Les symptômes de la gammapathie monoclonale
La GMSI est généralement asymptomatique. Cependant, l'anticorps monoclonal peut se lier aux nerfs et provoquer un engourdissement, des fourmillements et une faiblesse.
- La présence d'un pic monoclonal n'est pas synonyme de cancer, le plus souvent il s'agit d'un MGUS (62%), puis par ordre décroissant, de myélome symptomatique (16%), d'amylose AL (8%), de myélome indolent (4%), de prolifération lymphoïde (3%), de maladie de Waldenström 53%), de plasmocytome (2 %) et autres (6 %).
La gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) est un état précancéreux et le type de trouble plasmocytaire le plus courant. Les états précancéreux ne sont pas encore un cancer, mais il existe un risque que ces changements anormaux deviennent un jour un cancer.
En effet, issus d'anticorps monoclonaux, ils peuvent donner lieu à un pic et inquiéter à tort cliniciens et patients. Ils correspondent à des IgG, et leurs taux ne dépassent pas 1 à 3 g/L.
Cela se traduit par une diminution du nombre de globules rouges (à la clé, une anémie responsable de fatigue et pâleur), une baisse du nombre de plaquettes (avec un risque d'hémorragie) et du nombre de globules blancs (entraînant une fragilité du système immunitaire, et donc un risque majoré d'infections).
Les symptômes sont des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une bouche sèche, une diurèse très abondante, des céphalées voire à l'extrême une confusion et des troubles du rythme cardiaque.
Une augmentation polyclonale des gammaglobulines représente une réaction de défense normale de l'organisme et peut donc être observée dans des infections comme les hépatites virales, des maladies inflammatoires chroniques, des maladies auto-immunes, la cirrhose du foie, etc.
se développent chez 10 % des personnes. La plupart des personnes atteintes ont une espérance de vie normale, mais si une autre maladie, telle qu'un lymphome ou une maladie auto-immune se développe et qu'elle est difficile à traiter, l'espérance de vie peut être écourtée.
L'électrophorèse de l'hémoglobine sert à détecter les anomalies de forme et de concentration de l'hémoglobine, la protéine des globules rouges qui sert au transport de l'oxygène. Le test fait habituellement suite à des résultats anormaux à la formule sanguine (globules rouges, hémoglobine, VGM, etc.)
Le myélome multiple ne peut pas être guéri. Le but du traitement est de réduire les symptômes, de ralentir l'évolution (progression) de la maladie et d'arriver à une rémission de la maladie.
À l'électrophorèse, les gammaglobulines migrent après les alpha et bétaglobulines. Leur taux normal oscille de 6 à 12 g par litre. Elles sont diminuées en cas de déficit de l'immunité humorale, et augmentées en cas d'état inflammatoire ou infectieux, et de cirrhose.
1. Qui appartient à un même clone cellulaire. 2. Se dit d'une immunoglobuline migrant en un pic homogène à l'électrophorèse des protéines.
La pratique d'une activité physique, pendant la prise en charge de la maladie et après, a des effets bénéfiques sur la qualité de vie ; elle aide à surmonter les effets secondaires physiques et psychologiques des traitements, diminue la fatigue et les troubles du sommeil et améliore la concentration.
Les hémopathies malignes regroupent un ensemble hétérogène de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs. Parmi cet ensemble, on distingue les leucémies, les syndromes myélodysplasiques et les lymphomes.
L'IgG kappa est une immunoglobuline ayant une chaîne lourde de type G et une chaîne légère de type kappa.
Les causes secondaires : l'hypogammaglobulinémie fait suite à certaines pathologies comme les maladies auto-immunes, un cancer, un syndrome myéloprolifératif, une inflammation, une hémopathie maligne ou la prise de certains médicaments (anticancéreux, immunosuppresseur), une infection (sida, hépatite, tuberculose).
L'hypogammaglobulonémie est une diminution du taux de gamma-globulines ou immuno-globulines, substances ayant un rôle important dans le système de défenses immunitaires. Cette anomalie biologique peut être due à la prise de certains médicaments ou à diverses pathologies, dont certaines nécessitent un diagnostic rapide.
Une consommation régulière et importante de légumes verts et frais participe à faire diminuer le taux de gamma GT. À l'inverse, il vaut mieux éviter les aliments trop salés, trop riches ou trop gras comme la viande rouge.
Une alimentation suffisamment riche en fer est donc essentielle à l'immunité et plus encore à la santé. On trouve le fer dans : les viandes rouges, les abats (essentiellement le boudin noir et le foie), les fruits de mer (surtout les moules).
En fonction de l'analyse du tracé électrophorétique, on peut savoir si la personne est drépanocytaire, hétérozygote ou homozygote. Si elle est hétérozygote, cela signifie qu'elle a 50% de version saine et 50% de version non saine. Si elle est homozygote, l'atteinte peut être plus grave.
Le principal intérêt de l'immunoélectrophorèse est de distinguer le caractère mono-, oligo-, ou polyclonal d'une hyper-gamma-globulinémie. L'utilisation d'antisérums monovalents permet en outre de spécifier la classe et le type de chaînes légères de l'immunoglobuline.
Le myélome multiple est un cancer qui concerne chaque année 4 000 nouveaux patients en France. Peu connue, cette maladie de la moelle osseuse est due à l'accumulation anormale d'un type de globules blancs, les plasmocytes. On parle indifféremment de myélome multiple, de maladie de Kahler ou encore de myélome.
Dans la leucémie, les cellules cancéreuses sont des cellules jeunes qui envahissent le sang. Dans le myélome, les cellules cancéreuses sont des plasmocytes, une sorte de globules blancs, qui se fixent et se multiplient dans la moelle osseuse. Le traitement de ces cancers est différent, ainsi que leur évolution.
Le myélome multiple est un cancer de la moelle osseuse pour lequel l'espérance de vie, suite au diagnostic, est de 5 ans en moyenne.