Un sol riche en humus, ou sol humifère, est donc généralement de couleur foncée, frais, riche et meuble, tandis qu'un sol peu humifère est souvent clair, friable, rapidement sec, sensible au compactage et plutôt pauvre (il existe cependant des exceptions : on peut très bien avoir un sol clair et riche, ou brun et ...
Des apports de fumier et d'engrais verts
Pour nourrir les plantes, il faut enrichir le sol en humus, en lui apportant régulièrement des amendements organiques. Parmi ceux-ci, citons les fumiers : frais, ils ne seront jamais incorporés, mais épandus sur la terre, à l'automne, ou glissés dans le tas de compost.
La terre humifère (riche en humus) et les plantes pour terre humifère. La terre humifère est composée d'argile, de sable et de plus de 10 % de matière organique décomposée (humus). C'est la terre des forêts.
C'est un sol acide, meuble, léger, frais, et qui retient bien l'eau, il est d'ailleurs spongieux lorsqu'il est mouillé. Il est composé de sable, d'argile et d'au moins 10% d'humus, végétaux plus ou moins décomposés, et donc riche en azote.
Une terre humifère (ou limoneuse)
La reconnaître : les sols humifères sont de couleur sombre, ils sont généralement doux au toucher, bien que collants par temps humide. Vous l'aurez compris, chaque type de terre comporte ses avantages et ses inconvénients.
Le meilleur humus se trouve à l'état naturel dans les sous-bois et les sols de surface en forêt. Pourtant, il n'est pas toujours autorisé de prélever de ce terreau fertile pour en ramener chez soi. Dans son propre jardin, il peut être utile de recréer l'esprit sous-bois, au pied d'un arbre, pour prélever de l'humus.
L'humus se distingue du compost par son origine naturelle, mais partage avec lui beaucoup de propriétés, notamment sa capacité à retenir l'eau et les nutriments. Dans le compartiment de la biosphère qu'est le sol, l'humus est la partie biologiquement la plus active.
Il est utilisé la plupart du temps pour remplacer une terre trop pauvre en nutriments pour les cultures et aussi pour le rempotage des plantations hors-sol. Vous l'aurez compris, chaque terreau répondra à un besoin spécifique de vos plantes.
Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
D'un sol vivant : l'humus favorise la vie de milliards d'êtres vivants (champignons, bactéries, protozoaires, etc.) ; D'un sol qui stocke davantage d'eau ; l'humus agit comme une d'éponge qui s'imbibe d'eau, la conservant jusqu'à ce qu'elle soit nécessaire, comme lors d'une sécheresse.
Un sol fertile est un sol vivant, riche en vers de terre, champignons et bactéries, qui contribuent au recyclage de la matière organique et maintiennent une bonne porosité. Un sol fertile permet enfin d'accueillir les auxiliaires de culture.
Vous pouvez apporter à votre terre argileuse un amendement organique à base de vieux fumier, de BRF, de feuilles sèches, de compost, qui va se transformer progressivement, améliorant l'activité microbienne de votre sol et le rendant ainsi plus humifère.
Quels sont les signes d'une bonne terre :
Sa couleur est foncée car elle contient de l'humus. Le sous-sol est grouillant de vie et il est aéré par de nombreux vers de terre qui creusent leurs galeries. Sèche ou humide, la bonne terre retient juste ce qu'il faut d'air et d'eau car sa structure est meuble et grumeleuse.
Les loams sableux et les loams conviennent le mieux pour la culture des pommes de terre : ils ont une capacité de rétention d'eau assez bien équilibrée, leur structure est stable, ils sont bien aérés et ont une bonne conductibilité thermique.
Perméable, la terre de bruyère est drainante, aérée, sableuse et son pH est inférieur à 6 (généralement compris entre 4 et 5). Elle a la particularité d'être un substrat riche en humus (humifère). La terre « dite de bruyère » est un terreau fabriqué artificiellement.
Mais qu'est-ce qu'un sol pauvre ? Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique.
Sol riche et limoneux : la terre est poudreuse et douce lorsqu'elle est sèche. Sol léger et sableux : la terre est très granuleuse et sa texture est poreuse. Le sol riche en humus : le sol possède une texture spongieuse, la terre est légère et arbore des teintes très sombres.
1. Matière colloïdale du sol issue de la décomposition et de la transformation chimique et biologique des débris végétaux. 2. Ensemble des matières organiques se trouvant dans la couche superficielle d'un sol.
Idéal pour la plantation de gazon dans votre jardin, la terre végétale calcaire est la plus réputée des terres de culture. Elle est plutôt sèche et est un allié incontournables pour la culture de certains espaces rocailleux ou encore de différents arbres.
Les tomates, les concombres, les poivrons, les aubergines, les légumes-racines et les légumes de « mi-saison » sont des exemples de plantes qui n'aiment pas le fumier de cheval. Sa forte teneur en azote favorise la croissance du feuillage mais inhibe le développement des fruits chez ces végétaux.
✓ Terre contenant en excès de l'azote: présence d'ortie bien drue, aux feuilles vert-foncé. ✓ Terre de jardin de bonne qualité: présence de ronce. ✓ Terre compactée: présence de plantain majeur, chiendent, liseron, etc.
Signes visibles de carence en azote
En cas de manque d'azote, la plante présente une croissance retardée, des tiges et des feuilles de petit format, les feuilles les plus anciennes qui jaunissent, puis qui tombent. Les tiges peuvent parfois rougir.
Les sols calcaires sont en général basiques, alors que les sols sableux ou très riches en matière organique (voir humus) sont plutôt acides. La plupart des plantes s'accommodent d'un pH autour de la neutralité (de 6 à 7,5). Mais certaines exigent cependant une terre acide (plantes acidophiles) ou au contraire calcaire.