Liaison covalente non polaire : elle relie 2 atomes dont l'attirance des électrons de la part des 2 atomes est égale. Les deux atomes tirent avec une force semblable.
Une liaison covalente résulte d'un partage de paires d'électrons de liaison entre deux atomes. Quand l'électronégativité des deux atomes est similaire, la liaison covalente est non polarisée (comme H–H ou C–H), tandis que des atomes d'électronégativités différentes forment des liaisons polarisées (comme H–O).
Cette répartition inégale des électrons est connue sous le nom de liaison covalente polaire, caractérisée par une charge positive partielle sur un atome et une charge négative partielle sur l'autre. L'atome qui attire le plus fortement les électrons acquiert la charge négative partielle et vice versa.
Une liaison est considérée polarisée si la différence d'électronégativité entre les deux atomes engagés dans la liaison est comprise entre 0,4 et 2,0 environ.
Les deux types de liaisons les plus élémentaires sont les liaisons ionique ou covalente. Dans la liaison ionique, les atomes transfèrent des électrons les uns aux autres. Les liaisons ioniques requièrent au moins un donneur d'électrons et un accepteur d'électrons.
Elles regroupent les interactions de Van de Waals et la liaison hydrogène.
Une liaison covalente est polaire, si la différence des électronégativités des deux atomes formant la liaison n'est pas nulle . L'atome le plus électronégatif d'une liaison polaire attire plutôt vers lui les électrons de la liaison covalente.
Une molécule est polaire si les positions moyennes des charges partielles positives et négatives ne sont pas confondues. Une molécule est apolaire (non polaire) dans le cas contraire. La géométrie de la molécule aura donc une importance dans la polarité des molécules.
Cas de la molécule de dioxyde de carbone CO
Comme la molécule de dioxyde de carbone est linéaire, le moment dipolaire résultant est nul : le barycentre (le milieu) des charges positives est confondu avec le barycentre des charges négatives. La molécule de dioxyde de carbone est une molécule apolaire.
CHCl3 et NH3 sont des molécules polaires.
Les atomes de carbone et d'hydrogène dans une molécule de méthane, CH4, diffèrent légèrement par leurs électronégativité. Il n'est pas considéré comme une molécule polaire. La différence d'électronégativité est très petite. Quatre dipôles très faibles sont donc créés.
La molécule d'eau H2O est polaire. La molécule de dichlore Cl2 est apolaire. La molécule de dioxygène O2 est apolaire.
Les forces intermoléculaires se produisent entre les molécules et sont beaucoup plus faibles. Le type de force intermoléculaire le plus puissant est la liaison hydrogène.
Exemple : Dans la liaison O–H, O est plus électronégatif que H (χ(O) > χ(H)). O est donc porteur d'une charge partielle négative δ– et H d'une charge partielle positive δ+. La liaison O–H est polarisée et notée Oδ––Hδ+.
Quand une molécule est apolaire, ces charges n'existent pas. Le trifluorure de Bore est apolaire car l'arrangement planaire trigonal de trois liaisons polaires à 120 ° de la molécule ne donne pas de dipôle global.
Par exemple, la molécule de AlCl3(trichlorure d'aluminium) est non polaire car les 3 atomes de chlore sont répartis symétriquement sous forme d'un triangle plat autour de l'atome d'aluminium, bien que la différence d'électronégativité entre chlore et aluminium (environ 1.4-1.6) soit polaire ou en tout cas polarisée.
Le tétrachlorométhane est donc apolaire, ce qui le rend apte a solubiliser des molécules telles que des huiles ou des graisses.
La molécule d'eau H2O est une molécule polaire car : • d'une part, elle comporte des liaisons covalentes polaires O - H. De ce fait, l'atome Oxygène O est porteur de 2 charges partielles négatives -2δ et les deux atomes Hydrogène H, porteurs d'une charge partielle +δ chacun (figure 1). et d'autre part, elle est coudée.
a) Les molécules non-polaires
- Les molécules constituées des atomes identiques ou de même électronégativité sont non-polaires et possèdent des liaisons non-polaires, par exemple, des molécules de H2, Cℓ2, F2, O2, S8, P4, N2…
Pour savoir si la molécule est de la série D ou L, regarde le côté du substituant de l'avant dernier carbone (le 2e en partant du plus bas donc). Ce substituant correspondra le plus souvent a un groupement amine NH2 ou alcool OH. S'il est a Droite de la chaîne, la molécule est de la série D.
Dans une liaison covalente, les électrons sont partagés entre les deux atomes alors que dans une liaison ionique, les électrons sont complètement transférés. C'est l'un des aspects qui différencie clairement ces deux types de liaison.
Électrons dans les liaisons chimiques
En effet, Le type d'une liaison chimique dépend du nombre d'électrons partagé entre les atomes liés : les liaisons simples comportent deux électrons partagés ; les liaisons doubles comportent quatre électrons partagés ; les liaisons triples comportent six électrons partagés.
Des liaisons covalentes existent entre des atomes d'un même élément non métallique, entre différents non-métaux et entre un non-métal et l'hydrogène. ⭐ Les atomes de non-métaux forment des liaisons covalentes les uns avec les autres. Cette forme de liaison chimique forme des molécules et des ions composés.
Représenter les charges partielles
On représente les charges partielles portées par les atomes engagés dans les liaisons polarisées. Une molécule étant toujours neutre, elle doit compter autant de charges partielles négatives que positives. Chaque atome d'hydrogène porte une charge partielle positive, notée \delta^+.