En chimie, une liaison double est une liaison entre éléments chimiques impliquant quatre électrons de valence au lieu de deux pour une liaison covalente simple.
Dans une liaison covalente double, deux atomes partagent deux paires d'électrons. Deux électrons proviennent de chaque atome ; au total, quatre électrons sont partagés. Dans une triple liaison covalente, deux atomes partagent trois paires d'électrons.
La double liaison est formée d'une liaison σ (sigma) forte (EL = 347 kJ/mol ) et d'une liaison π (pi), appelée également liaison insaturée, plus faible (EL = 263 kJ/mol ). La force de la liaison π étant plus faible que celle de la liaison σ, elle cède plus facilement.
Les deux électrons mis en commun sont localisés entre les deux atomes. Elle se représente par un tiret entre les symboles des deux atomes. Le nombre de liaisons covalentes que peut former un atome est égal au nombre d'électrons qui manque sur sa couche externe pour avoir la structure stable en duet ou en octet..
Ordre de liaison
Par exemple, dans une molécule diatomique, il y a une liaison simple qui se forme s'il y a un excès de deux électrons dans les orbitales liantes (H2), une liaison double si quatre électrons sont en excès (O2) et une liaison triple si cet excès est de six électrons (N2).
Exemples : hydrogène et carbone
Par exemple, l'atome d'hydrogène ne peut établir qu'une seule liaison covalente et l'atome de carbone peut en établir jusqu'à quatre. Dans l'éthylène (C2H4), les deux atomes de carbone sont liés entre eux par une liaison double et chacun à deux atomes d'hydrogène par une liaison simple.
Les forces intermoléculaires se produisent entre les molécules et sont beaucoup plus faibles. Le type de force intermoléculaire le plus puissant est la liaison hydrogène.
Des liaisons covalentes existent entre des atomes d'un même élément non métallique, entre différents non-métaux et entre un non-métal et l'hydrogène. ⭐ Les atomes de non-métaux forment des liaisons covalentes les uns avec les autres. Cette forme de liaison chimique forme des molécules et des ions composés.
Elles regroupent les interactions de Van de Waals et la liaison hydrogène.
- les liaisons métalliques, les liaisons ioniques, les liaisons covalentes, les liaisons hydrogène et les liaisons de Van Der Waals. Les liaisons de Van Der Waals existent dans tous les types de composés solides, liquides ou gaz.
La raison pour laquelle les atomes d'oxygène forment plus d'une liaison covalente dans la molécule d'oxygène est le choix de réponse (C) : il y a six électrons de valence dans l'atome d'oxygène, donc quatre électrons doivent être partagés entre les atomes pour générer des octets stables dans leurs couches externes.
Plus l'énergie pour rompre toutes les liaisons d'une molécule est grande, plus la molécule est stable. L'énergie de liaison d'une liaison double (ou triple) est supérieure à l'énergie de la liaison simple qui correspond, elle est donc plus stable.
La liaison covalente non polaire, La liaison covalente polaire, La liaison ionique, La liaison hydrogène.
Le symbole de Lewis montre les atomes d'une molécule, qu'il s'agisse d'un composé neutre ou d'un ion chargé. Il indique également le nombre, la position et la disposition des électrons de valence des atomes, en supposant que toutes les enveloppes électroniques internes sont complètes.
La liaison ionique se forme toujours entre des ions chargés positivement, appelés cations, et des ions chargés négativement, appelés anions. Dans les deux cas, les ions ont la configuration électronique d'un gaz noble.
Les liaisons ioniques requièrent au moins un donneur d'électrons et un accepteur d'électrons. En revanche, les atomes ayant la même électronégativité partagent des électrons dans des liaisons covalentes, parce qu'aucun des deux atomes n'attire ou ne répulse de préférence les électrons qu'il partage.
L'azote est situé dans la 15e colonne de la classification périodique : les atomes de cet élément doivent donc établir 3 liaisons covalentes.
Liaisons polaires : Une liaison covalente est polaire, si la différence des électronégativités des deux atomes formant la liaison n'est pas nulle . L'atome le plus électronégatif d'une liaison polaire attire plutôt vers lui les électrons de la liaison covalente.
Une liaison covalente (polarisée ou non) peut être simple, double ou triple. Dans le modèle de Lewis, ces liaisons sont représentées respectivement par un, deux ou trois traits. Exemple de liaison covalente non polaire : Cl-Cl, C-H, C=C. Exemple de liaison covalente polarisée : H-Cl, C-N, C=O.
La liaison hydrogène est une liaison faible : le gain en énergie des électrons est de l'ordre de 0.1 eV par paire liée. Le faible rayon de l'atome d'hydrogène favorise la proximité des atomes A et B.
Des liaisons fortes intramoléculaires existent dans les molécules, les cristaux ou dans les solides métalliques et elles organisent les atomes en structures organisées. Les liaisons plus faibles existent également entre les molécules. De telles forces intermoléculaires permettent la solidification de gaz par exemple.
Il existe deux types de liaisons faibles : - Liaisons hydrogène : 10 et 30 Kj/mol. - Liaisons Van Der Waals : 1 et 20 Kj/mol.
Un doublet non liant (ou doublet libre) est un doublet d'électrons de valence qui n'est pas impliqué dans une liaison covalente.
Une liaison covalente résulte d'un partage de paires d'électrons de liaison entre deux atomes. Quand l'électronégativité des deux atomes est similaire, la liaison covalente est non polarisée (comme H–H ou C–H), tandis que des atomes d'électronégativités différentes forment des liaisons polarisées (comme H–O).