Le ratio de levier (en anglais seulement) indique la capacité des capitaux propres à couvrir la totalité de l'encours de la dette. Le total du passif comprend les obligations à court et à long terme. Le total des capitaux propres est défini comme le total de l'actif moins le total du passif.
Effet de levier : calcul ou formule
L'effet de levier se calcule en mettant en rapport le taux de rentabilité de l'actif économique après impôt et le coût de la dette. Plusieurs formules peuvent être appliquées, par exemple : effet de levier = (résultat d'exploitation - impôt - dette financière) / capitaux propres.
L'interprétation du résultat est assez simple : Si l'effet de levier est positif : Utiliser l'endettement est pertinent pour améliorer la rentabilité financière. Si l'effet de levier est négatif : L'endettement aura un effet négatif sur la rentabilité.
Son seuil est fixé à 3% mais à la différence du ratio de solvabilité, son calcul se base sur l'ensemble des engagements (bilan et hors bilan), avec au numérateur les fonds propres Tier 1. Ainsi, une banque ne peut pas engager plus de 33 fois ses fonds propres.
L'effet de levier est le montant de la dette qu'une entreprise détient dans sa combinaison de dette et de capital-actions (structure financière). Une entreprise dont le niveau de dette dépasse la moyenne de son industrie bénéficie d'un effet de levier élevé.
Choisir un effet de levier approprié
Un trader doit allouer une part raisonnable de son capital par trade et devrait limiter son risque à 1% ou 2% de son capital total pour chaque opération prise sur le marché.
Le levier peut avoir différentes valeurs. Il existe des effets de levier relativement faible tels que 1 :5, 1 :10 et 1 :20. Ainsi un effet de levier 1 :5 signifie que les gains ou les pertes seront multipliés par 5.
Ce ratio permet, théoriquement, de mesurer la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes avec ses capitaux propres en cas de baisse de l'activité ou tout autre problème. L'interprétation du ratio, qui s'exprime en pourcentage, est assez basique : plus il est haut, plus le risque est grand.
En effet, la réforme Bâle 4 vise à définir des règles de calcul des risques plus strictes qui tendent à préciser les exigences minimales en matière de fonds propres et, surtout, à réduire les disparités d'un établissement ou d'un pays à un autre.
Dans le cadre d'un LBO, on distingue 4 effets de levier : financier, fiscal, juridique et social.
L'effet de levier financier
Un levier financier de 2 signifie qu'il existe deux euros de dettes financières (endettement net) pour un euro de capitaux propres (capital & réserves). La dette financière procure un « levier » en permettant de financer des actifs pour un montant supérieur aux apports des actionnaires.
La relation de l'effet de levier financier permet de disposer d'un schéma explicatif qui conduit à analyser l'évolution du taux de rentabilité des capitaux propres en fonction de deux facteurs principaux : le taux de rentabilité économique et le recours à l'endettement.
Il faut s'endetter pour s'enrichir !
C'est tout l'intérêt du financement immobilier. Une règle de base que tout investisseur devrait garder à l'esprit. Pour profiter au maximum des bénéfices de l'effet de levier bancaire et se constituer un solide patrimoine immobilier et financier.
Le seuil de rentabilité correspond au niveau de chiffre d'affaires au-delà duquel l'entreprise commence à réaliser un bénéfice.
La formule de levier d'exploitation est utilisée pour calculer le seuil de rentabilité d'une entreprise et aider à fixer des prix de vente appropriés pour couvrir tous les coûts et générer un profit.
L'effet de levier (ou LBO) pour financer sa création d'entreprise. Dans une opération de LBO, l'effet levier est utilisé en comptabilité pour exprimer l'impact positif ou négatif que peut avoir une dette ou l'apport de capitaux externes sur la rentabilité des capitaux propres d'une entreprise.
Historique du comité de Bâle
On l'appelle ratio de Bâle I (ou ratio Cooke) : Ce ratio se mesurait en comparant le niveau des engagements d'une banque (crédits et autres placements) au montant de ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et profits de la banque). Il était égal à 8 %.
Les normes Bâle II (le second accord de Bâle) constituent un dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit ou de contrepartie et les exigences, pour garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidarité financière.
Les accords de Bâle I introduisent les principes règlementaires du ratio de solvabilité Basé essentiellement sur le ratio Cooke, le cadre Bâle I définissait les exigences minimales des fonds propres par rapport à l'ensemble des encours de crédit accordés par une institution financière.
De façon générale, un taux d'endettement idéal serait inférieur à 100 % ; dans ce cas, l'entreprise se finance au maximum avec 50 % de dettes financières, et n'est donc pas trop dépendante de ses créanciers.
Un ratio d'endettement élevé signifie que l'entreprise a une dépendance importante aux financements extérieurs. De manière très générale, un ratio supérieur à 200% est considéré comme élevé.
Un gearing inférieur à 50 % est considéré comme un avantage puisqu'une entreprise peu endettée dispose d'une marge de manœuvre supplémentaire si elle a besoin d'un financement et que les créanciers ne menacent pas son indépendance.
Par exemple, si vous investissez 1 000 € et que le broker vous promet un effet de levier de 20, il misera 20 000 € pour vous. Sauf qu'en cas de baisse de 10 % du cours de l'actif, vous perdrez 2 000 alors que vous n'en aurez investi que 1 000.
Un lot est un groupe normalisé d'actifs qui est tradé à la place d'un seul d'actif. Souvent, investir sur un seul actif à la fois n'est pas viable à cause de sa valeur réelle. Dans ce cas-là, les traders utilisent des lots : plusieurs actifs que l'on achète et vend ensemble lors de transactions.