A la base, la poche à eau c'est tout simplement un réservoir en plastique avec un tube au bout duquel un embout (aussi appelé “tétine”) qu'on mord permet de s'hydrater sans avoir à sortir une gourde de son sac.
La poche à eau : pratique et innovante
La poche à eau, est une sorte de gourde en plastique malléable équipée d'un tuyau pour boire. En randonnée, c'est très pratique pour boire une gorgée de temps en temps : il suffit de mettre le tuyau à la bouche et d'aspirer.
En obstétrique, le terme poche des eaux désigne la partie des membranes ovulaires (amnios et chorion) qui contient le liquide amniotique dans lequel baigne l'embryon puis le fœtus jusqu'à l'accouchement ; la poche des eaux est directement accessible au toucher vaginal.
La poche des eaux joue un rôle capital dans la protection du fœtus contre les traumatismes pendant la grossesse. Lors de l'accouchement, sous la pression des contractions utérines et du liquide amniotique, elle appuie sur le col de l'utérus et favorise sa dilatation.
Comment rompre artificiellement la poche des eaux ? La poche des eaux favorise la dilatation du col de l'utérus. Mais si le travail stagne, la sage-femme peut décider de provoquer son écoulement en la perçant à l'aide d'une pince très fine. Pas d'inquiétude, cette action est totalement indolore pour nous et notre bébé.
À partir du deuxième trimestre, le fœtus déglutit le liquide amniotique et l'élimine en urinant, assurant ainsi sa circulation. Au moment de l'accouchement, la poche amniotique ne sert plus à rien et se rompt.
La constitution de la poche des eaux
Il y a donc un risque élevé de danger aussi bien pour le bébé que pour la porteuse ou la mère. Il est à noter cependant que dans la plupart des cas, les deux êtres en sortent indemnes.
Dans de rares cas et uniquement si les défauts de la poche des eaux sont mineurs, l'ouverture peut aussi se refermer d'elle-même. Dans ce cas, seules quelques gouttes de liquide amniotique coulent. Lorsqu'un peu de liquide sort mais que l'ouverture ne se referme pas, le danger est plus élevé.
La plupart des personnes accouchent dans les six à 28 heures suivant le début du travail. La plupart des personnes accouchent dans les 24 heures qui suivent la perte des eaux.
Votre bébé ne peut pas se noyer étant donné qu'il est habitué à cet environnement liquide. Tant qu'il est dans l'eau (liquide amniotique dans le ventre de sa maman ou bien dans l'eau de la baignoire) il continue à être oxygéné par son cordon ombilical.
Si vous perdez réellement du liquide amniotique, la serviette sera alors pleine et lourde. Si ce n'est pas le cas, il pourrait s'agir de sécrétions vaginales ou d'urine. Il est aussi possible que le liquide amniotique s'écoule en plus petite quantité si la rupture de la poche des eaux est incomplète.
Si vous avez des pertes de sang à terme, c'est le signe que votre col commence à bouger.
Il existe différents tests pour vous permettre d'être sûre : tout d'abord, l'urine peut prendre une couleur et une odeur différente selon ce que vous mangez… A l'inverse, le liquide amniotique présent dans la poche des eaux est toujours transparent et sans aucune odeur particulière, peu importe votre alimentation.
Une poche à eau est un réservoir souple que l'on peut remplir avec du liquide. Elle est munie d'un tuyau au bout duquel se trouve une tétine. Il suffit de mordre la tétine et d'aspirer pour pouvoir boire. Certaines personnes utilisent le mot « CamelBak » (qui est une marque) pour désigner une poche à eau.
Au moment de la perte des eaux, le liquide est inodore et est généralement de couleur claire ou jaune pâle. C'est vers la semaine 36 que la quantité de liquide dans le sac amniotique sera la plus importante : environ un litre. Après cela, la quantité commence lentement à diminuer.
Distinguer perte des eaux ou fuites urinaires
Pour faire la différence, sachez que l'urine est jaune et a une odeur, alors que le liquide amniotique est transparent et inodore. Il peut parfois prendre une couleur brune s'il contient des selles de votre bébé, appelées le méconium.
La perte des eaux correspond à l'écoulement du liquide amniotique par voie vaginale, à la suite d'une fissure ou à une déchirure des membranes entourant la poche des eaux. En cas de fissure, le liquide amniotique s'écoule en petite quantité, tandis qu'en cas de rupture, la quantité de liquide peut être importante.
Pour un premier bébé, la sage femme conseille de venir à la maternité apprès deux heures de contractions espacées de cinq minutes. Pour un second bébé, ou plus, mieux vaut venir plus rapidement, après une heure de contractions espacées de cinq minutes.
Oui mais comment faire la différence avec les pertes urinaires fréquentes en fin de grossesse, dues à une importante sollicitation du périnée ? Contrairement à l'urine, le liquide amniotique est incolore et inodore. Il ressemble à de l'eau, mais à de l'eau à 37°C.
Si la rupture de la poche des eaux ne se fait pas spontanément malgré les contractions, la sage-femme peut décider de la percer manuellement, par exemple lorsque le travail n'avance pas. On parle alors d'amniotomie, qui se pratique à l'aide d'un perce-membrane placé sur un doigt et auquel est fixé un petit crochet.
La longueur du col de l'utérus peut être mesuré soit grâce à l'échographie, soit en procédant à un toucher vaginal. Cet examen est en revanche le seul permettant d'apprécier la dilatation du col. "Lorsque la dilatation du col est estimée entre 1 et 2 cm, on parlera plus volontiers en doigts de dilatation.
En fin de grossesse, il est parfois difficile de savoir si on perd les eaux car les sécrétions vaginales peuvent être abondantes. En cas de rupture franche de la "poche des eaux", aucun doute à avoir : on observe un flot d'eau incolore et inodore – on a l'impression de faire pipi !
Les pertes blanches, appelées aussi pertes vaginales ou leucorrhées sont des écoulements naturels du vagin. De couleur blanchâtre ou translucide et à la texture gluante, les pertes blanches surviennent tout au long de la vie hormonale d'une femme, des quelques années précédant l'arrivée des règles jusqu'à la ménopause.
Certains symptômes permettent de les reconnaître : difficultés à respirer entre les contractions, pression pelvienne, douleurs qui partent du dos vers l'avant du corps et fortes crampes. Les contractions durent au moins 45 secondes et sont de plus en plus rapprochées (une toutes les cinq minutes).