L'hystérosalpingographie est une radiographie de la matrice et des trompes après injection d'un produit de contraste. Cet examen permet de mettre en évidence des pathologies utérines intracavitaires (polype, fibrome, synéchie, restes placentaires, malformation utérine) et de vérifier la perméabilité des trompes.
L'examen se déroule en position gynécologique, avec la vessie vide de préférence, sous un appareil de radiographie, comme pour une radio du bassin. Le médecin introduit un spéculum dans le vagin, puis une sonde dans le col de l'utérus, avec laquelle est injecté le produit de contraste.
L'hystérosalpingographie est réalisée si possible avant la date présumée de l'ovulation, donc généralement entre le 5 ème et 12 ème jour du cycle. Cet examen est à éviter pendant la grossesse, dès lors un test de grossesse est réalisé la veille ou le jour-même.
POURQUOI EST-ELLE PRESCRITE ? Elle permet d'évaluer principalement la perméabilité des trompes (si les trompes sont bouchées ou pas). L'hystérographie est un complément de l'échographie qui elle étudie mal la cavité utérine et les trompes. L'obstruction tubaire (trompes bouchées) est une des causes d'infertilité.
- Une obstruction partielle rend la fécondation difficile, mais pas impossible. Autrement dit, une grossesse peut avoir lieu, mais cela peut prendre plus de temps que d'habitude.
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Il n'existe aucun moyen médicamenteux de "déboucher" les trompes ; seule la chirurgie ou plastie tubaire peut être efficace.
Les premières minutes après l'hystérosalpingographie peuvent être douloureuses et nécessitent de rester allongée. Des anti-douleurs peuvent être administrés préalablement ou après l'examen. L'examen s'accompagne fréquemment de petites pertes sanguines pouvant durant de 1 à 7 jours.
La plupart du temps, l'obstruction des trompes n'entraîne aucun symptôme. Elle est souvent découverte de manière fortuite, lors d'un bilan de fertilité ou au cours d'une consultation pour grossesse extra-utérine.
Lorsque les trompes sont bouchées et que le médecin insiste pour faire passer le produit (il arrive que l'on parvienne à déboucher une trompe lors de cet examen) cela peut déclencher des douleurs.
Dans certains cas, l'hystérosalpingographie est associée à un cathétérisme tubaire. Il s'agit d'une hystérosalpingographie sélective, dont le but est d'essayer de désobstruer les trompes à l'aide d'un petit cathéter introduit lors de l'examen.
Il faudra s'assurer de l'absence de grossesse par un test sanguin à réaliser 48 heures avant votre passage dans notre centre et dont les résultats seront à apporter le jour J. Il est également nécessaire de ne pas avoir de rapport sexuel non protégé entre la prise de sang et le jour de l'examen.
L'hystérosalpingographie est un examen radiographique permettant d'observer l'utérus (= hystéro) et les trompes de Fallope (= salpingo) grâce à un produit de constate, opaque aux rayons X, injecté dans la cavité utérine. L'utérus et les trompes de Fallope font partie de l'appareil génital féminin.
Le seul examen du bilan de fertilité est réalisé dans l'élan de l'entretien préalable. Il consiste à examiner les ovaires (ainsi que l'utérus et ses trompes) grâce à une échographie endovaginale d'une durée d'environ 30 minutes.
L'échographie pelvienne est un examen ciblé de la sphère génitale féminine : utérus, ovaires et trompes. Il permet l'analyse morphologique et la recherche de pathologies : de l'utérus, du muscle utérin ou myomètre, de la cavité utérine et du tissu qui la recouvre (endomètre).
Causes. Les problèmes des trompes de Fallope sont dus à des affections qui obstruent ou endommagent les trompes, y compris : Infections pelviennes (telle qu'une maladie pelvienne inflammatoire.
L'insuffisance ovarienne est une des causes importantes, qui est de plus en plus fréquente. Ensuite, il y a les problèmes de trompes bouchées, la première cause en étant les infections génitales de type Chlamydia non traitées. Enfin, on trouve l'endométriose, qui touche à peu prés 10 % des femmes.
Dans de nombreux cas, la salpingite passe inaperçue et le diagnostic est fait tardivement lors d'un bilan de stérilité. Dans d'autres cas, la maladie se manifeste par des symptômes aigus (douleurs du bas-ventre, pertes vaginales, fièvre…) Une prise en charge médicale urgente est alors nécessaire.
La prescription d'antibiotiques avant une hystéroscopie diagnostique n'est pas recommandée; elle n'est pas non plus nécessaire après cet examen. Cette prescription est réalisée de façon systématique dans certaines situations.
Le gynécologue qui adresse la patiente en radiologie peut prescrire : + Un antispasmodique. + Une antibiothérapie prophylactique.
L'hystérosalpingographie est une radiographie de l'utérus et des trompes de Fallope. Elle consiste à introduire par le vagin un produit opaque aux rayons X dans la cavité utérine et à prendre plusieurs clichés radiologiques. L'examen commence par un examen gynécologique.
Le traitement repose sur des antibiotiques administrés pendant 10 jours à 3 semaines en fonction des résultats de l'antibiogramme, toujours pratiqué. Des anti-inflammatoires sont souvent associés. En cas d'infection par Chlamydia trachomatis, le traitement doit être prolongé 6 semaines.
Si la trompe est très peu abimée et qu'elle présente une toute petite adhérence, le fait de mettre sous pression avec le liquide de l'hystérosapingographie peut suffire à la déboucher, et souvent une grossesse survient dans le mois suivant l'examen", observe le Dr Mauricette Sebaoun.