Se dit d'un événement conduisant l'individu à se libérer de ses pulsions et de ses passions pour remédier à un traumatisme vécu et resté latent. Exemple : Un effet cathartique, une méthode cathartique. Se dit d'un remède visant à purger le corps du malade et à le nettoyer de ses toxines.
1C'est en 1893, dans sa Communication préliminaire, que Freud a préconisé pour la première fois la « méthode cathartique » dans le traitement des hystéries traumatiques. Il empruntait le mot catharsis au vocabulaire grec ancien, où, précisément, il signifiait : soulagement de l'âme.
La cure permet au sujet d'évoquer et même de revivre les événements traumatiques auxquels ces affects sont liés et d'abréagir ceux-ci. Historiquement la méthode cathartique appartient à la période (1880-1895) où la thérapeutique psychanalytique se dégage progressivement à partir de traitements opérés sous hypnose.
Dans ce cas, tout comme l'hystérie était une maladie d'origine traumatique, Freud utilisait l'hypnose pour obtenir une “purification” ou une catharsis émotionnelle qui libérait le traumatisme, facilitant ainsi l'expression des émotions et les expériences réprimées qui provoquaient les symptômes.
Elle se fonde sur une hypothèse fondamentale: l'existence de son objet, l'inconscient psychique. Comme toute science, elle construit pour une part son objet, et les concepts de la psychanalyse sont des «outils» sans cesse affinés permettant de développer une méthode d'investigation des processus psychiques.
On y découvre que la psychanalyse, à partir de son dispositif et de sa méthode, construit un objet qui lui est propre, rend compte d'un "réel" extérieur à l'ordre de la parole qui est le sien. De ce "réel" en cause dans les symptômes, elle fait vérité : celle de l'excitation pulsionnelle.
La méthode psychanalytique
La psychanalyse est d'abord le procédé par lequel les processus psychiques inconscients, à peu près inaccessibles autrement, peuvent faire l'objet d'une investigation rigoureuse. Ce procédé est celui de l'association libre des idées.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
3. Moyen de se débarrasser de ce qui gêne, de ce qui fait difficulté : Cet article critique est un exutoire à sa colère.
La catharsis est alors, selon les auteurs, pensée soit comme une « purgation », soit comme une « purification ». Traduit par « purgation », le mot fait référence à la façon dont l'âme est débarrassée de ses émotions excessives par le spectacle.
Phrases avec le mot catharsis
Etonnamment, à l'écoute de mélodies tristes, par exemple, l'auditeur ressent de la mélancolie (énergie) tout en éprouvant du plaisir (valence), comme une catharsis. Ça m'intéresse, 30/01/2021, « Quels sont les pouvoirs de la musique sur notre cerveau… »
La catharsis a ainsi une portée politique et le théâtre une valeur éducative. En psychanalyse, le terme désigne l'effet du rappel à la conscience d'un événement refoulé, à savoir : la disparition des troubles que l'événement traumatique provoquait. Par la catharsis, le sujet se libère du refoulement.
Lors d'une cure analytique classique, les séances durent chacune 45 à 50 minutes. Elles se déroulent trois, quatre, voire cinq fois par semaine sur une durée de quelques mois à quelques années, mais cela dépend bien sûr des difficultés et du vécu de l'analysant.
La psychanalyse se différencie de la psychothérapie du fait que l'analysant exprime un désir de savoir. Savoir comment il fonctionne, comment son histoire l'a façonné, et comment vivre avec cela. C'est ce désir qui est le moteur de la cure analytique, et non le souhait d'aller mieux comme en psychothérapie.
La guérison en psychanalyse se produit par une voie indirecte, par amour pour l'analyste ; elle se tisse dans le transfert positif. C'est le souhait du patient d'être aimé par l'analyste qui prime, dans ce cas.
Les critiques de la psychanalyse portent notamment sur : la non-réfutabilité de la théorie ; la fondation théorique sur la base d'exemples historiques mensongers ; l'absence d'efficacité thérapeutique établie, hormis pour une indication (troubles de la personnalité), et la non prise en compte de cette absence d' ...
Plus généralement, au-delà du seul harcèlement moral, la psychanalyse trouve une limite (hors du cadre de la cure) dans le fait que la société préfère l'identité statique à l'identité dynamique. La psychanalyse ne tient pas vraiment compte de la société.
La psychanalyse intervient soit quand on a déjà consulté un psychiatre ou un comportementaliste et que ça n'a pas marché, soit parce qu'on éprouve le désir de mieux se connaître. Certains font une analyse parce qu'ils ont le sentiment qu'une partie d'eux-mêmes ne parvient pas à s'exprimer.
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite.
Lorsque Freud écrit "le moi n'est pas maître dans sa propre maison", il dénonce l'impact qu'ont tout ces éléments contenus dans l'inconscient, et la non-maîtrise de la conscience. Nous expliquerons cette citation en deux parties. Premièrement nous étudierons la nature de la conscience, la formation du "Moi".
Des mécanismes inconscients
Cette manifestation à la conscience peut se faire grâce à des processus de déguisement qui les rend méconnaissables (actes manqués, lapsus, rêves, symptômes de la maladie).
Or, cette catharsis est produite par une imitation reconnue comme telle. Elle peut donc être considérée comme un processus cognitif plus que psychologique. Dans ce processus cognitif, le spectateur ressent d'abord la pitié, puis, par symétrie, la terreur, l'identification au héros survenant dans un second temps.
Littéralement, la catharsis désigne une purification. Il peut s'agir d'une purification religieuse selon un rite adapté : la seconde occurrence de la Poétique a exactement ce sens. Mais le plus souvent, chez Aristote, la purification est d'ordre physiologique.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.