L'emprise c'est lorsqu'on adopte à l'encontre de l'autre des paroles et comportements agressifs violents et destructeurs afin de contrôler et dominer l'autre. On parle alors de violence dans les relations amoureuses.
L'emprise, c'est le résultat d'une relation inégalitaire, dans laquelle un·e partenaire ou ex-partenaire adopte à l'encontre de l'autre des paroles et comportements agressifs violents et destructeurs qui visent à contrôler et à dominer l'autre, à prendre le pouvoir dans la relation.
Elle se manifeste par différentes formes de violences exercées par l'auteur·e : psychologiques, verbales, sexuelles, physiques… La victime est en état de choc, de sidération, de confusion, elle a peur, elle n'est pas capable de se défendre…
Progressivement, une personne sous emprise perd son libre-arbitre, son esprit critique, alors que le manipulateur alimente, dans la domination, sa personnalité narcissique. Explications. L'emprise est une domination intellectuelle, affective, psychologique qu'exerce une personne sur une autre.
La personne ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres. La personne utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé.
Essayez, quand c'est possible, de dénoncer la violence en relatant les faits (d'autant plus si vous y assistez). Et placer toujours la victime au cœur de votre discours. Parlez d'elle, pas de « l'autre ». Par exemple : « Penses-tu qu'il a le droit de te faire ça ? », « Penses-tu que tu mérites ça ? », etc.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
Partir pour se libérer
« Il faut faire appel à une tierce personne », insiste la psychothérapeute. Tout noter sur un petit carnet, les insultes, humiliations et les comportements peut aider à prouver qu'on est bien victime d'une emprise émotionnelle et que l'on subit des violences.
Cela passe souvent par un comportement malsain, des mensonges, du chantage affectif, des critiques et bien entendu de la manipulation. La personne victime de ce genre de personnalité destructrice est souvent sous emprise. Ses relations avec son entourage se détériorent.
La personne sous emprise perd ses repères, suite à l'intrusion du prédateur dans son psychisme, qui détruit petit à petit l'estime qu'elle a d'elle même et son identité. L'aliénant par à-coups, celle-ci perd son discernement, sa capacité à penser et à être par elle même.
Définition et approche psychanalytique de l'emprise :
Du point de vue psychanalytique, c'est une relation de soumission de l'autre qui est considéré comme un objet, associée à l'impossibilité d'accepter l'autre dans sa différence et à la satisfaction de ses propres désirs au détriment du désir de l'autre, qui est nié.
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
Quand je dis “je t'aime”, ça veut dire que j'aime la façon dont tu respectes mes règles et comment tu vis à travers elles. Tu dois savoir que je vais utiliser des mots blessants et des tactiques manipulatrices sous le couvert de l'amour. Tu ne me changeras jamais. On sait tous les deux que ce n'est pas réel.
Perdre le contrôle. Dans ce que déteste un manipulateur, perdre le contrôle sur ses victimes est l'une de ses grandes hantises. La mégalomanie faisant partie intrinsèque de son tempérament.
Un attachement émotionnel peut se développer lorsque les deux partenaires sont honnêtes l'un envers l'autre et partagent leur ressenti et leurs émotions. Partagez ce que vous ressentez, que ce soit positif ou négatif : il pourra alors dire ce qu'il ressent.
Ignorer un manipulateur, ne pas réagir, être indifférent à son silence radio, lui signifier sans lui déclarer clairement qu'il n'est « rien », qu'il' n'a pas le pouvoir, est la meilleure façon de le déstabiliser et de réagir à ses tentatives de destruction.
"Tout le monde peut être victime d'un pervers narcissique. Les prédateurs choisissent plutôt des personnes qui ont déjà été agressées et qui ont déjà subi des violences, notamment durant l'enfance. Ces personnes ont une estime de soi qui n'est pas suffisante. Du coup cela les empêche de se donner raison.
La sexualité du pervers narcissique implique la dépersonnalisation de l'autre. Pour ce faire, il a recours à la manipulation psychologique en donnant dans un premier temps satisfaction sur le plan sexuel à sa proie, pour mieux la contrôler par la suite et obtenir ce qu'il souhaite d'elle.
Le manipulateur crée une dépendance avec sa victime.
Au début d'une relation amoureuse avec un dépendant affectif, il n'hésitera pas à le bombarder d'amour et à le mettre sur un piédestal. Il promet la loyauté, la fidélité et répète qu'il n'a besoin de personne tant qu'il est en compagnie de son partenaire.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
L'emprise psychologique ou relationnelle s'installe souvent insidieusement et se traduit par un ascendant psychologique, mêlant manipulation, chantage et dépendance affective, que ce soit dans le couple, en amitié, dans le milieu familial ou au travail.
Lorsqu'on fait face à un PN, on perd l'estime de soi à cause de la manipulation mentale. La victime est déstructurée psychologiquement. Elle ne sait plus ce qu'il faut croire. En effet, l'identification projective fait semer le doute et la victime est rongée par la culpabilité.