Une poussée est la traduction de l'inflammation, c'est-à-dire quand le système immunitaire s'attaque par erreur à la gaine de myéline qui entoure les axones dans le système nerveux central.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
Elle se défini par un ou plusieurs signes neurologiques survenant pendant plus de 24 heures, en absence de fièvre. Ces signes peuvent être oculaires, (baisse de la vision), sensitif (fourmillements, anesthésie…)
Réveils nocturnes, douleurs diffuses, raideurs matinales, sensation de dérouillage sont des symptômes des rhumatismes qui peuvent être très handicapants. 1 à 2 % de la population française sont touchés par des rhumatismes inflammatoires.
Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation. Il peut s'agir d'une baisse de la vision d'un œil, de troubles des mouvements et de la marche, de sensations de picotements ou d'engourdissement, de contractions ou de faiblesses musculaires…
En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
La sclérose en plaques peut se manifester par des symptômes neurologiques très variables comme un engourdissement ou une paralysie d'un membre, des troubles de la vision, des décharges électriques dans le dos ou dans un membre, des troubles de la coordination à la marche...
L'inflammation se produit lorsque les vaisseaux sanguins se dilatent pour laisser passer plus de sang vers les tissus lésés. C'est la raison pour laquelle la zone devient rouge et chaude.
Quels sont les symptômes de la maladie de Charcot ? La maladie débute de façon indolore et provoque progressivement une faiblesse puis une fonte musculaire associée à des fasciculations (secousses spontanées du muscle). Il existe souvent des crampes et une perte de poids.
Les traitements ne permettent pas de guérir de la sclérose en plaques, mais ils préviennent les poussées et la progression dans les formes récurrentes-rémittentes. Différentes études ont avancé un rôle de l'alimentation pour retarder l'apparition de la maladie ou la prévenir5 mais cette théorie reste controversée.
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est devenue l'examen de référence de la sclérose en plaques (SEP).
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). La majorité des patients présentent leur premier symptôme entre 25 et 35 ans, avec une proportion de femmes élevée soit 3 femmes pour un homme.
En pratique, il semble que le stress aigu accélère la résolution des infections et la guérison des plaies (15). En situation de stress aigu, la réaction inflammatoire qui survient n'est pas exactement la même que la réaction inflammatoire qui se met en place lors d'une infection ou d'une blessure.
Les feuilles d'ortie sont utiliser depuis longtemps pour leur effet anti-inflammatoire. Cette plante est présente dans de nombreuses régions d'Europe. Elle contient une substance anti-inflammatoire qui peut modérer l'action des cytokines dans la réaction inflammatoire.
Les fruits rouges (framboises, myrtilles, fraises, groseilles…) sont particulièrement intéressants pour combattre l'inflammation grâce à leur forte teneur en anthocyanes, des pigments à l'action anti-inflammatoire.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Elle survient le plus souvent après l'âge de 40 ans et touche autant les femmes que les hommes. Elle correspond à une aggravation lente et continue des symptômes neurologiques, sans poussées et sans rémission.
La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) ou « Maladie de Charcot » est une pathologie neuromusculaire progressive et fatale caractérisée par la mort progressive des neurones moteurs, neurones qui commandent entre autres la marche, la parole, la déglutition et la respiration.