Qu'est-ce qu'un compte bancaire indivis (ou compte en indivision) ? Il s'agit d'un compte bancaire collectif sur lequel les opérations réalisées doivent être approuvées par vous même et tous les autres cotitulaires. Nous vous indiquons les règles à connaître pour ouvrir, gérer et fermer ce type de compte.
Le compte indivis, appelé aussi compte en indivision, est un compte bancaire appartenant à plusieurs cotitulaires, sur lequel toutes les opérations (retrait, dépôt…) doivent être validées par tous les cotitulaires.
À la différence d'un compte joint, sur lequel les cotitulaires disposent chacun du droit d'effectuer des opérations en toute liberté, le compte indivis se caractérise par des règles de gestion beaucoup plus rigoureuses : toute opération, y compris un simple retrait ou un dépôt, est soumise à l'approbation expresse de ...
Comment un compte bancaire indivis peut-il être fermé ? Le compte peut être clos à l'initiative de la banque [25] en respectant un préavis de 2 mois et sans motif. Cette situation arrive notamment lorsque, dans une succession, l'indivision entre les héritiers [3] prend fin.
Toute personne qui gère un bien indivis doit tenir un état ou compte des revenus perçus ainsi que des frais exposés pour l'indivision qui est à la disposition des indivisaires. Ainsi, ce compte comprend toutes les recettes et dépenses relatives à la gestion du ou des biens indivis.
En effet, les charges liées à l'entretien et à la conservation du bien constituent une dette générale de l'indivision et doit donc être supportée par tous les indivisaires. Ces dépenses doivent être remboursée, quelle que soit leur importance.
Chaque indivisaire doit payer sa part de la taxe foncière, en fonction de sa part dans l'indivision. Les indivisaires ne sont pas solidaires : Personne liée à un ou plusieurs autres débiteurs par un lien juridique qui engage chacun à payer la totalité des sommes dues.
C'est le notaire qui s'occupe de la succession qui pourra de débloquer le compte après un décès : celui-ci sera en contact avec la banque du défunt. Le notaire devra rédiger et délivrer l'acte notarié afin de débloquer les comptes.
Il faut donc prévoir des frais de notaire (droits d'enregistrement et émoluments), qui varient selon les professionnels, mais avoisinent les 5 à 8 %.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
Sortie de l'indivision : la durée du partage amiable
L'indivisaire qui en fait la demande devra obtenir l'accord de tous les autres propriétaires. En cas d'acceptation unanime, le notaire dispose alors d'un délai de six mois pour opérer le partage.
Que devient le compte joint en cas de décès ? En règle générale, le compte joint n'est pas bloqué suite au décès de l'un des cotitulaires. Le ou les cotitulaires survivants peuvent continuer d'utiliser le compte joint.
« Mme » pour « madame » : « Mme Durand se rend au marché. » « Mmes » pour « mesdames », qui est le pluriel de « Madame » : « Mmes Martin et Loiseau sont arrivées au dîner en avance. » « M. » pour « monsieur »: « M. Le Président »
Les inconvénients de l'indivision
En outre, chacun des indivisaires est tenu de régler les dettes de l'indivision (impôts ou travaux), à proportion de sa quote-part. Il est toutefois possible d'atténuer cette insécurité grâce à la signature d'une convention.
Après un décès, le patrimoine du défunt est en indivision, s'il y a plusieurs héritiers. Cela signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives ne soient matériellement individualisées. Les biens composant l'indivision sont appelés biens indivis.
Pourquoi acheter en indivision ? L'indivision apparaît comme la solution la plus facile pour acheter un bien à plusieurs. Bien entendu, ce n'est pas la seule (il est possible d'opter pour des formules plus spécifiques comme la SCI par exemple), mais c'est de loin la moins contraignante.
Comment déclarer l'occupation d'un bien immobilier en indivision (impôts 2023) ? La déclaration d'occupation des biens immobiliers imposée en 2023 se fait en ligne sur l'espace personnel de l'un des indivisaires. Une seule déclaration suffit pour un même logement.
Si les indivisaires souhaitent tous mettre fin à l'indivision et partager, alors, comme en matière de vente classique, un acte de vente sera signé devant notaire avec l'acquéreur. En cas de blocage, un indivisaire peut saisir seul le Tribunal pour sortir de l'indivision.
La majorité des 2/3 des droits indivis et la majorité des 2/3 des héritiers sont parfois différentes. Exemple : S'il y a 4 indivisaires à parts égales, l'accord de 3 d'entre eux est requis. Par contre, si l'un des 4 détient la moitié des droits, les 3 autres se partagent l'autre moitié à parts égales (16,66 % chacun).
En cas de décès d'un proche, vérifiez si le défunt avait souscrit un contrat pour prendre en charge les frais d'obsèques. Si ce n'est pas le cas, ils vous incombent en tant qu'héritier. Vous pourrez ensuite demander un remboursement sur la succession ou aux autres héritiers.
Il varie entre 200 euros et 25 000 euros selon les établissements. Certaines banques réclament aussi des frais pour la clôture des comptes des enfants décédés.
Livret A et frais d'obsèques
Ils entrent dans le passif successoral, et sont ainsi déductibles de la succession.
L'article 815 du Code civil détaille l'un des droits les plus importants de l'indivision. Ainsi, aucun indivisaire ne peut être contraint de demeurer dans l'indivision et que le partage des biens indivis pourra toujours être provoqué. C'est un droit absolu, imprescriptible et impératif.
Prenons un exemple
Supposons que vous souhaitez partager un bien indivis dont la valeur s'élève à 500 000 euros, comportant un passif de 90 000 euros. Le droit de partage à régler sera de : (500 000 – 90 000) x 2,50 %, soit 10 250 euros.
La taxe foncière dans une succession en cours de règlement doit être payée par la succession, autrement dit par les héritiers, même si elle est établie au nom du défunt. Le paiement est effectué soit par le notaire chargé de la succession, soit directement par les héritiers.