2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais. 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
Si j'aurais su, j'aurais pas venu. Comme le Petit Gibus, on confond souvent le futur simple de l'indicatif et le présent du conditionnel. En effet, si on les prononce souvent de la même façon, la terminaison diffère entre "ai" et "ais" : on ajoute un -s au conditionnel.
Les verbes conjugués à la première personne du singulier se terminent par -ai au futur de l'indicatif et par -ais au conditionnel présent.
« Si tu pouvais, tu irais la voir » : pour donner une information non confirmée, faire des hypothèses ou exprimer un souhait, on utilise le conditionnel présent. Le conditionnel présent peut servir à : - donner une information incertaine ou non confirmée.
Pour conjuguer un verbe au conditionnel présent, on utilise le radical du futur auquel on ajoute les terminaisons de l'imparfait : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
LE CONDITIONNEL / Mode et temps. Le conditionnel comprend trois temps : le présent (temps simple), le passé (temps composé) première forme et le passé deuxième forme. Il est le mode de l'irréel, de l'hypothétique.
Le conditionnel est un mode, ou un temps, comprenant trois formes : le conditionnel présent (j'aimerais), le conditionnel passé première forme (j'aurais aimé), le conditionnel passé deuxième forme (j'eusse aimé).
● «Si j'aurais su»
C'est même tout le contraire! Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Retenons d'abord que les deux sont corrects mais qu'ils ne signifient pas la même chose. Voyons la conjugaison complète : au futur simple : j'aurai, tu auras, il aura, nous aurons, vous aurez, ils auront. au conditionnel présent : j'aurais, tu aurais, il aurait, nous aurions, vous auriez, ils auraient.
On utilise la base verr- pour conjuguer voir au futur et au conditionnel : je verrai , tu verras , on verra ; je verrais , tu verrais , il verrait .
Attention à utiliser la terminaison correcte et à ne pas écrire que tu ais (cette forme n'existe pas du tout), ni que tu ai , ni encore que tu aie !
Si vous écrivez "je serai", vous employez le futur, tandis que "je serais" est conjugué au conditionnel. Dans le premier cas, il s'agit d'un engagement ; dans le second, c'est juste une éventualité.
je viendrai : venir au futur : je viendrai demain, c'est sur! je viendrais : venir au conditionnel : je viendrais peut être demain, on verra.
1) Dans une phrase simple (un seul verbe), remplacez le pronom personnel « je » par « il » ou « elle » : Je viendrai( ?) à la réunion mercredi.
On écrit tu aurais pu , avec le dernier mot sans accent. On emploie cette formule pour reprocher doucement à quelqu'un de ne pas avoir fait quelque chose qui était à sa portée (et qui nous aurait bien arrangé).
"Si j'aurais su, j'aurais pas venu" disait P'tit Gibus dans la Guerre des Boutons. Sachez que cette phrase est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire.
Pourquoi n'écrit-on pas « si j'aurais su » ? Parce que la présence de la conjonction si exprime déjà une condition ou une supposition, inutile alors d'en ajouter une autre en employant le conditionnel. le verbe placé après si . Ce verbe-là est donc toujours à un temps passé de l'indicatif.
L'orthographe aurai sans s existe aussi, elle correspond au futur : j'aurai , tu auras , il aura . Même s'il est théoriquement possible d'écrire j'aurai aimé avec l'auxiliaire au futur, les chances que ça se produise sont faibles.
2e cas : si + imparfait ->conditionnel présent => Si tu voulais, tu pourrais. 3e cas : si +plus-que-parfait ->conditionnel passé => Si tu avais voulu, tu aurais pu.
J'aurais dû travailler davantage pour réussir mes examens. Evoquer une action antérieure à une autre action au conditionnel présent. Il a dit qu'il viendrait (conditionnel) dès qu'il aurait terminé (conditionnel passé) ses devoirs.
Le conditionnel exprime plutôt un futur hypothétique, ou un futur dans le passé : Olivier voyagerait s'il était riche. Éliane m'a dit lundi qu'elle démissionnerait vendredi, et elle l'a fait. Nous examinerons la formation du futur simple et du conditionnel présent, qui sont deux temps du mode indicatif.