État d'une chose qui est perfectible, qui peut être améliorée.
perfectible adj. Qui peut se perfectionner.
1) L'évidente perfectibilité de l'homme
Il s'agit de la capacité qu'a l'homme de s'améliorer au cours du temps. Rousseau considère qu'il s'agit d'une autre spécificité de l'homme, à côté de la liberté. Mais ce qui est particulier à cette faculté, c'est qu'elle est, pour sa part, absolument indéniable.
La perfectibilité définit l'homme moderne. L'humain s'éprouve non pas comme une donnée de nature, mais comme un être se créant au fil du temps et n'ayant d'autre fin que lui-même. D'où le rêve d'une émancipation à l'égard des limites de la condition.
La perfectibilité explique l'évolution de l'homme.
La connotation du terme n'est donc pas laudative, mais plutôt neutre. Sans doute voulue par le créateur, la perfectibilité signifie que l'homme est ouvert et disponible au changement.
La non- nature humaine est une nature ouverte.
- La perfectibilité constitue ainsi l'homme comme l'être dont la nature est de transformer la nature en lui (éducation) et hors de lui (travail).
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
Selon Nietzsche, l'homme est déterminé par son corps, car l'homme est soumis à ses passions, à ses pulsions, à ses instincts. Il s'agit d'un déterminisme d'ordre biologique. La conscience n'est qu'une anecdote, un détail – voire une erreur de l'évolution.
En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l'Inconscient) et la société (grâce à l'éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L'Homme semble donc s'illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement.
Pour l'être humain primitif, toute forme perçue possède une âme qui lui est propre. Il vit ainsi dans un monde dont il est très solidaire et y participe au même titre que l'animal, l'arbre ou la pierre. À l'opposé, dans une société traditionnelle, l'humain est unique et séparé du reste du vivant.
Les idées de Jean-Jacques Rousseau. L'œuvre de Jean-Jacques Rousseau est consacrée à la compréhension des conditions morales et politiques (la vie en commun) de la vie humaine. Rousseau avait une passion pour la liberté, la justice, il avait le goût de la vertu et le mépris de la richesse.
Dans Du contrat social, Rousseau établit qu'une bonne organisation sociale repose sur un pacte garantissant l'égalité et la liberté entre les citoyens. Ce pacte est contracté entre tous les participants, c'est-à-dire l'ensemble exhaustif des citoyens.
La liberté a pour Rousseau une dimension métaphysique.
Le libre arbitre est conçu une donnée immédiate de la conscience. L'homme s'éprouve spontanément comme libre de ses actions et responsable de ses choix, et il l'est d'autant plus qu'il possède en lui la capacité d'évoluer, la perfectibilité.
1. État de ce qui est parfait. Synonyme : achèvement, excellence, fignolage, fini, transcendance.
Synonyme : admirable, adorable, angélique, divin, excellent, exemplaire, idyllique, impeccable, inattaquable, incomparable, irréprochable, magnifique, merveilleux, réussi, suprême, unique. – Littéraire : nonpareil, souverain.
Du latin eloquens, « qui parle bien », l'adjectif éloquent s'attache à la qualité du discours. Il est très utile pour saluer l'aisance avec laquelle une personne s'exprime. Quelqu'un d'éloquent saura captiver son auditoire tant par le fond que par la forme.
Peut-on considérer que si tous les êtres humains qui m'entourent se trouvaient dans une cage et que moi je me situe en dehors, seul, je suis libre ? La réponse est non. L'être humain est un être social et a donc besoin des autres. Sa liberté individuelle n'a de sens que si elle s'appuie sur une liberté collective.
L'homme libre est en accord avec lui-même et sait ce qu'il veut, par opposition à l'homme aliéné qui ne sait pas ce qu'il veut et ne se reconnaît pas dans ses actes. Pour Bergson, l'acte libre n'est pas nécessairement celui qui est le plus réfléchi, ou dont les motifs sont les plus rationnels.
Qu'il se questionne ou non, l'homme cherche à procréer, travaille à la protection et l'éducation de sa descendance, veut se sentir utile, cherche à repousser la souffrance et la mort, et à accéder à une existence supérieure (sociale ou religieuse).
Être seul permet à notre cerveau de se recharger
Nos cerveaux ont besoin d'équilibre. Alors que les interactions sociales sont cruciales pour certains domaines de l'activité cérébrale, le temps seul est nécessaire pour que notre cerveau se détende et se recharge.
Donc, un homme gynophile est un homme qui aime les femmes (homme hétérosexuel), alors qu'un homme androphile est un homme qui aime les hommes (homme gay). Pour être complet, une lesbienne est une femme gynophile. Une femme gynophile transsexuelle est une femme transsexuelle dont la préférence sexuelle est les femmes.
Voltaire, le plus mondain des philosophes, courtisan à l'aise en société, vivante incarnation de son siècle, et Rousseau le misanthrope qui cultive la solitude jusqu'à la folie de la persécution, se faisant gloire d'être pauvre et roturier : tout oppose les deux hommes.
Pour Rousseau, il y a en effet trois éducations : celle qui vient de la nature (« le développement interne de nos facultés et de nos organes »), celle qui vient des hommes et celle qui vient des choses (« l'acquis de notre propre expérience sur les objets »).
Rousseau, définit la liberté non comme un pouvoir illimité de chaque individu, mais comme le pouvoir de chacun en tant qu'il vit avec d'autres au sein de la cité dont il est membre. La liberté du citoyen ne peut alors se penser sans référence au Droit.