Les obligations sont des titres utilisés par les entreprises ou les États pour emprunter de l'argent sur les marchés financiers. En achetant des obligations, vous recevez un intérêt en rémunération de ce prêt – on l'appelle le « coupon » -, et au terme prévu, l'émetteur vous rembourse le montant emprunté.
Avantages d'une obligation
En effet, à une certaine échéance connue à l'avance, l'emprunteur s'engage à vous rembourser une somme fixe. A moins d'une défaillance (une faillite), vous êtes assuré de revoir votre argent. Les obligations sont donc généralement moins risquées que les actions.
Une obligation représente la part d'un emprunt émise par une entité (l'État, une collectivité locale ou une entreprise). Si vous détenez des obligations, vous êtes donc le prêteur (le créancier) de l'entité ayant émis ce titre. En échange de ce prêt, vous allez percevoir des intérêts.
Principales différences entre les actions et les obligations
Rappelons tout d'abord qu'une action est un titre de propriété et une obligation, un titre de créance. En achetant une obligation vous avez tout simplement prêté de l'argent en échange d'une rémunération connue dès le départ.
Une obligation est un morceau de dette émis par une entreprise, une collectivité territoriale ou un État. Lorsque l'une de ces entités (entreprise, collectivité ou État) souhaite se financer, les montants requis peuvent nécessiter l'intervention de nombreux créanciers.
Les obligations sont des titres utilisés par les entreprises ou les États pour emprunter de l'argent sur les marchés financiers. En achetant des obligations, vous recevez un intérêt en rémunération de ce prêt – on l'appelle le « coupon » -, et au terme prévu, l'émetteur vous rembourse le montant emprunté.
Nous vivons ainsi, depuis le début de l'année 2022 une hausse historique des taux d'intérêt. À titre d'exemple, l'obligation d'État allemande à 10 ans est passée de - 0,2 % à + 1 % depuis le début de l'année. Voilà qui ouvre une fenêtre d'opportunité pour les épargnants.
Le remboursement de l'obligation dépend de la capacité de l'émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut est le risque lié à la solvabilité de l'entité qui a émis les titres. Dans le cas d'une défaillance de l'émetteur, vous pouvez perdre une partie voire la totalité du capital investi.
Vous l'aurez compris, une obligation est moins risquée qu'une action, car la société qui emprunte s'engage à vous rembourser la valeur nominale. Vous avez donc l'assurance de revoir votre argent, à moins qu'il y ait faillite, ce qui est peu probable.
Le vocabulaire des obligations
Le prix payé pour acquérir une obligation s'appelle la valeur nominale. On utilise aussi les termes pair, capital ou principal. Le taux d'intérêt fixé par l'émetteur de l'obligation est appelé le taux d'intérêt nominal (ou coupon).
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas. Ce risque s'applique aux obligations. C'est ce que l'on appelle le risque débiteur ou le risque de défaut. Ce risque est naturellement fonction de la qualité de l'émetteur.
le risque lié à l'inflation; le risque lié au marché Votre revenu est lié au rendement d'un placement en titres de participation (comme une action ou un indice boursier). Vous ne perdrez cependant pas d'argent si vous conservez le placement jusqu'à son échéance.
Les prix des obligations sont indiqués en pourcentage de la valeur nominale de l'obligation excluant les intérêts accrus; par exemple si une obligation nominale à coupons fixe se transige à 101,59, alors le prix de l'obligation est 101,59% ou 1,01059 fois la valeur de cette obligation à maturité.
Obligations : est-ce le bon moment pour investir ? Malgré un début d'année 2022 éprouvant, les marchés obligataires offrent un point d'entrée intéressant aux investisseurs. Les cours actuels intègrent déjà une grande partie des hausses des taux à venir de la Réserve fédérale (Fed).
On peut acheter des obligations émises par un État (dites « souveraines » par traduction littérale du terme anglais « sovereign risk ») ou une entité publique de type région, Banque Européenne d'Investissement, etc. Pour les obligations d'État, on parle en France d'OAT (Obligations assimilable du Trésor).
Une action est un titre de propriété correspondant à une fraction du capital d'une entreprise, elles peuvent verser des dividendes. Une obligation est un titre de créance correspondant à une fraction de la dette d'une entreprise ou d'un Etat, elles peuvent verser des coupons.
Fonds obligataires : une épargne disponible à tout moment
Rappelons enfin que les fonds obligataires ne comportent pas de durée de blocage et l'épargnant est libre de récupérer son épargne à tout moment.
Alors que la valeur de la monnaie ou d'une action est théoriquement susceptible de tomber à zéro en cas d'hyperinflation ou de faillite, un actif physique possédera toujours une valeur intrinsèque, indépendamment des conditions extérieures. L'or est la valeur refuge par excellence.
Leur rendement fixe est sans doute le principal atout des obligations. Dans la plupart des cas, l'investisseur qui achète une obligation connaît le rendement qui lui sera attribué chaque année. Ce principe possède toutefois un certain nombre d'exceptions.
On peut considérer qu'après une hausse de 30 %, il peut être opportun de prendre une partie de ses bénéfices en cédant un quart de sa position, ce qui ramène la ligne à son niveau initial. A la baisse, le seuil des 30 % doit également être suivi de près.
Tout perdre en bourse avec l'effet de levier
L'effet de levier transforme de petites fluctuations anodines en risque de perte totale. En effet, si vous investissez avec un coefficient multiplicateur de 10, une fluctuation de -10% devient une perte de 100%.
Les actifs boursiers comme les actions sont volatils. Leur fonctionnement : Ils montent, ils baissent. Souvent, une action chute parce que l'entreprise l'ayant émise traverse une mauvaise passe, par exemple accumulation de pertes, endettement monstre, fonte des capitaux propres, etc.
Investir sur un livret A ou le fonds en euros d'un contrat d'assurance-vie, c'est la certitude de perdre du pouvoir d'achat. Mieux vaut choisir la SCPI qui peut rapporter jusqu'à 6 % net de rendement. C'est un des rares placements où l'abondance de rendement est toujours là !
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).