C'est un examen pour visualiser l'intérieur du rectum en insérant un tube flexible muni d'une caméra et d'une lumière. Cet examen cherche des problèmes spécifiques à l'anus et au rectum. Certains traitements pour les hémorroïdes peuvent être effectués au même moment. L'examen dure en moyenne 5 à 10 minutes.
Le médecin vous donnera votre résultat. Il est possible de ressentir quelques crampes et de laisser passer des flatulences dans les heures suivant l'examen.
La réalisation de votre coloscopie sous anesthésie en ambulatoire veut dire que votre séjour hospitalier sera limité au strict temps utile, sans majoration du risque de l'examen. Votre entrée et votre sortie sont prévues le jour même de l'endoscopie, la préparation colique étant réalisée la veille, à votre domicile.
Déroulement. Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
La coloscopie virtuelle par scanner consiste à réaliser des images en coupes fines (1 mm) de votre corps en quelques secondes. Les images obtenues sont transférées vers une station de travail ( un ordinateur) pour être traitées.
Moins chère qu'une coloscopie, la coloscopie virtuelle se pratique uniquement dans les centres radiologiques spécialisés. il faut compter environ une centaine d'euros. La Sécurité sociale prend en charge le remboursement à hauteur de 70 %, dont la base se situe entre 29 à 100 €, cela dépend du type de scanner.
Cet examen n'est pas douloureux et dure approximativement 15 minutes. → Recommandations : La réalisation d'un coloscanner à l'eau ne nécessite pas de recommandation particulière.
La coloscopie est l'examen de référence pour le diagnostic des maladies du côlon (polypes du colon, cancer colorectal, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique...)
Après l'examen
Prévoyez un temps de repos de 1h30 à 2 heures. Vous devez prévoir une personne pour vous raccompagne. Il ne faut pas conduire pendant 24 heures.
Le principal risque grave d'une coloscopie est une perforation, cette complication est rare et concerne environ 1 cas sur 1000. D'autres complications sont des douleurs abdominales, des hématomes ou des saignements.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Cet examen dure environ 10 minutes. Bien qu'il puisse provoquer un léger saignement, il n'est pas douloureux car la prise est très superficielle et ne nécessite pas d'anesthésie.
Si votre coloscopie a lieu le lendemain après-midi, vous pouvez prendre un repas léger la veille au soir (sans produits céréaliers) : bouillon clair, pain blanc avec fromage blanc nature ou confitures en gelée ou miel, riz blanc, pâtes, yaourt nature, pudding sans céréales.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
Vous devez être strictement à jeun (sans boire, ni manger, ni fumer), sauf avis contraire du médecin qui réalisera l'examen. Toutefois, si vous suivez un traitement, vous devez le prendre avec un peu d'eau.
1) Régime alimentaire pauvre en résidus à suivre 5 jours avant l'examen: Sont autorisés : les viandes blanches, les poissons, les oeufs, le pain blanc, les pâtes, le riz blanc, les pommes de terre ainsi que tous les produits laitiers (lait, fromages, yaourts).
Vous pourriez donc vous sentir fatigué après votre coloscopie. Vous pourriez également être plus distrait ou avoir des difficultés à vous concentrer. Pensez à bien vous reposer pendant les 24 heures qui suivent votre coloscopie.
Pour la plupart des gens, le dépistage du cancer du côlon devrait commencer à 50 ans. Si une coloscopie ne montre pas la présence d'adénomes ou de cancer et que vous ne présentez pas de facteurs de risque, le prochain test ne devrait pas avoir lieu avant dix ans.
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
La capsule colique, une alternative à la coloscopie virtuelle. La capsule colique est un dispositif d'imagerie médicale miniaturisé à usage unique pour l'exploration du côlon. Elle est destinée à être avalée après une préparation colique spécifique.
La veille de l'examen, le patient ingère un liquide dont le but est de nettoyer le côlon. Le polyéthylèneglycol (PEG) : COLOPEG, FORTRANS, KLEAN PREP n'est pas réabsorbé par l'intestin ou le côlon, il garde l'eau à l'intérieur de la lumière colique et il est évacué par l'anus avec les selles.
Ce bilan comporte un examen du foie (échographie, scanner ou résonance magnétique nucléaire) car lorsqu'un cancer colorectal se généralise, il envahit souvent le foie. Une radiographie des poumons est également réalisée, surtout dans les cas de cancer du rectum, à la recherche d'éventuelles métastases pulmonaires.
Les polypes à fort risque de cancer sont : les polypes adénomateux. Ils sont caractérisés par une prolifération des cellules des glandes situées dans la muqueuse du côlon et du rectum et peuvent avoir des formes différentes (polype sessile, pédiculé, plan...).
Le diagnostic des polypes du côlon et du rectum. Les symptômes (sang dans les selles, douleurs abdominales, etc.) sont peu fréquents en cas de polypes du côlon et du rectum. Le diagnostic est posé grâce à une rectocoloscopie, souvent réalisée dans le cadre du dépistage du cancer colorectal ou d'une surveillance.