Au fil des immigrations, l'île de La Réunion s'est créée une population arc-en-ciel. C'est sur une terre vierge qu'a commencé, au milieu du XVIIe siècle, le peuplement de l'île de La Réunion. Les premiers colons, des Français, s'entourèrent vite d'esclaves venus d'Afrique, les « Cafres » ou de Madagascar.
Les premiers habitants sont des mutins déportés de Madagascar. Ils arrivent à Bourbon entre 1646 et 1669. La véritable colonisation commence dans la seconde moitié du xvii e siècle, avec la Compagnie française des Indes orientales et les projets de Colbert.
C'est en 1663 qu'un premier groupe mené par Louis Payen et 10 malgaches s'installe à Saint-Paul pour y habiter durablement, bien que la colonisation officielle de l'Isle de Bourbon revienne plutôt à Etienne Regnault qui en 1665 s'y installe avec une vingtaine de colons arrivés de France.
Ce sont les descendants des Indiens de religion hindoue, environ 25 % de la population. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre causée par l'abolition de l'esclavage, les colons réunionnais recrutent à partir de 1861 des travailleurs indiens.
L'île a émergé de l'océan, il y a quelque 2 à 3 Ma. L'activité du massif ancien s'est terminée vers 30 000 ans. Ce volcan a donné naissance à des cratères importants qui se sont effondrés une fois éteint, probablement à cause d'une puissante érosion, pour former les cirques de Salazie, Mafate et Cilaos.
L'île de la Réunion, qui fut découverte en 1545 par le navigateur portugais Mascarenhas, fut ainsi d'abord appelée Mascareignes, nom qui fut ensuite appliqué au groupe d'îles auquel elle appartient. Les Français l'occupèrent en 1642, et Flacourt lui donna en 1649le nom d'île Bourbon.
Il y a plusieurs souches de créoles: Les "Ptits Blancs" ou "Yabs" aux yeux clairs qui composent la couche populaire, les "Gros Blancs" issus de l'aristocratie locale, et les métisses. - Les Indiens appelés "Malabars" de religion tamoule. On les retrouve à tous les échelons sociaux.
Elle propose trois grands ensembles : origine européenne (métissée ou non) pour 50 % de la population, Africains, Malgaches et Mélano-Indiens (ou Malabar de religion tamoule) pour 40 % de la population, Indiens musulmans (ou Z'arabes) et Chinois venus plus tardivement à La Réunion pour 10 % de la population.
Dans certaines anciennes colonies françaises, les «Métropolitains» peuvent encore être appelés les Zoreils ou Zoreilles. Ce surnom viendrait du fait que, comprenant mal le créole ou la langue des autochtones, les Français feraient constamment répéter et passeraient ainsi pour être «durs d'oreille».
L'esclavage est mis en œuvre sur l'île de La Réunion dès son peuplement au milieu du XVII e siècle. Les esclaves servent d'abord à la culture du café, puis à celle de la canne à sucre à compter du début du XIX e siècle.
Le Saint-Alexis est le bateau des premiers Français qui débarquent sur l'île de La Réunion en juin 1638.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la « réunion des Etats Généraux ». En 1803, elle devient l'île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d'occupation anglaise. En 1848, elle reprendra son nom définitif.
Le plus fortuné serait Didier Robert, présenté comme "membre du parti républicain, ex membre de l'Union pour un mouvement populaire et surtout toujours président du Conseil régional". Sa valeur nette : 17 millions de dollars soit 16 640 195 euros.
Parmi les Réunionnais, 698 800 sont natifs de l'île, soit 84 % de la population totale (figure 1). L'isolement géographique de l'île contribue certainement à cette part élevée de natifs parmi les Réunionnais. La part des natifs est également importante en Martinique (85 %) ou en Guadeloupe (81 %).
L'île n'a pas fini son évolution et vit au rythme de ses éruptions volcaniques du piton de La Fournaise. Les coulées de lave atteignent parfois la mer agrandissant alors l'île de quelques hectares.
Je t'aime en créole :
Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou. Créole Guyanais (France - Guyane) : mo konten to.
Apparemment il y a plein de façons de dire tu es belle en créole réunionnais. Mamzelle t'es rose ça claque !
Bonzour ! : bonjour !
Les zoreys désignent les métropolitains qui habitent à La Réunion. L'origine du terme n'a jamais été clairement établie.
C'est très souvent un plat en sauce et parmi les mets incontournables on retrouve évidement le rougail saucisse, le cari poulet, cari porc boucané, civet zourites, cari poisson, cabri massalé ou encore le cari ti Jacques. On l'agrémente de rougails, achards ou encore piments toujours servis à part.
L'eau de Cilaos est mise en bouteille et distribuée dans toute La Réunion. Cette eau minérale gazeuse est puisée à partir de la Source Véronique, l'une des trois sources thermales captées à plus de 13 mètres de profondeur au niveau des anciens thermes, sur la route de l'îlet à Cordes.
Le terme cafre ou caffre désigne les Noirs de la Cafrerie (partie de l'Afrique australe), appelés en Afrique du Sud : Kaffer (Kaffir, Keffir ou Kaf). Kaffer est en afrikaans assimilable au mot nigger aux États-Unis ou nègre dans la France coloniale.
A l'origine, "créole" désignait les Portugais et les Espagnols nés dans les Amériques, puis les Européens nés dans les colonies au climat tropical. L'adjectif a ensuite qualifié les esclaves d'origine africaine nés dans ces îles, puis leurs descendants mulâtres et métissés, ainsi que les gens libres de couleur.
Nom commun. (La Réunion) Enfant né d'une union entre un(e) zoreille et un(e) créole. (La Réunion) Métropolitain vivant depuis longtemps dans les îles et ayant adopté le mode de vie local.