Traduit de l'anglais-
Locution nominale
(Esclavagisme) Esclave fugitif de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes à l'époque coloniale et se réfugiant en forêt.
Le marronnage est, à l'époque coloniale, la fuite d'un esclave hors de la propriété de son maître en Amérique, aux Antilles ou dans les Mascareignes. Le fugitif lui-même était appelé marron ou nègre marron, negmarron, voire cimarron (d'après cimarrón, le terme espagnol d'origine).
Le marronnage est, selon le Code noir, puni par la mutilation puis par la mort à la troisième récidive.
Il suggère la contestation ouverte d'un ordre social, économique et politique qui promeut la recherche de profits. Le marron- nage est bien la forme la plus expressive de la protestation des esclaves contre leur ins- trumentalisation. Il est consubstantiel à la liberté et renvoie à des valeurs de primauté de l'être.
Le marronnage, première forme de révolte contre l'esclavage. Le grand marronnage fut largement utilisé par les esclaves pour contester leur asservissement et affirmer leur liberté.
Ces marrons légendaires symbolisent la quête de la liberté, la résistance à l'esclavage. Cependant, le nom des femmes qui les accompagnaient est resté caché dans l'ombre de ces grands marrons. Leurs noms flottent pourtant sur les sommets de l'île : Héva, Raharianne, Marianne, Sarlave, Simangalove.
L'esclavage de type colonial apparaît au milieu du XV e siècle, lorsque les Portugais, sous la direction d'Henri le Navigateur, capturent ou achètent des captifs africains pour les déporter vers leurs colonies de Madère et du Cap Vert, à l'imitation du système déjà en place dans l'Empire Ottoman.
Les rescapés débarqués dans la colonie naissante sont maintenant considérés comme les premiers esclaves africains en Amérique du Nord. Photo: Image de la Bibliothèque du Congrès américain Schéma décrivant la configuration à bord d'un négrier britannique en vertu de la loi réglementant le commerce des esclaves de 1788.
Le propriétaire d'un esclave est quant à lui appelé maître. Défini comme un « outil animé » par Aristote, l'esclave se distingue du serf, du captif ou du forçat (conditions voisines dans l'exploitation) par l'absence d'une personnalité juridique propre.
On raconte qu'en novembre 1663 le capitaine Louis Payen débarqua à l'île avec un Français, sept Malgaches et trois femmes noires. Or, les Malgaches et les femmes noires s'enfuirent aussitôt dans les montagnes: ce furent les premiers noirs déserteurs, appelés marrons.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le marronnage est le terme utilisé pour définir la fuite des esclaves, alors surnommés Marrons, dans les Antilles et à La Réunion notamment. Si le marronnage n'est pas spécifique à La Réunion, il reste l'un des fondements du métissage et du peuplement de l'île.
Les premiers chefs de l'insurrection étaient tous créoles, les cochers Boukman et Jean-François, le raffineur Biassou, le domestique Jeannot, de même que le libre Toussaint Bréda, par la suite. Parmi eux, aucun chef de bande marronne, ni aucun chef bossale, ni non plus de prêtre vodou venu du marronnage.
En face des ruines du palais présidentiel, au Champ-de-Mars, s'érige la statue du Marron inconnu. Ce monument historique porte la signature de l'architecte haïtien Albert Mangonès.
Connue aussi sous les noms de Moïse noire, Grand-mère Moïse, ou encore Moïse du peuple Noir, Harriet Tubman fut une combattante de la liberté Afro-Américaine. Étant une esclave évadée, elle travailla comme ouvrière agricole, bûcheronne, blanchisseuse, infirmière, et cuisinière.
Les derniers pays à avoir officiellement interdit l'esclavage ont été l'Arabie saoudite en 1962 et la Mauritanie en 1980. Aujourd'hui, il n'existe plus d'État qui autorise légalement l'esclavage et la traite.
La traite atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des êtres humains sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent.
Prenant exemple sur les Espagnols et les Portugais, ces premiers conquérants qui implantèrent l'esclavage dans le Nouveau Monde, Louis XIII autorise en 1642 la traite. La France ira chercher hommes et femmes sur les côtes africaines.
GENÈVE (OIT Infos) – Cinquante millions de personnes vivaient dans l'esclavage moderne en 2021, selon les dernières Estimations mondiales de l'esclavage moderne . Parmi ces personnes, 28 millions étaient soumises au travail forcé et 22 millions étaient piégées dans un mariage forcé.
Les débuts de l'esclavage aux Etats-Unis
Le début de la période esclavagiste en Amérique du Nord remonte à l'arrivée des colons britanniques. La première colonie est fondée en Virginie en 1607. Et la première arrivée documentée d'esclaves en provenance d'Afrique date de 1619.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France.
Les bateaux négriers proviennent du Portugal et du Brésil portugais (47,6 %), de Grande-Bretagne (25,5 %), de France (10,8 %), d'Espagne et d'Amérique espagnole (8,2 %), des Pays-Bas (4,4 %), des colonies d'Amérique du Nord/États-Unis (2,3 %), du Danemark et des États baltes (0,8 %).
Un chasseur d'esclaves est un chasseur de primes qui se consacrait à la poursuite des esclaves en fuite, ceux que l'on appelait, aux Amériques, les marrons.
Si les châtaignes, cultivées ou sauvages, sont comestibles, les marrons d'Inde sont eux toxiques, et peuvent entraîner des troubles digestifs tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, ou des irritations de la gorge…