(figuré) dire clairement son opinion ou ses intenti ... v. 1. être consulté, avoir le droit d'exprimer une opinion, d ...
L'opinion est un jugement que l'on porte sur un individu, un être vivant, un phénomène, un fait, un objet ou une chose. Elle peut être considérée comme bonne ou mauvaise. L'opinion peut influencer et peut donner de bonnes ou mauvaises informations sur un sujet étudié au sein d'un groupe, d'une personne, d'un objet.
Savoir se référer à des sources expertes, observer son interlocuteur pour mieux lui ressembler, moduler son débit de parole : les psychologues identifient quelques méthodes clés pour améliorer votre pouvoir de persuasion.
Toute personne autre que soi-même, surtout considérée sur le plan moral ; ensemble des personnes autres que soi-même : Se dévouer à autrui.
En général, l'opinion est un jugement porté sans connaissance véritable, un énoncé qui prétend être vrai. Chez Platon, c'est «un type de connaissance inférieur à la science et portant sur les apparences sensibles.»
Mais les choses ne sont en fait pas si simples. Cette distinction entre idée et opinion est portée par une vision rationaliste, ou idéaliste, de la philosophie : les idées y témoignent de la vie de l'esprit, tandis que nos opinions nous enferment dans notre corps.
L'opinion pense mal ; elle ne pense pas : elle traduit des besoins en connaissances. En désignant les objets par leur utilité, elle s'interdit de les connaître. On ne peut rien fonder sur l'opinion : il faut d'abord la détruire. Elle est le premier obstacle à surmonter.
Autrui désigne un individu, un autre humain, mais un individu indéterminé. La particularité d'autrui est qu'il désigne l'autre soi-même, l'alter ego : autrui, c'est un autre moi, qui est à la fois mon semblable, et pourtant différent de moi.
Sans autrui, le monde se réduirait à mon seul point de vue, le monde se réduirait à l'unique représentation que je m'en fais. La présence d'autrui es donc aussi, pour moi l'assurance d'une extériorité, de l'existence d'autre chose que mon seul rapport au monde.
Chez Sartre, l'intersubjectivité passe par la médiation du corps : “La nature de mon corps me renvoie à l'existence d'autrui et à mon être-pour-autrui. Je découvre avec lui, un autre mode d'existence aussi fondamental que l'être-pour-soi et que je nommerai être-pour-autrui” (L'Etre et le Néant).
La Sainte Ecriture est formelle là-dessus : on ne doit pas juger son prochain (Mt 7,1-5 ; Jc 4,11-12) car le jugement appartient à Dieu, qui scrute les cœurs et les reins et qui connaît parfaitement le cœur de l'homme. Mais il semble que l'homme ne peut s'abstenir de se juger et surtout de juger son semblable.
La vérité matérielle désigne, quant à elle, l'adéquation entre mon jugement et la réalité (voir Kant, Critique de la raison pure, Logique transcendantale). L'opinion n'est jamais formellement fausse non plus. Elle peut être utile ou pertinente mais elle n'a pas de valeur de vérité.
Autrui désigne un autre que moi, les autres, l'ensemble des hommes. Ainsi, Baudelaire a dit : « l'autre est à la fois proche et lointain » . La question d'autrui pose alors le problème de sa connaissance. À ce sujet, plusieurs conceptions de l'autre existent selon que le regard est philosophique, culturel ou religieux.
La liberté d'expression et d'information constituent les piliers d'une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées – nécessaire à l'innovation – et renforcent la responsabilité et la transparence.
La première proclamation de la liberté d'expression date de 1776, date à laquelle les Etats-Unis adoptent leur Constitution. En France, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 reprendra ce droit fondamental, qui relève de valeurs aussi bien laïques que démocratiques.
Introduction : Généralement, « autrui » désigne tout autre être humain que moi, l'autre moi, quel qu'il soit, qui qu'il soit, sans préférence particulière, qu'elle soit culturelle, sexuelle etc.
Connaître autrui impliquerait qu'on ressente ce qu'il ressent, qu'on sache ce qu'il pense, bref, qu'on fasse une expérience interne de sa propre subjectivité, ce qui est impossible. On ne peut tout au plus que deviner, faire des hypothèses qui ne livrent que des probabilités.
Lorsque autrui enfreint une loi, qu'elle soit politique, sociale, morale, il devient une menace pour les autres et pour lui-même. Il peut ainsi nuire à la société dans son intégralité car il remet en cause la liberté de chacun, elle-même dépendant du respect de la loi par soi et par tous.
La liberté est alors l'absence d'obstacles. Or, autrui peut lui-même être présenté comme une certaine forme d'obstacle, puisque il m'empêche, indirectement, de faire tout ce que je veux. Il semble alors légitime de s'interroger sur la véritable valeur d'autrui quant à sa relation avec la liberté.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Tout le drame humain tient au fait que l'autre nous est tout aussi indispensable qu'il est souvent importun. L'homme ne peut exister sans les autres, mais la coexistence a souvent pour effet l'exploitation des uns par les autres. C'est le constat de Marx et de Rousseau.
Chacun admet que la science et l'opinion individuelle diffèrent en qualité, parce que la première démontre là où la seconde ne fait qu'affirmer ; que la science vise l'objectivité tandis que l'opinion se fonde sur la seule impression subjective. Cette différence….
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
L'expression d'une opinion comprend une part d'objectivité (les faits, les actions sont rapportés directement) mais aussi une part de subjectivité (l'expression d'un jugement sur ces faits, ces actions). Cette modalisation du discours peut prendre des formes extrêmement variées.