La question centrale est la question à laquelle vous répondez dans votre mémoire : c'est la version interrogative de votre problématique. La question centrale consiste souvent en plusieurs sous-questions de recherche, par exemple des questions descriptives et des questions explicatives.
Les questions centrales se décomposent généralement en sous-questions et/ou en hypothèses qui vous permettent de vous lancer dans votre recherche en procédant pas à pas. Les réponses que vous apporterez à tous ces éléments fourniront une réponse à la question principale.
La « question de recherche » est le « Quoi » de la recherche et la problématique en est le « Comment ». La « problématique » est le chemin que le chercheur choisit de suivre pour tenter de trouver la répondre à la « question de recherche ».
Dans un article de recherche ou un article scientifique, la question de recherche est le questionnement initial qui précède la formulation d'hypothèses. Il s'agit d'un problème qui n'a pas encore été résolu, et son rôle est de générer une recherche qui puisse l'élucider ou l'expliquer.
À cet égard, six types sont recensés : informatif, descriptif, réflexif, métacognitif, affectif et, enfin, conceptuel1 (Lafortune, 2004a).
Comment formuler la problématique ? Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
Ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation.
La question se construit ainsi: sujet + verbe + mot interrogatif ou si vous avez un complément la question. L'intonation change, elle monte en fin de phrase. Vous faites quoi ? Vous partez où à Noël ?
1. Proposition visant à fournir une explication vraisemblable d'un ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l'expérience ou vérifiée dans ses conséquences.
La problématique est-elle une question ? Il est plus logique d'affirmer que la problématique (ou problème) n'est pas une question. Les termes « énoncé du problème » indiquent déjà qu'il ne s'agit pas d'une question, mais d'une déclaration. Une problématique décrit quel problème doit être résolu.
La question de départ est la question « pratique » à laquelle on se propose de répondre au terme du travail. Cette question a sa légitimité tout entière dans le monde de la pratique. Elle doit avoir un sens pour les praticiens.
Voici quelques exemples : « Pour répondre à cette question, nous étudierons d'abord ….. , puis ……………….. . » « Ce problème sera analysé sous deux angles, d'abord………. , puis, ………………… » « Répondre à cette question, c'est d'abord s'interroger sur …… , puis sur ………., (enfin sur …………..) »
Les sous-questions de recherche sont des questions qui dérivent de votre question centrale : vous devez répondre à la question centrale étape par étape en répondant aux sous-questions. La formulation des sous-questions vous donne une idée de la façon dont vous allez devoir aborder la recherche dans votre mémoire.
N'utilisez le point d'interrogation qu'une seule fois dans l'intro. Si vous ne posez qu'une question, le correcteur supposera que c'est votre problématique. Si vous en posez plusieurs, votre discours sera confus. Vous pouvez aussi exprimer votre problématique en sans passer par une phrase interrogative.
On distingue deux grandes catégories de questions : les questions fermées et les questions ouvertes.
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ».
contre-question — Wiktionnaire.
Les noms problème et problématique prêtent souvent à confusion. Un problème est une difficulté, un ennui, une question à résoudre. Une problématique est un ensemble complexe de problèmes dont les éléments sont intimement liés. Ce substantif est peu souvent employé dans la langue de tous les jours.
Dont l'issue est douteuse. Synonyme : aléatoire, douteux, hasardé, hasardeux, hypothétique, improbable, incertain.
L'annonce de plan se situe à la toute fin de l'introduction, juste après l'exposé de la problématique. Son objectif est de présenter au lecteur la structure de la copie : on va rapidement expliquer quelles sont les grandes parties et comment elles s'articulent.
Une conclusion comprend généralement : un retour sur la problématique énoncée en introduction ; une analyse des résultats mentionnés dans le développement et une réponse à la problématique en fonction de ceux-ci ; une perspective d'ouverture sur le sujet.
Une problématique vous donne un cadre et un angle d'attaque sur un sujet. Il s'agit du problème auquel vous allez répondre dans le développement du mémoire. Le développement répond à la question centrale de recherche qui découle de la problématique.
Un plan doit être dynamique. On doit apporter en conclusion une réponse à la question que l'on a posée en introduction : entre les deux, on doit progresser régulièrement et par étapes de l'une à l'autre.