Le terme d'économie sociale stricto sensu fait référence à l'approche qui délimite historiquement le secteur en fonction du statut juridique des organisations : dans cette approche, l'économie sociale ...
Le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.
L'économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale. Acteur économique de poids, l'ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % des emplois privés en France.
La loi permet de rassembler les acteurs de l'ESS en abordant les statuts historiques qui la composent, mais au-delà, sur des principes fondamentaux de l'ESS tels que l'égalité, la solidarité et l'entraide ainsi que la gouvernance collective et démocratique.
Elles existent sous différentes formes, entreprises d'insertion, associations intermédiaires, entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI), chantiers d'insertion, groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification (GEIQ), régies de quartier, ateliers de centres d'hébergement (CHRS).
Les secteurs de l'économie sociale et solidaire
200 000 entreprises exercent leur activité dans le secteur de l'ESS. L'ESS recouvre un champ d'activité très large : action sociale, activité financière et d'assurance, enseignement, santé humaine, agriculture, commerce, hébergement, industrie.
le chef d'établissement ou le directeur de l'établissement médico-social ; le psychologue scolaire ou le psychologue de l'Éducation nationale (PsyEN) ; les professionnels de santé (y compris ceux issus du secteur libéral) ; les professionnels des services sociaux.
Le modèle économique de l'ESS met l'accent sur la coopération et la solidarité et non sur la concurrence entre les individus. Il prône une gouvernance respectueuse de tous les salariés, orientée vers une prise de décision la plus démocratique possible.
Ces statuts juridiques transcrivent les principes de l'économie sociale et solidaire basés sur la non lucrativité et la juste répartition des excédents, la gestion démocratique, la libre adhésion, et la solidarité.
La lutte contre les exclusions et les inégalités sanitaires, sociales, économiques et culturelles ; L'aide aux personnes en situation de handicap et/ou de fragilité économique et sociale ; Le développement d'actions pour protéger la biodiversité ou l'environnement, et combattre la précarité énergétique.
La RSE procède d'une démarche volontaire et non imposée *. Surtout, la RSE n'est pas une finalité de l'entreprise privée qui est de réaliser des bénéfices. Pour les acteurs de l'ESS, au contraire, l'objectif social et solidaire est une vocation et une priorité.
L'ESS en France
Le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne « un ensemble de structures qui cherchent à concilier utilité sociale, solidarité, performance économique et gouvernance démocratique, avec pour ambition de créer des emplois et de développer une plus grande cohésion sociale ».
Le projet est financé par un ou des investisseurs privés qui sont remboursés par l'État en fonction de la réussite effective du projet. Différents types de contrat à impact sont possibles : Le contrat à impact « Économie circulaire » Le contrat à impact « Égalité des chances économiques »
L'ESS favorise la création d'emplois décents et durables, ce qui concerne directement l'objectif 8 (Travail décent et croissance économique). Les entreprises sociales offrent des opportunités d'emplois aux personnes vulnérables et marginalisées, favorisant donc l'inclusion sociale (Objectif 10).
1945 : création de la Sécurité Sociale
L'activité des sociétés de secours mutuel est l'une des sources des lois sur les assurances sociales de 1928-1930 qui organisent l'affiliation obligatoire des salariés, afin de couvrir le risque de maladie, l'allocation-maternité, le risque d'invalidité et la retraite.
Les plus connues restent les SCOP, les sociétés coopératives d'intérêt collectif (SCIC), et les coopératives agricoles. Selon le code de la mutualité, les mutuelles sont des personnes morales de droit privé à but non lucratif.
Le consensus est assez limité sur les actions à entreprendre; toutefois 4 actions prioritaires semblent émerger: l'influence auprès des Pouvoirs Publics (50%), le rapprochement avec d'autres acteurs (50%), le développement du marketing (50%) et les développement des compétences professionnelles (33%).
L'économie sociale et solidaire (ESS) est reconnue comme une alternative pertinente de production qui se soucie davantage du partage des richesses, du développement des territoires, de la qualité des emplois créés, de l'implication des citoyens dans les projets et de la responsabilité sociale des entreprises.
Dans le service public, il n'y a pas de profit. Dans le secteur privé lucratif, le profit généré va être réparti de manière proportionnelle aux actionnaires. Une fois que ces derniers ont reçu leurs dividendes, l'argent est sorti de l'entreprise. Il ne profite donc pas aux membres de cette collectivité.
Via quels types de placements ou supports peut-on investir dans l'ESS ? L'épargne solidaire est nourrie par trois grandes natures de supports. En premier lieu, l'épargne salariale, via les plans d'épargne entreprise (PEE) et les plans d'épargne pour la retraite collectifs (Perco).
L'économie sociale et solidaire (ESS) est un modèle économique au fonctionnement collectif et à la gouvernance démocratique. Orienté par une éthique qui place l'homme plutôt que le profit au centre de son fonctionnement, ce type d'économie constitue un tiers secteur, entre le public et le privé.
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties ...
La responsabilité sociale des entreprises, également appelée responsabilité sociétale des entreprises (RSE), est la contribution des entreprises au développement durable.
Les entreprises de l'économie sociale et solidaire se distinguent de l'économie classique par leur absence de lucrativité (le cas des associations par exemple) ou leur lucrativité limitée (les mutuelles et les coopératives : la rémunération des parts sociales, c'est-à-dire des titres de propriété sur le capital d'une ...