La versification française est l'ensemble des techniques employées dans l'expression poétique traditionnelle en langue française et des usages qui y règlent la pratique du vers : regroupement en strophes, jeu des rythmes et des sonorités, types formels de poèmes.
En versification classique, on considère que les vers sont coupés en leur moitié (quand ils sont de nombre pair de syllabes), cette coure s'appelant une césure, ce qui permet d'assurer un beau parallélisme dans les enjambement, l'objectif final étant que le rythme du vers ne souffre pas de cet enjambement.
Définition. Le classicisme est porté par des poètes ayant un idéal de clarté, d'ordre et de simplicité qui définissent les règles de la poésie dans des Arts poétiques. Cet idéal de clarté, d'ordre et de simplicité a pour but de ne pas donner l'impression d'être contraint par le vers ou par la forme poétique.
Monorime : AAAA
On désigne par monorime un poème ou un couplet qui n'utilise qu'une seule rime.
Traditionnellement, la poésie revêt la forme d'un texte versifié obéissant à des règles particulières en termes de métrique, de scansion, de rimes, s'inscrivant ou non dans une forme fixe. Cependant, la poésie moderne s'est affranchie du vers traditionnel, qu'il s'agisse de l'assouplir ou de s'en passer totalement.
La rime est l'une des caractéristiques de la poésie classique. Le retour des sonorités crée un effet à la fois visuel et sonore et influe sur le rythme du poème. Le choix du schéma de rimes est significatif. On distingue ainsi les rimes plates (aabb), les rimes croisées (abab) et les rimes embrassées (abba).
Les règles de la poésie classique placent la césure au milieu de l'alexandrin, le séparant en deux hémistiches de même longueur mais la césure n'est pas toujours placée au centre du vers. La césure se trouve sur "fait", si bien qu'il faut insister sur ce mot lors de la lecture et le mettre en valeur.
Les rimes sont dites plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux (« AABB »).
François de Malherbe est un poète français, né à Caen vers 1555 et mort à Paris le 6 octobre 1628 . Il est le fils de François, écuyer, seigneur de Digny, conseiller au bailliage et présidial de Caen, et de Louise Le Vallois.
"Demain, dès l'aube", de Victor Hugo est sans doute le plus beau poème de toute la poésie française. Publié dans le recueil Les Contemplations (1856), il se compose de trois quatrains d'alexandrins en rimes croisées.
"Le cancre", Jacques Prévert.
La première utilisation de l'appellation « vers libres » a été faite par Blaise de Vigenère (1523-1596), secrétaire de Henri III, traducteur et (al)chimiste, dans son Psaultier de David Torné en prose mesurée ou vers libres, publié chez Abel L'Angelier, à Paris, en 1588.
Ainsi l'hexasyllabe est un mètre simple de 6 syllabes. L'heptasyllabe est un mètre simple de 7 syllabes.
La versification est l'ensemble des règles de rime et de longueur qui accompagnent une écriture en vers.
En poésie, on appelle « rimes pauvres » des rimes qui n'ont qu'un seul son en commun, comme dans cet exemple : bleu / feu.
Une rime croisée désigne un type de rime dans une strophe de quatre vers, selon la structure A/B/A/B. Par exemple : à la fin du vers 1, le dernier mot se termine par « tion ». Au vers 3 aussi. Ce sont des rimes croisées.
Le nom d'un vers dépend de son nombre de syllabes. Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe).
A la fin du vers 1 et du vers 4 il y a le son « re », et les vers 3 et 4 finissent par « ant ». C'est pour cela qu'on les appelle les rimes embrassées.
Dans la versification classique, il est de règle de faire alterner les rimes masculines et les rimes féminines. On reconnaît quatre façons différentes d'agencer les rimes en général. Elles sont ainsi nommées quand les rimes masculines et féminines alternent deux à deux. Le schéma est AABB.
Il crée un effet de continuité rythmique, de fluidité. Pour un poème en alexandrin, le rythme est régulier quand les alexandrins ont un rythme 6/6 avec césure à la fin de la 6ème syllabe, sinon le rythme est irrégulier.
On sépare les syllabes entre une voyelle et une consonne. Lorsque trois consonnes se suivent et sont différentes, on sépare après la deuxième consonne. On ne sépare jamais les groupes qui forment un seul son comme « ch », « ph », « th », « gn », « cr », « br » etc.
L'accent tonique ou rythmique porte sur la dernière syllabe (ou l'avant-dernière quand la dernière comporte un e muet) d'un mot ou d'un groupe de mots. Chaque accent est immédiatement suivi d'une pause. Les coupes correspondent aux pauses faites dans le vers et délimitent les mesures rythmiques.