La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
La raison principale de l'interdiction de l'intérêt est la stérilité de l'argent, l'infécondité du capital. Principe aristotélicien, l'argent, dit-on, n'a pas la faculté de s'accroître. Il ne fait pas de petits : Nummus nummum non parit.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
Le PTZ est un prêt gratuit : il permet d'emprunter une partie du financement de sa résidence principale sans payer d'intérêts ni de frais de dossier. Ce prêt est modulable en fonction des revenus, du nombre d'enfants de l'acheteur et de l'emplacement du bien. Le PTZ n'est pas un prêt principal.
La seule vraie banque présente en France avec des produits financiers islamiques est la banque Chaabi qui est une banque marocaine. Tous les autres sont des fintechs ou des cabinets/sociétés de conseils financiers.
Les banques islamiques pratiquent ce qu'on appelle la Mourabaha. Il est donc possible de devenir propriétaire d'un logement sans payer d'intérêts. C'est la banque qui achète le bien à la place du client.
Alors, existe-t-il une banque islamique en France ? La réponse est claire : il n'existe actuellement aucune banque islamique en France. Une initiative avait été lancée il y a quelques années au Luxembourg afin de couvrir le marché européen, mais celle-ci n'a malheureusement pas aboutie.
En tant que musulman, il nous est permis d'investir dans les actions (actions qui répondent à certaines conditions), l'immobilier (achat sans utilisation de crédit bancaire, SCPI, REIT) et les matières premières.
Islam. Dans la législation islamique, l'usure est définie par le terme « Riba ». En arabe, le terme « ribâ an-nasî'ati » signifie le surplus exigé du débiteur par rapport au délai de remboursement qui lui a été accordé. Son usage est interdit aux musulmans.
Prêt à Taux Zéro et Islam
Les pratiquants musulmans peuvent se demander, à juste titre, si le PTZ est halal. L'intérêt étant interdit en Islam, le PTZ semble accessible aux musulmans qui veulent respecter leur religion. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
Les banques classiques travaillent sur la base du taux d'intérêt qui est considéré comme un loyer de l'argent, alors que les banques islamiques récusent l'usure. islamique repose sur le partage du risque entre le prêteur et le propriétaire de l'entreprise.
Comment obtenir un crédit gratuit ? Pour obtenir un crédit gratuit tel qu'un éco-prêt à taux zéro ou un PTZ, il faut s'adresser à une banque conventionné par l'Etat. La plupart des enseignes sont habilitées. Le montant accordé dans le cadre d'un éco-prêt à taux zéro est limité à 30 000€.
Le prêt à taux zéro (PTZ)
Le prêt à taux 0 % ou sans intérêt existe bel et bien. C'est une aide de l'État que vous pouvez obtenir auprès d'une banque conventionnée pour financer l'achat d'une maison ou d'un appartement. Comme son montant n'est pas très élevé, il peut venir en complément d'un prêt immobilier classique.
Le prêt d'argent en famille (parents, enfants, frères et sœurs, époux, concubins) permet souvent d'emprunter de l'argent dans de bonnes conditions, à conditions de respecter les règles en vigueur en matière de crédit.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
Moudaraba (مضاربة)
Il s'agit d'un partenariat d'investissement où la Banque jouera le rôle d'investisseur (en tant que bailleur de fonds / رب المال) en s'engageant à financer le projet de son client. En contrepartie, le client (المضارب) devra assurer la gestion du projet.
Emprunt de 200 000 € sur 15 ans, avec un taux d'intérêt à 1.1 % et un taux d'assurance emprunteur de 0.34 %. La mensualité est fixée à 1 262 € par mois. Le salaire pour emprunter 200 000 € sur 15 ans à 1.1 % est donc de 3 786 € minimum.
Pour emprunter 300 000 euros sur 20 ans, vous devez percevoir un salaire minimum de 3 787 euros. Chaque mois, vous rembourserez une mensualité d'environ 1 250 € jusqu'au terme de la durée du crédit.
Prenons un exemple : vous partez sur un emprunt de 150 000 € sur 10 ans. 10 ans, c'est 120 mensualités à rembourser. 150 000 / 120 = 1 250 € de mensualité. En prenant en compte le critère du taux d'endettement, vous devez donc percevoir au minimum un salaire de : 1 250 x 3.3 = 4 162 €.
Toute violation de l'hadith conduit à l'une des deux formes de riba suivantes : Riba al-fadl : l'argent est échangé en mains propres mais en quantités différentes. Riba al-nasi'ah : les sommes d'argent ne sont pas échangées au moment de la transaction mais à un moment ultérieur (existence d'un facteur temporel).
La fornication est un rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont ni mariées ni liées par un vœu, et plus généralement la pratique des plaisirs sexuels. Cette pratique est considérée comme un péché de la chair par le christianisme, le judaïsme et l'islam.