Les inégalités de genre désignent les déséquilibres entre hommes et femmes en matière de réalisation individuelle. Obstacle majeur au développement humain, elles sont mesurées depuis 2010 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) par l'Indice d'inégalités de genre (
Les inégalités de genre désignent l'ensemble des disparités sociales, juridiques et économiques qui défavorisent un genre par rapport à un autre. Partout dans le monde, le rapport au genre est globalement préjudiciable aux femmes.
Les inégalités hommes-femmes (ou inégalités femmes-hommes), également appelées inégalités de genre voire plus rarement inégalités de sexe, sont l'ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre.
Les inégalités liées au revenu, à la situation géographique, au genre, à l'âge, à l'origine ethnique, au handicap, à l'orientation sexuelle, à la classe sociale et à la religion – qui déterminent les avantages, les perspectives et les résultats d'une personne – persistent, dans les pays et entre États.
L'égalité des genres fait référence à l'égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre les genres en prenant en considération les différents intérêts, besoins et priorités et en reconnaissant la diversité des différents groupes de femmes et d'hommes.
Les différences de genre en psychologie humaine se réfèrent aux différences observées entre hommes et femmes dans les domaines habituellement étudiés dans cette discipline (tels que la personnalité, la cognition, le comportement, les émotions et les relations sociales) par le biais de méthodes scientifiques.
Les inégalités sociales en France
Les 10% les mieux payés gagnent en moyenne 3,5 SMIC de plus que les 10% des revenus les plus faibles. Les 10% les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50% les plus pauvres se partagent moins de 10 % du gâteau.
Ces inégalités s'expliquent principalement par la place des femmes dans le marché de l'emploi : les femmes sont concentrées dans 12 familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où les qualifications et la pénibilité ne sont pas reconnues.
Si l'on prend les inégalités sociales de santé, elles résultent d'une conjugaison de facteurs défavorables (chômage, difficultés financières et problèmes pour se loger, isolement social). Ainsi, une étude de l'Irdes montre que la vulnérabilité sociale renforce considérablement la probabilité d'être en mauvaise santé.
Depuis 1946, l'égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. La loi garantit aux femmes dans tous les domaines des droits égaux à ceux des hommes. Malgré un important corpus législatif pour l'égalité professionnelle, la situation des femmes sur le marché du travail reste plus fragile que celle des hommes.
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
Pourquoi Les filles restent les premières victimes d'inégalités ? Déscolarisation, excision, exploitation, mariage forcé et grossesse précoce… Les filles sont encore aujourd'hui victimes d'inégalités, d'exclusion, de discriminations et d'abus qui entravent leurs droits.
Selon les dernières données disponibles (Insee 2021), toujours en équivalent temps plein, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire maximum inférieur de 5 % à celui des hommes (1 336 euros contre 1 400 euros).
Ces différences, qui structurent le monde du travail, entraînent un autre type d'inégalité fortement présente dans notre modèle actuel : les inégalités salariales. Encore aujourd'hui, les hommes restent rémunérés en moyenne 24,4 % de plus que les femmes. A poste et compétences égales, l'écart salarial est de 4 %.
L'inégalité menace le développement social et économique à long terme, porte atteinte à la réduction de la pauvreté et détruit le sentiment d'accomplissement et d'estime de soi des personnes. Cette situation peut à son tour favoriser la criminalité, les maladies et la dégradation de l'environnement.
Les inégalités sont en hausse et elles nuisent à l'économie, à la démocratie et à la société. Les écarts excessifs de richesses et d'opportunités affectent tout le monde. Souvent présentées comme inéluctables, elles sont le reflet de choix de société.
Parler d'inégalités sociales permet de croiser les inégalités de richesse avec d'autres types d'inégalités, par exemple de genre, ethniques, religieuses, générationnelles, etc.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.
Si les enfants d'immigrés réussissent mieux que les autres à l'école, leurs parents sont davantage concernés par le chômage et les bas revenus que le reste de la population. L'origine sociale des immigrés et des étrangers est la principale explication des inégalités qui les touchent.
A l'inverse, le pays le plus inégalitaire de l'UE est la Bulgarie avec un coefficient de Gini de 39,7. Viennent ensuite la Lettonie (35,7) et la Lituanie (35,4). A titre de comparaison, les pays les plus inégalitaires du monde peuvent atteindre un coefficient de Gini équivalent à 60.
Le terme genre renvoie aux rôles, aux comportements, aux expressions et aux identités que la société construit pour les hommes, les femmes, les filles, les garçons et personnes de divers sexes et de genre.
Le genre est donc une convention de catégorisation binaire (masculin / féminin) qui met en place une différenciation sociale culturellement apprise mais calquée sur une différenciation biologique, celle de l'appareil reproducteur (« mâle » / « femelle »).