Le Master équivaut au diplôme finalisant le"deuxième cycle des études de l'enseignement supérieur. Pour obtenir ce diplôme, la personne étudiante doit acquérir 90 crédits ECTS correspondant à 3 semestres d'études à plein temps* ou, pour certaines filières, 120 crédits ECTS correspondant à 4 semestres à plein temps*.
La Conférence universitaire suisse (CUS) a édicté des règles assez précises à la fin de l'année dernière. Et depuis le mois de juin, les universités sont prêtes à les appliquer. En résumé, «les licences et les anciens diplômes sont équivalents à un master», a décidé la CUS.
Les universités délivrent des diplômes nationaux avec le grade et les crédits (ECTS) correspondants : licence (L) : bac + 3, 180 crédits ; master (M) : bac + 5, 120 crédits ; doctorat (D) : bac + 8, 180 crédits.
En Suisse, la plupart des Masters sont accessibles sans condition aux titulaires d'un Bachelor d'une université suisse dans la même branche d'études. Il existe toutefois aussi des Masters spécialisés, qui posent d'autres conditions : notes élevées, lettres de recommandation... Et admettent un nombre limité d'étudiants.
Le bachelor est un cursus post-bac court en trois ans, parfois quatre ans. Le master, quant à lui, dure deux ans. Il s'adresse à des étudiants souhaitant se spécialiser après un premier cycle d'études pour arriver à un bac+5. D'ailleurs, il est possible pour un diplômé de bachelor de poursuivre ses études en master.
Véritables tremplins vers le monde professionnel, les formations Post-master (bac+6) permettent aux étudiants de compléter leurs cursus par des compétences pointues et recherchées par les entreprises.
Le doctorat est le diplôme universitaire le plus élevé ! Alors que la grande majorité des étudiants s'arrêtent après un Master une minorité d'étudiants préfèrent continuer leurs études pour s'orienter vers la recherche ou l'enseignement.
Les détentrices et détenteurs d'un Master gagnent en moyenne 130'000 CHF. Les responsables de dossiers gagnent environ 90'000 CHF et les cadres haut-placés 141'000 CHF.
Pour accéder aux études supérieures en Suisse (ou degré tertiaire) en étant français, il faut être titulaire d'un baccalauréat général avec une moyenne de 12/20 pour les hautes écoles universitaires ou de 14/20 pour les écoles polytechniques de Lausanne et de Zurich.
Compter environ entre 15 000 à 24 000 euros par an pour vos frais sur place. Pour plus d'infos, rendez-vous sur « Le budget pour étudier un an en Suisse ».
Le salaire d'un bac +5 en fonction du secteur d'activité
Arrivent en tête de peloton les professions juridiques et comptables, avec un salaire médian de 3 300 € mensuels bruts. Les secteurs de la banque, de l'assurance et de la pharmaceutique suivent de près, avec des salaires bruts mensuels d'environ 3 280 €.
Niveau VI et V bis : sortie en cours de collège ou avant le CAP ou le BEP ; niveau V CAP-BEP ; niveau IV : Bac ou équivalent ; niveau III ; bac+2 ; niveau II Bac+3/Licence ou Bac+4/Maîtrise ou équivalent ; niveau I Bac+5/Master 2/doctorat...
Ingénierie : une forte pression
Annabelle Bruns, 24 ans, est en master d'ingénierie environnementale à l'École supérieure polytechnique de Rhénanie-Westphalie d'Aix-la-Chapelle.
Quelle est la valeur des diplômes universitaires suisses dans le reste de l'Europe ? Grâce aux accords bilatéraux, la plupart des diplômes sont aujourd'hui reconnus.
Si vous souhaitez exercer une profession réglementée en Suisse, vous devez faire reconnaître votre diplôme étranger pour pouvoir travailler. Si la profession n'est pas réglementée, aucune reconnaissance n'est nécessaire et vous pouvez travailler en Suisse avec votre diplôme étranger.
Reconnaissance du Baccalauréat français en Suisse
Les Universités suisses exigent des étudiants un diplôme de maturité fédérale reconnu ou un diplôme étranger jugé équivalent. La reconnaissance du baccalauréat général français pour l'admission varie selon l'université suisse considérée et la série (S, ES ou L).
Pour les citoyens étrangers Européens
Si vous faites partie de l'Union européenne, il n'est pas obligatoire de fournir un visa pour étudier en Suisse. La seule démarche nécessaire est de s'inscrire auprès des autorités locales de la ville d'accueil afin d'obtenir un permis de séjour.
Elle débute à 4 ans à l'école enfantine. À six ans, l'enfant entre ensuite à l'école primaire qui dure six ans. Puis débute le Secondaire I (également appelé Cycle d'orientation en Suisse romande) qui dure 3 ans.
Selon le Global Competitiveness Index, la Suisse est le 1er pays au monde pour la qualité de son enseignement supérieur. Avec une approche pédagogique innovante, axée sur l'apprentissage de l'autonomie, et des installations de pointe, il est vrai que le cadre est posé pour une expérience de grande qualité.
Ingénieur logiciel
Ces experts créent, par exemple, des logiciels de gestion des stocks, de comptabilité ou de traitement des images pour le compte des sociétés et des administrations. En Suisse, la rémunération moyenne d'un ingénieur logiciel est de 112 805 CHF par an.
Les secteurs d'activité les mieux rémunérés
Mais les commerciaux spécialisés dans le secteur de la chimie et de la parapharmacie gagnent CHF 80 000. La formation professionnelle, les télécoms et les transports rémunèrent leur force commerciale à hauteur de CHF 68 000.
Pour les résidents étrangers (permis de travail suisse B, L et C), le salaire moyen des personnes occupant les postes les plus qualifiés est d'un peu plus de 12 750 francs suisses, et de 4 150 francs suisses pour les postes les moins qualifiés.
Le gaokao, l'examen le plus difficile du monde préparé par des millions d'étudiants chinois.
Pour obtenir un « bac plus 10 », les étudiants doivent généralement suivre une formation universitaire régulière, y compris l'obtention d'un baccalauréat (bac +3), d'une maîtrise (bac +5) et d'un doctorat (bac +8).
Les études les plus difficiles en France peuvent varier en fonction des critères évoqués précédemment, toutefois voici une liste des études considérées comme les plus difficiles selon différents classements : Médecine. Droit. Mathématiques.