S'il s'endort contre vous après sa dernière tétée, déposez-le doucement dans son lit plutôt que de le garder dans vos bras, comme vous le faisiez les tout premiers mois. Ainsi, votre bébé comprendra peu à peu que lorsqu'il dort, il doit être dans son lit, et non dans vos bras.
Cette pratique consiste à conditionner bébé à ne plus pleurer lorsque vient le temps du dodo : le parent doit expliquer que c'est l'heure de dormir, puis sortir de la chambre. Lorsque les pleurs reprennent, le parent doit retourner rassurer brièvement l'enfant, mais sortir de nouveau.
Si le bébé a faim par exemple, il se met à pleurer. C'est donc la même chose pour l'endormissement : si le bébé pleure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et souhaite le faire ressentir par le seul moyen de communication qu'il connaît : les pleurs.
Les scientifiques ont aussi la réponse : rester assis pendant 5 à 8 minutes. En résumé, 5 min de portage en marchant et ensuite 5 à 8 minutes assis avant de le reposer dans son lit endormi.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
En fait, le cortisol est une hormone qui nous tient éveillé, il nous permet à tous de rester actif toute la journée. Le taux de cortisol est en augmentation si Bébé n'atteint pas son quota de sommeil. Il va empêcher l'enfant (à son insu) de pouvoir dormir paisiblement.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Tandis que, dans les pays nordiques, on a tendance à considérer qu'avant 9 mois l'enfant n'est pas capable de comprendre que ses parents ne l'abandonnent pas, en France, on essaie souvent d'habituer bébé à s'endormir seul dès 3 mois, voire dès 2 mois pour les plus impatients.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
Voici quelques solutions à tester pour calmer les pleurs du soir d'un bébé agité : S'isoler dans un endroit calme avec bébé, l'installer à plat ventre sur l'avant-bras d'un de ses parents puis le bercer en lui parlant doucement. Le porter en écharpe.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
Pourquoi ? La raison est simple : maman est à la fois une source de réconfort, d'attention et d'amour. Plus important encore, elle représente l'accès à la nourriture pour bébé ! En effet, même si l'autre parent prend son rôle très à cœur, l'instinct de bébé aura toujours le dessus.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
Enfin, sans l'ambition d'être exhaustif, pour coucher bébé, privilégiez des jeux calmes le soir, pas de télévision, ni de musique, une chambre à part si possible et pas de rituel de couchage excessif (pas plus de 30 minutes à mon avis).
"Ne laissez pas bébé trop longtemps dans son siège auto.
Ses mouvements sont gênés et il peut même entraîner dans de très rares cas une malformation de la tête. De même, il existe un risque de problèmes respiratoires et de mort subite du nourrisson."
Vous pouvez très bien vous reposer en lisant dans votre fauteuil, votre bébé sur vous. Plus il sera contre vous et plus il sera calme, et mieux vous pourrez le poser (très délicatement) dans son lit une fois endormi profondément dans vos bras.
Les pleurs de décharge sont des pleurs intenses, difficiles à calmer, qui surviennent plutôt le soir, généralement autour de 18 heures. Ces pleurs apparaissent entre la naissance jusqu'à l'âge de 3 ou 4 mois environ, avec un pic généralement compris autour de 6 à 8 semaines.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.