La décompensation psychique correspond à la phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne. Dans le cas d'une rechute, la décompensation fait référence à la phase de réapparition des symptômes. La décompensation peut être de type psychotique, maniaque, anxieuse, dépressive, alcoolique….
Une décompensation induit une rupture brutale avec le réel. Les symptômes physiques et psychiques sont nombreux (sudations, douleurs thoraciques, arythmies cardiaques, insomnies, addictions, anxiété généralisée, crises d'angoisse, bouffées délirantes, phobies, TOC, dépression…).
La faillite des mécanismes régulateurs peut être engendrée par une malformation ou par une maladie. Elle provoque alors des perturbations très graves dans l'organisme, dont l'équilibre est rompu.
Dans un premier temps, un traitement médicamenteux est prescrit par les thérapeutes. Il peut s'agir d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et/ou d'antipsychotiques (neuroleptiques). Ces derniers ont pour objectif de diminuer l'excès de dopamine de l'organisme en cause pendant un épisode délirant.
Le terme décompensation signifie que la structure psychique, jusque là en équilibre (compensée), se déséquilibre (décompense) et que des syndromes caractéristiques apparaissent alors. Ils peuvent disparaître ou se pérenniser selon la manière dont le nouvel équilibre se forme.
La décompensation est la rupture de l'équilibre que l'organisme a trouvé pendant une certaine période pour faire face à une maladie ou à un trouble quelconque. Elle survient souvent brutalement et peut concerner aussi les troubles psychiatriques.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
Facteurs de risque
Plus l'individu est vulnérable, moins le stress devra être élevé pour entraîner un trouble psychotique. De plus en plus d'études démontrent que la consommation de drogues comme le cannabis, la cocaïne et les amphétamines augmente également le risque de vivre un épisode psychotique.
Le stress ou l'élément déclencheur majeur
Elle peut être physique et émotionnelle en même temps et liée à un stress extérieur”, indique-t-elle. La décompensation est donc majoritairement provoquée par le stress. “Il en existe deux sortes : le stress aigu et le stress chronique.
Durant une crise psychotique, la personne atteinte peut perdre presque tout contact avec la réalité et être envahie par des hallucinations, des idées délirantes, des troubles de la pensée, des troubles de comportements.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
Elles sont une réaction à une situation émotionnelle extrême. Souvent, il s'agit de la mise à jour trop brutale ou forcée et donc la confrontation sans préparation, de certains éléments psychiques personnels lourds, qui provoque un effondrement général de la personnalité de l'individu.
Comment apporter de l'aide? Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Un épisode psychotique se soigne. Il est même possible d'en guérir. Le traitement doit pour cela être adapté aux symptômes et aux causes de la psychose. Il combine généralement médicaments et psychothérapie.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
– Une personne atteinte de psychose n'a pas conscience de sa maladie, elle ne perçoit pas ses troubles, elle n'est pas dans la réalité et n'est pas en demande de soin. – A contrario une personne atteinte de névrose a conscience de sa maladie et est donc en demande de soin et il n'y a pas d'altération avec la réalité.
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation comprennent la colère ou l'irritabilité, la tendance à argumenter ou à défier et la malveillance. Les symptômes du trouble des conduites comportent l'attaque d'êtres humains et d'animaux, le vandalisme, le mensonge et le viol intentionnel du règlement.
La schizophrénie fait partie des psychoses. C'est une maladie grave, qui peut avoir des répercussions dramatiques. Contrairement aux idées reçues et à l'étymologie (schizo – fendre et phren– esprit), elle n'est pas un dédoublement de la personnalité.
Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
[Maladie] qui s'aggrave brutalement du fait d'un affaiblissement rapide de l'organisme qui, jusque là, résistait.