Définition : qu'est-ce que l'hypercapnie ? On parle d'hypercapnie lorsque le taux de dioxyde de carbone dans le sang est anormalement élevé.
Les signes suivants font évoquer la présence d'une hypercapnie : céphalées, astérixis ou flapping tremor, somnolence jusqu'au coma, désorientation, confusion, hypertension artérielle, vasodilatation cutanée, hypercrinie (sueurs, hypersialorrhée, encombrement).
Le traitement de l'hypercapnie repose sur la ventilation non invasive, qui assiste le patient, durant la nuit, afin de l'aider à mieux respirer, en exerçant une pression au niveau de la bouche et du nez. La meilleure prévention contre les maladies respiratoires pouvant déclencher l'hypercapnie reste de ne pas fumer.
Diminution de la concentration de gaz carbonique dans le sang. Une hypocapnie est due à une élimination excessive de gaz carbonique, signe d'une hyperventilation alvéolaire (augmentation des entrées et des sorties d'air dans les alvéoles pulmonaires).
Chez les patients atteints de bronchopneumopathie chro- nique obstructive (BPCO), l'hypercapnie chronique désensi- biliserait les chémorécepteurs à la variation de la PaCO2. Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients.
Bien qu'impressionnantes, les crises d'hyperventilationne sont pas dangereuses et n'abîment pas les organes. Le risque, en revanche, lorsqu'elles se répètent, c'est qu'elles se chronicisent. Selon les estimations, 6 à 10 % des adultes souffriraient d'un syndrome d'hyperventilation chronique.
Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).
Le CO est éliminé essentiellement par voie pulmonaire. A l'arrêt de l'exposition, l'HbCO se redissocie au niveau pulmonaire et le CO s'élimine progressivement dans l'air expiré. La demi-vie (T½) du CO, temps mis pour que la concentration d'HbCO dans le sang chute de moitié, est de 3 à 4 h pour un adulte en bonne santé.
Conformément aux indications données sur votre feuille d'analyse, pour l'homme et la femme, les résultats moyens doivent être compris entre : 75 et 100 mm Hg (millimètres de mercure) pour la pO2 (pression partielle d'oxygène). 35 et 45 mm Hg pour la pCO2 (pression partielle de gaz carbonique).
Un taux élevé de CO2 total dans le sang peut être causé par des vomissements prolongés (alcalose métabolique), des maladies respiratoires comme la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ou encore une hypersécrétion de cortisol (maladie de Cushing) ou d'aldostérone (syndrome de Conn) par les glandes surrénales.
Les origines de cet excès sont connues: la déforestation et, surtout, une consommation effrénée de combustibles fossiles: mazout, essence, gaz, charbon. Notre civilisation dégage aussi dans l'atmosphère d'autres gaz à effet de serre, tels le méthane, le protoxyde d'azote et les gaz fluorés.
Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite. Elle peut être rencontrée dans différentes situations pathologiques comme dans les maladies respiratoires ou cardiaques.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Le manque chronique d'oxygène peut se traduire de plusieurs façons : Fatigue particulièrement lors des activités physiques. Essoufflement au moindre effort. Œdème des membres inférieurs, coloration bleutée des lèvres et extrémités.
On parle d'insuffisance respiratoire lorsque, à l'analyse des gaz du sang qui se trouve dans les artères : la pression partielle du sang en oxygène (PaO2) est inférieure à 60 mmHg ; la pression partielle en dioxyde de carbone (PaCO2) est supérieure à 45 mmHg.
Variez les pratiques ! En dehors des périodes de compétition, essayez-vous occasionnellement à une discipline au type d'effort différent : running/trail, vélo/VTT, natation, rameur, roller, ski de fond, yoga, pilates… Le choix est vaste pour améliorer son souffle !
Un rythme respiratoire très accéléré rend la respiration superficielle, et en fait, l'air pulmonaire n'est pas renouvelé efficacement. Résultat : on manque d'oxygène, on étouffe et on panique.
Inspirer par le nez, très lentement, en comptant mentalement jusqu'à 4, retenir sa respiration, poumons pleins, pendant 4 temps également. Expirer lentement par le nez en comptant mentalement jusqu'à 4, puis retenir sa respiration, poumons vides, pendant 4 temps. Répétez 4 cycles de cette "respiration carrée".
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Certaines parties des poumons peuvent être détruites, des sécrétions peuvent obstruer les voies respiratoires, et l'épithélium des voies respiratoires peut être inflammé et œdématié.