Votre pied droit commande le frein arrière (pédale). Si vous tournez la poignée droite vers vous, vous accélérez automatiquement. Il faut tourner cette poignée délicatement. Un geste brusque avec la poignée d'accélération peut être très dangereux : vous risquez de faire une « roue arrière » involontaire.
Commencez par fermer les gaz, puis débrayez à fond. En même temps, passez la première en appuyant sur le sélecteur. Par la suite, accélérez lentement en libérant progressivement l'embrayage pour faire avancer la moto à faible allure. À partir de là, accélérez un peu plus et relâchez complètement l'embrayage.
Quelle est la vitesse de la moto la plus rapide ? 362,4 km/h. C'est le record absolu de vitesse franchi par Johann Zarco durant le MotoGP du Qatar le 28 mars 2021.
Le point essentiel est de rouler « serré en bas, relâché en haut ». Tout le bas du corps doit être au plus près de la moto : pieds, genoux, cuisses, bassin. Vous devez multiplier les points de contact avec la machine, la serrer entre vos jambes, pour mieux la sentir et influer sur elle.
Sur une moto, l'embrayage nous sert à pouvoir changer de rapport quand nous le voulons, et non pas seulement quand le moteur le permet. Et il ne sert pas qu'à ça… Débrayer nous permet aussi d'évoluer en roue libre.
Le mieux est de la faire légèrement pencher à gauche et de la garder penchée. Pour cela, braquez le guidon à fond vers la droite et gardez serré le levier de frein avant. La moto va pencher à gauche. Ensuite, décollez le pied droit du sol, sans le monter trop haut.
S'aider du repose-pied
Le réflexe naturel du motard, habitué à monter et descendre par la gauche de sa moto, sera donc de poser le pied gauche sur le repose-pied gauche, les deux mains sur le guidon, avec le guidon droit ou braqué vers la droite, en position d'accueil.
C'est ce qu'on appelle déhancher, ce qui sert à repousser au maximum sa moto vers le haut et déplacer son centre de gravité pour la garder le plus perpendiculaire possible du sol, offrant ainsi un meilleur grip du pneu, plus de sécurité et plus de vitesse.
Au moment de se pencher, le motard doit appuyer sur le pied gauche et incliner le genou droit vers le cadre de la bécane. Ça permet de bien sentir son centre de gravité. Quand le virage à gauche est très accentué, il faut également veiller à ne pas exposer sa tête sur la voie en sens inverse.
La Kawasaki Ninja H2R peut atteindre 357 km/h. Mais, équipée d'une démultiplication optimisée et pilotée par Kenan Sofuoglu, quadruple champion du monde Supersport, cette moto a atteint les 400 km/h sur le pont Osman Gazi en Turquie.
Dès 16 ans
Cyclomoteur : 2 ou 3 roues dont la vitesse maximale ne dépasse pas 45 km/h et équipé d'un moteur d'une cylindrée de 50 cm³ maximum s'il est à combustion interne à allumage commandé (par exemple, scooter de 50 cm3)
Kawasaki Z H2. Honda CB 1000 R. Ducati Diavel 1250. KTM 1290 Super Duke R.
Il faut garder en tête que ces deux permis sont difficilement comparables : Le pilote d'une moto est bien plus vulnérable qu'un conducteur de voiture. Sa formation à la conduite et à la sécurité doit donc être irréprochable.
Pour freiner en changeant de vitesse, vous devez utiliser l'embrayage pour couper la transmission entre le moteur et les roues pendant cette action. Mais pour limiter le temps pendant lequel vous allez être en “roue libre” en passant la vitesse inférieure, vous devez freiner au préalable.
si le vent est latéral à gauche en permanence, se placer à gauche permet en cas d'écart de ne pas se retrouver sur un bas-côté rendu glissant (en cas de pluie et vent). si le vent est latéral à droite en permanence, on se place plutôt sur la droite pour éviter de se faire déporter sur la voie d'en face.
Le guidonnage se produit généralement dans les phases d'accélération, lorsque l'appui de la roue avant est légèrement soulagé. Bien souvent, il résulte d'un choc entre la surface du pneu et le sol, voire d'un choc au niveau du pneu arrière qui se répercute dans la direction de la moto.
Si ce sont les roues arrière qui dérapent, vous êtes en survirage. Vous devez dans ce cas contre-braquer, ce qui peut vous paraître contre intuitif, mais il s'agit bien de la seule solution pour empêcher le tête-à-queue. Par exemple, si vos roues partent vers la gauche, vous devez braquer à gauche toute.
En virage, c'est bien cela qui nous importe, au fond. Nous savons bien, nous sentons que nous ne pouvons pas tomber par le seul fait de l'angle. Ce n'est pas tant de la perte d'équilibre que nous avons peur, mais de la perte d'adhérence des pneumatiques.
En déhanchant, le pilote rapproche le centre gravité de la moto vers l'intérieur du virage. Cette modification de l'équilibre permet, à vitesse égale, de passer le même virage avec une prise d'angle moins importante et donc en minimisant les risques de perte d'adhérence.
Faire frotter un slider ne sert pas d'appui, mais uniquement de repère sur l'angle pris. Un déhanché, c'est l'inverse de ça. Pour parfaire le déhancher, il faut engager l'avant du corps et chercher à rejoindre son poignet avec son menton. Les bras ne doivent pas être tendus et accablés par l'effort de maintien.
Le dernier effet, c'est le fait de sortir le maximum du corps de la moto, afin d'offrir le plus de surface possible au vent, et donc diminuer l'aérodynamisme et ralentir la moto.
La position de conduite droite, sur un trail ou une GT, est celle qui permet de ménager au mieux son ossature et sa musculature dorsale. La position des repose-pieds permet de garder un appui permanent et équilibré sur les jambes, et notamment les cuisses.