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Les cellules sont considérées comme « précancéreuses » et comportent un risque d'évolution si elles ne sont pas détectées et traitées à ce stade. Elles peuvent alors aboutir à une forme précoce de cancer du col de l'utérus appelée carcinome in situ, qui reste localisée aux zones superficielles de l'épithélium.
"Les lésions précancéreuses correspondent à des modifications des cellules de l'épithélium du col de l'utérus, autrement dit du tissu qui le recouvre. Ces lésions ont la particularité de pouvoir évoluer vers un cancer" explique le Dr Elisabeth Paganelli, gynécologue médicale à Tours et Secrétaire Générale du SYNGOF.
La conisation consiste à retirer par une intervention chirurgicale une partie du col de l'utérus. Elle est pratiquée en cas de lésion intra-épithéliale sévère, et parfois en cas de carcinome in situ. L'intervention permet de confirmer le type exact de lésion du col et son étendue.
Une « lésion de bas grade » ou « CIN 1 » (néoplasie cervicale intra épithéliale de grade 1) ou « LSIL » (low-grade squamous intraepithelial lesions) ou « lésion malpighienne intra épithéliale de bas grade » est une transformation des cellules du 1/3 le plus superficiel du tissu recouvrant le col de l'utérus.
La conisation consiste à enlever chirurgicalement une portion du col utérin. Elle est réalisée le plus souvent devant l'existence d'anomalies du col appelées "dysplasie". En l'absence de traitement, ces lésions peuvent évoluer, après plusieurs années, vers un véritable cancer du col de l'utérus.
La biopsie permet de détecter assez tôt la présence d'éventuelles lésions, pour pouvoir les retirer avant qu'elles ne se transforment en cancer.
En cas d'infection à HPV, vous pouvez continuer à avoir des rapports sexuels. L'infection à HPV est très fréquente et le plus souvent transitoire. La plupart du temps, le système immunitaire permet d'éliminer spontanément ces virus et les infections sont sans conséquence.
Il y a deux moyens efficaces pour prévenir le cancer du col de l'utérus : le frottis de dépistage qui va détecter des cellules pré-cancéreuses du col ou la présence du virus HPV et la vaccination contre les papillomavirus humains.
Le cancer du col de l'utérus est principalement dû à une infection persistante, d'une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
Tumeurs cancéreuses
La tumeur est cancéreuse quand : elle envahit les tissus voisins; certaines cellules peuvent s'en détacher et circuler dans le sang ou le système lymphatique pour se propager aux ganglions lymphatiques et à des parties du corps éloignées.
Un frottis présentant des lésions de bas grade : ce sont des anomalies légères et peut-être provisoires. Le gynécologue choisira de réaliser une colposcopie ou d'attendre 6 mois avant de faire un nouveau frottis, qui pourra être normal ou anormal.
Frottis évocateur d'une lésion de bas grade : représente 1 à 2 % des frottis. Cette situation veut signifier que les cytologistes voient des légères anomalies des cellules qui évoquent la possibilité d'une infection à HPV ou d'une dysplasie légère (CIN1 ou Cervical Intra épithélial Neoplasia de grade 1).
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l'utérus et 1000 femmes en meurent. Le cancer du col de l'utérus est attribuable dans la grande majorité des cas à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV) à haut-risque, infection très fréquente, transmissible par contact sexuel.
Une chirurgie par colpohystérectomie élargie est la chirurgie la plus souvent envisagée dans le cadre des traitements du cancer du col de l'utérus de stade 1. Cette intervention consiste à retirer l'utérus en totalité, le tiers supérieur du vagin, les paramètres, les ovaires et les ganglions lymphatiques pelviens.
Papillomavirus humain : plusieurs cancers possibles
Cette dernière peut aussi entraîner le cancer du vagin. Des saignements anormaux (en dehors des règles ou après la ménopause), des douleurs lors des relations sexuelles et des difficultés à uriner doivent vous pousser à consulter rapidement un gynécologue.
Les HPV à haut risque cancérogène qu'on appelle aussi oncogènes (HPV 16, 18, 31, 33, 45, 52, 58 et en particulier les HPV 16 et 18). Ils peuvent provoquer le développement de lésions précancéreuses qui peuvent évoluer au bout de plusieurs années voir dizaines d'années en cancers.
Les papillomavirus humains (HPV) se transmettent habituellement par contact direct de peau à peau et, dans les infections génitales, le plus souvent, mais pas exclusivement, lors de rapports sexuels avec pénétration.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et.
Pour que le frottis soit de qualité « satisfaisante », il doit porter sur la zone de jonction pavimento-cylindrique. Il s'agit de la zone de jonction entre deux épithéliums (tissus).
Comment savoir si j'ai un papillomavirus (HPV) à risque ? Le papillomavirus à risque étant asymptomatique, la seule façon de dépister précocement les lésions induites est de faire faire régulièrement, chez son gynécologue ou médecin traitant, un prélèvement cervico-utérin appelé "frottis".