(Populaire) Absence de réponse définitive à une question ; réponse équivoque.
L'origine proviendrait d'une très ancienne loi normande qui permettait à quelqu'un ayant signé un marché, de s'en dédire dans les vingt-quatre heures. Comme si l'on ne pouvait se fier à la parole d'un Normand, qui pouvait casser un accord.
p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non.
Ici, on se dit « boujou » pour dire bonjour et pour dire au revoir. Ici, on fait la « bacouette » et on mange du « calendos ». Ici, « y'r'pleut » ou il fait « un rien beau ». Ici, on « passe la toile » et on se dit « à tantôt » !
6 - Boujou !
Les Normands utilisent ce mot pour dire Bonjour, au revoir ou bisous. Un mot tout en un.
Ich liebe dich. Ti amo. Un Mur des " Je T'Aime " va voir le jour à Alençon (Orne).
Langue normande/Dire bounjouo !
normande. Habitant de la Normandie.
Les picanes, mot du pays d'Auge en Normandie, désignent des prairies de pente pâturées surtout par les vaches. En patois normand: PICANE, s. f. . Portion de lande, de bruyère, de terre inculte.
Âne, âne du Cotentin et âne normand.
S'il pleut abondamment, on dit qu'il "verse", ou qu'il "vase", ou que "cha tumbe à crase", ou encore que "cha décllaque" (Denys Corbet, Guernesey), que "cha délache" ou que "cha déquerque" (Val de saire). "Acrasaer de plleure", c'est pleuvoir à verse (Maurice Fichet).
«A tantôt» = à bientôt
Les Normands n'utilisent pas seulement le mot «tantôt» pour dire «dans l'après-midi» (que l'on entend aussi parfois «A c'tantôt»), mais ils ont créé une expression pour remplacer le traditionnel «à bientôt».
Action de répondre à. Synonyme : objection, réaction, réfutation, réplique, riposte.
La réponse par une question est un moyen de creuser, de repousser la réponse ou de botter en touche. Exemple de contre question : “Et vous même, qu'en pensez-vous?”, “”Pourquoi me posez-vous cette question ?”, “qu'attendez)-vous de moi en me posant cette question ?”
Le normand est une langue romane, à 80 % issue du latin. Elle s'est mâtinée de quelques termes saxons ou vikings, au gré des apports de l'histoire. Elle a embarqué avec les Normands partis découvrir le continent américain et se retrouve encore aujourd'hui jusqu'au Québec et dans le parler créole réunionnais.
Autrefois, le mot de Normands (ancien français Normanz / Normant) était employé pour qualifier les Vikings. Il signifie littéralement « Hommes du Nord ».
La Normandie doit son origine et son nom aux Vikings. En l'an 911, le roi des Francs Charles le Simple concède à Rollon un territoire de part et d'autre de la Seine. Ce chef viking, qui a parcouru les mers et a pillé le royaume, devient le premier maître de la Normandie.
Prudents, chicaniers, réservés, les Normands cultivent ou subissent, parmi les Français, une image distincte et ambivalente. La naissance de ce stéréotype puise ses racines dans un passé lointain. On en est venu à penser l'originalité normande comme un héritage de leurs ancêtres scandinaves.
Le « Viking DNA Project » étudie la présence chez des Normands d'un marqueur génétique spécifique des Vikings. Anquetil, Gonfray, Ingouf, Quetel… Ces noms de famille répandus en Normandie ont pour origine des noms Vikings.
Le Normand aime l'ordre et l'autorité mais pas la tyrannie, comme le scandinave il a un sens de l'indépendance très poussé. Il est individualiste mais ses activités profitent à la communauté, son sens collectif l'amène à la copropriété, aux associations et aux guildes.
Attesté au XIIIe siècle, le terme fieu peut également désigner dans le vocabulaire normand les «enfants» ou les «garçons».
Le cauchois est une variété de parler normand utilisée dans le pays de Caux, qui constitue la majeure partie du département de Seine-Maritime.