Les blessures émotionnelles sont la conséquence d'une expérience inconfortable ou désagréable. Ces expériences nous causent une douleur profonde, de la colère ou même de la peur. Toute situation qui nous cause du mal peut générer une blessure émotionnelle.
Les blessures émotionnelles dominantes sont associées à cinq sentiments, soit : la trahison, l'abandon, l'humiliation, le rejet et l'injustice. Des sentiments que l'on peut traîner, sans le savoir, depuis l'enfance. Selon les auteures, elles estiment que ces blessures peuvent prendre forme entre l'âge de 0 à 7 ans.
Par exemple, un premier exercice simple pour repérer la manière dont nous sommes concernés par une blessure émotionnelle consiste à observer les jugements que nous portons sur nous-mêmes, mais aussi ceux qui, lorsqu'ils viennent des autres, nous affectent profondément.
Effectivement, il est important de sortir de l'intellect pour se re-connecter aux émotions. Cette étape est indispensable si l'on veut se libérer d'une blessure, et surtout des comportements limitants qui en découlent. Il s'agit donc ici de faire tomber les masques et de se reconnecter à soi-même.
Si l'enfant n'a pu exprimer ce qu'il ressentait, les émotions sont enfouies et restent encodées dans le cerveau. Dans son ouvrage très intéressant « les 5 blessures qui empêchent d'être soi même» Lise BOURBEAU définit 5 blessures : la blessure d' abandon, d' humiliation, de rejet, de trahison, d'injustice.
Face à une déception, la fin d'une relation amoureuse, une trahison, un mensonge ou la perte d'un être cher, on ressent de la souffrance émotionnelle.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Ces blessures sont au nombre de cinq et sont, en ordre chronologique, le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Nous naissons tous avec plusieurs de ces blessures, mais elles sont vécues à des degrés différents.
Refouler, s'en accommoder ou faire comme si elles n'avaient jamais existé... Lorsqu'elles sont ignorées, les blessures du passé peuvent réapparaitre sans prévenir. Brian a perdu son emploi il y a peu de temps et les souvenirs de maltraitance durant son enfance refont surface.
Le problème vient de lui : il a peut-être des insécurités ou, tout simplement, il a pris peur. Ne remettez pas en question vos qualités ni la sincérité de votre relation. S'il s'est éloigné de vous, il a une bonne raison. Mais celle-ci n'a sûrement aucun lien avec vous.
La cause la plus fréquente de blessure est un entraînement inadéquat – par exemple, ne pas accorder aux muscles assez de temps pour récupérer après une séance d'exercice (ils ont besoin de 48 heures de repos), augmenter l'intensité trop rapidement et ne pas s'arrêter lorsque la douleur s'accroît pendant l'exercice.
Les émotions peuvent aggraver des douleurs existantes ou être à l'origine de certaines douleurs, c'est ce qu'on appelle la somatisation. Une émotion trop forte, si elle est refoulée, va s'exprimer par le biais du corps.
La psychosomatique, ou somatisation, n'est ni plus, ni moins qu'une transformation interne où une émotion psychique devient une douleur physique, de la même manière que de la vapeur d'eau peut se transformer en glace.
Simple : en exprimant ses émotions négatives, ressurgissent les émotions positives enfouies. Prenez l'image d'un mille-feuilles, symbolisant les 5 niveaux d'émotions : colère (reproche rancœur), souffrance (tristesse déception), peur (insécurité), culpabilité (regrets), et enfin amour (pardon compréhension intentions).
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi.