop proche, ne lui barrez pas les issues ; Il faut lui témoigner de l'empathie en lui demandant ce qui ne va pas ou en commentant ce qu'il ressent ("Tu as peur ?"), sans multiplier les questions ou lui faire de discours.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
La schizophrénie s'accompagne le plus souvent d'une absence complète de conscience des troubles, surtout au début de la maladie. La personne doit souvent faire plusieurs rechutes pour prendre conscience de sa maladie, ce qui pose des problèmes d'observance du traitement.
Plus de deux personnes sur trois atteintes de psychose dans le monde ne bénéficient pas de soins de santé mentale spécialisés. Il existe plusieurs possibilités de prise en charge efficace de la schizophrénie et au moins un patient sur trois pourra se rétablir complètement.
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
On distingue quatre formes de schizophrénie : paranoïde, dysthymique, hébéphrénique et catatonique. Ces formes de schizophrénie ne sont pas des catégories figées, puisqu'il est possible qu'un même malade passe d'une forme à l'autre et exprime sa maladie différemment selon les périodes.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
Un schizophrène doit pouvoir s'isoler parfois pour calmer son stress et faire le point. Les relations amoureuses sont possibles, mais son partenaire doit lui laisser une certaine liberté pour éviter la pression qui conduit à des rechutes.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.
Elle peut se manifester pour la première fois pendant l'enfance, mais, le plus souvent, elle survient vers la fin de l'adolescence ou dans la vingtaine. Bien qu'elle touche les hommes et les femmes de façon égale, l'âge moyen à l'apparition de cette maladie est légèrement moins élevé chez les hommes.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Dans leurs hallucinations et leurs délires, les patients schizophrènes semblent parfois attribuer à un autre leurs actes, leurs pensées, leur « voix intérieure ». Cette dissolution de la conscience de soi résulterait d'un trouble de l'empathie, capacité de ressentir ce que les autres éprouvent.