Le terme être peut être utilisé comme verbe ou substantif. Très employé dans la philosophie dans ce dernier cas, il peut désigner suivant le contexte « ce qui est ; la Réalité ; l'Existence ; une personne dans sa sensibilité intime ».
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
Il pose la question: «Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?» Non pas «pourquoi ceci plutôt que cela», mais «pourquoi quelque chose?»
Dans sa Métaphysique, Aristote déclare : « Il y a une science qui étudie l'être en tant qu'être ainsi que les attributs qui lui appartiennent de par sa nature propre. Elle ne se confond avec aucune des sciences dites particulières. En effet, aucune de celles-ci n'étudie de manière générale l'être en tant qu'être.
L'être en puissance devient l'être en acte ; le devenir est le passage de la puissance à l'acte ou mouvement. Il suffit de distinguer le devenir en un instant ou mouvement intemporel du fieri développé en mouvement selon l'avant et l'après pour avoir le temps, l'histoire.
Pour Platon, c'est l'Idée qui réalise tout ce qu'il y a d'intelligible dans le monde. Celle-ci existe absolument par soi, et en dehors de toute pensée. Non générée et incorruptible, l'Idée subsiste toujours. Elle est douée d'intelligibilité, et n'est connue que par l'intellect.
-C.) « L'Être est, et le Non-Être n'est pas ». Telle est la formule à laquelle on réduit souvent la pensée de Parménide, comme un slogan qu'on répète pour en admirer l'insondable sagesse et la grande profondeur... ou pour s'en moquer, tant elle peut ressembler à une tautologie, un truisme ou une lapalissade !
Dans le système héraclitéen, l'Etre est en perpétuel écoulement, en perpétuel devenir. Cette considération procède d'un constat opéré dans la nature. En effet, le jour cède à la nuit et vice-versa. La vie quant à elle cède à la mort.
Le concept de devenir est une catégorie fondamentale de la métaphysique. Si l'être, au sens absolu, renvoie à une permanence, à une stabilité dans le temps, le devenir désigne un changement évolutif de ce qui n'est tantôt pas puis l'est par une modification de ses attributs.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
En effet, si l'Etre n'est pas infini en grandeur, il serait borné dans l'espace par quelque chose qui ne peut être que le non-Etre et son devenir serait par conséquent possible. Pour que l'Etre garde à la fois son unité et sa continuité, il est donc nécessaire qu'il soit infini en grandeur.
L'étant est un concept philosophique désignant ce qui est. Ce concept permet de distinguer l'expérience phénoménologique vécue par tout humain en contact avec le monde dans lequel il est immergé, du concept métaphysique du philosophe qui s'interroge sur l'essence de cette présence.
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
être. 1. Auxiliaire de temps et de mode, servant à former la conjugaison passive, les temps composés actifs de certains verbes intransitifs (venir, aller, partir, rester, entrer, sortir, descendre, monter, naître, mourir, passer, etc.), les temps composés des verbes pronominaux.
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
Chaque communauté humaine a la force intérieure d'envisager son propre avenir, d'agir pour le réaliser, de partager ses apprentissages et de cultiver sa solidarité.
Etre / devoir-être : L'être ne désigne pas ici spécialement une personne, mais tout ce qui existe : choses, faits, etc : la réalité. Le devoir-être désigne ce qui devrait exister, si la réalité était conforme aux normes et valeurs.
C'est parce que le devenir est inséparable de l'idée de fina¬ lité qu'il n'est pas absurde, a priori, de peser à l'avance son terme, comme Marx ou Comte l'ont fait pour le devenir social. Ainsi le devenir apparaît comme une sorte d'accomplisse¬ ment, au moins partiel, du temps. Du moins est-ce là sa secrète ambition.
Par ailleurs, si tout les animaux vivent dans le temps, l'homme est le seul à vivre en fonction du temps. L'histoire fait donc partie de la vie de l'homme car elle lui est propre. C'est à la fois le récit des faits qui ont eu lieu dans le passé et l'action qui se déroule dans le présent. L'histoire est-elle donc….
Alors que Parménide pose une distinction tranchée entre l'Être et le Non-Être et fait de l'ontologie (la science de l'être) une réflexion sur l'immuable, Héraclite assume la contradiction et adopte le devenir comme principe de la nature.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
« Sophiste » (du grec ancien σοφιστής, sophistès : « spécialiste du savoir », formé à partir de sophia : « savoir, sagesse ») désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, dont la culture et la maîtrise du discours en font un personnage prestigieux dès le V e siècle av.
On le retrouve bien chez Aristote, mais uniquement comme négation de l'être : si l'être d'une chose est vrai, donc si la chose considérée est réelle, alors à l'inverse, la négation de cette chose, donc son inexistence, laisse transparaître le non-être.
Selon Théophraste, Parménide dit que la connaissance a lieu suivant que ce soit l'âme ou la pensée qui l'emporte sur l'autre. Parménide dit que l'âme et l'esprit ne sont qu'une même chose, comme le rapporte Théophraste toujours.
Mais Héraclite est plus qu'un penseur du devenir, de la contradiction et de l'infini logique, il est aussi le penseur du temps, du feu, de l'âme et de la vie. En ce sens, il est donc un penseur spéculatif de la nature et, plus précisément encore, Hegel aperçoit en lui les grands moments de sa Philosophie de la nature.