Le bloc de branche est un type de blocage de la conduction qui engage une interruption partielle ou complète du flux des impulsions électriques à travers les branches droite ou gauche.
Existe t-il un traitement ? Aucun traitement n'est nécessaire dans la très grande majorité des cas puisqu'il ne s'agit pas d'une maladie. Lorsque le bloc est associé à une maladie cardiaque, c'est le traitement même de cette maladie qu'il faut réaliser.
Le bloc cardiaque est un trouble du rythme cardiaque (une arythmie). Il s'agit d'un ralentissement ou de l'interruption du signal électrique des cavités supérieures du cœur (les oreillettes) vers les cavités inférieures (les ventricules).
Le bloc de branche se définit par la présence de QRS élargis sans anomalie de l'intervalle PR (PR régulier et de durée normale ≥0,12 seconde). Le bloc de branche est dit complet lorsque le QRS est supérieur à 0,12 seconde, et incomplet lorsqu'il est compris entre 0,09 et 0,12 seconde.
Si il y a une anomalie cardiaque, la nature de l'affection détermine alors la gravité du problème. Un bloc de branche gauche est généralement plus grave qu'un bloc de branche droit. L'apparition d'un bloc de branche gauche et droit simultanément augmente le risque de développer une affection grave.
Un bloc de branche gauche (BBG) est le plus souvent secondaire à une atteinte anatomique organique (lésion), mais il est parfois fonctionnel (cf. Aberration) ou réversible par un autre mécanisme (toxique, ischémique…)
On parle d'insuffisance cardiaque lorsque le cœur perd une partie de sa force musculaire et sa capacité de contraction normale ; il ne pompe plus suffisamment de sang pour permettre aux organes de recevoir assez d'oxygène et d'éléments nutritifs, essentiels à leur bon fonctionnement.
Rythme qui naît des cellules du nœud sinusal. Les impulsions sont transmises aux ventricules et responsables de leurs dépolarisations. C'est le rythme physiologique habituel car le nœud sinusal est le pacemaker physiologique dominant.
La fibrillation auriculaire se manifeste lorsque l'activité électrique devient irrégulière et cause des contractions rapides et désordonnées des oreillettes. Ces contractions anormales des oreillettes peuvent causer le pompage inefficace du sang dans tout le corps.
Situé dans la cloison des ventricules, ce faisceau est trop fin et trop court (quelques millimètres) pour être visible, même sur des examens d'imagerie moderne (échographie, scanner, IRM).
La tachycardie est une maladie qui fait battre le cœur trop vite. Un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. L'exercice physique, le stress ou la peur peuvent faire accélérer le cœur, mais c'est une réaction normale.
La BAV complet est souvent mal toléré hémodynamiquement; une perfusion de dopamine ou d'isoprénaline permet en général de rétablir la situation avant l'implantation d'une sonde de stimulation provisoire ou celle d'un stimulateur cardiaque définitif.
Les BAV sont définis sur des critères ECG. Le BAV I se caractérise par un intervalle PR > 200ms (5 petits carreaux), constant. Le BAV II Mobitz 1 se caractérise par un allongement progressif de l'intervalle PR jusqu'au blocage d'une onde P (onde P non suivie d'un complexe QRS).
Il y a 3 nerfs cardiaques parasympathiques (supérieur, moyen, inférieur) et 3 nerfs cardiaques orthosympathiques (supérieur, moyen, inférieur) par coté. Noeud sinusal (Keith et Flack) : c'est un centre rythmogène ou "pacemaker".
Si les palpitations s'avèrent la plupart du temps bénignes, elles peuvent être le symptôme d'une pathologie cardiaque sous-jacente et impliquent donc nécessairement la réalisation d'un bilan spécifique par un cardiologue rythmologue.
Un stimulateur cardiaque est un petit dispositif que l'on implante dans la poitrine d'un patient pour aider son cœur à battre normalement. Il est relié à des régions précises du cœur à l'aide de petits fils appelés « sondes ».
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Bien que la majorité des arythmies ne se guérissent pas, il est possible de les maîtriser avec un traitement adéquat. Le choix du traitement dépendra de plusieurs facteurs, dont le type d'arythmie et les symptômes associés.
Il s'agit de vérifier que l'ECG est bien rythmique et qu'il est en rythme sinusal : on analyse les complexes QRS en s'assurant que les caractères des intervalles R-R sont bien similaires. Et pour déterminer si l'ECG est en rythme sinusal, il suffit de vérifier la présence de l'onde P avant chaque complexe QRS.
On estime que chez l'adulte, au repos, une fréquence cardiaque normale est comprise entre 60 et 100 battements par minute (bpm). Elle est légèrement plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Le cœur des enfants bat plus rapidement : chez le nouveau-né, entre 120 et 160 fois par minute !
On entend par asystolie un arrêt de l'action mécanique et électrique du cœur qui, non-traitée, conduit à la mort en quelques minutes. L'asystolie peut être reconnue par une ligne plate sur l'ECG. D'autres symptômes sont l'absence de mouvements du cœur sur un échographie et l'absence de pouls.
Essoufflement, fatigue, œdème et prise de poids doivent alerter. La première difficulté réside dans le diagnostic. Florence Beauvais rappelle que quatre signes doivent alerter. Pour s'en souvenir, un acronyme : EPOF, pour essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue.
Infarctus du myocarde (IDM)