Parler avec compassion ; écouter sans juger. Lorsque vous parlez à un membre de votre famille souffrant de dépendance, ce que vous dites compte. Mais le ton que vous utilisez est encore plus important. « Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche.
Une discussion franche et en toute transparence peut ainsi être bénéfique pour amener quelqu'un à obtenir de l'aide. N'ayez pas peur de verbaliser vos sentiments à la personne dépendante face à son problème. Nommez-lui vos craintes, vos insécurités, vos besoins…
Pour vous aider à responsabiliser votre conjoint(e) face à sa dépendance, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une sorte de «conspiration du silence» afin de lui faire prendre conscience que lui/elle seul(e) décide de son comportement.
Votre ami peut s'adresser à un CSAPA (Centre de Soin, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie). La prise en charge y est anonyme et gratuite et ils reçoivent également l'entourage. Il pourrait par exemple se faire prescrire un traitement de substitution et bénéficier d'une prise en charge en ambulatoire.
La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un(e) toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication. La justice peut également prononcer une injonction thérapeutique.
Il faut savoir aussi qu'un toxicomane est un menteur "professionnel". S'il s'énerve quand vous le mettez face à ses mensonges, c'est parce qu'il culpabilise de ne pas vous avoir dit la vérité. Sans doute est-il aussi culpabilisé par sa faiblesse et son manque de résistance.
Elle rend les personnes paranoïaques et agressives. Dix ans après la dernière prise, la cocaïne perturbe encore et provoque des troubles du sommeil, de l'appétit et de l'anxiété.
La méthadone appartient à la famille des médicaments opioïdes. Elle est le plus souvent utilisée pour traiter la dépendance à d'autres drogues et médicaments opioïdes, tels que l'héroïne, l'oxycodone (p. ex. Percodan, Percocet), le fentanyl (p.
La nicotine
Il s'agit du principal ingrédient addictif du tabac. La nicotine est rapidement absorbée par les poumons et envoyée vers le cerveau. Les chercheurs prévoient que le tabac tuera 8 millions de personnes chaque année d'ici 2030. Il s'agit de la drogue la plus addictive accessible en vente libre.
De plus, un total de 43 000 décès ont été attribué à la dépendance aux opioïdes en 2010, ce qui suggère que l'espérance de vie a été réduite de 46 ans pour chacun de ces décès. La morbidité mondiale attribuée à la dépendance au cannabis est plus élevée que celle dela cocaïne.
Le tableau réalisé associe diversement anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, douleurs diffuses, troubles sensoriels, troubles digestifs, hypotension orthostatique, et, dans les formes les plus graves, délire psychotique, hallucinations et crises comitiales.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
Dans le discours public, les drogues dures sont considérés comme plus addictives et toxiques que leurs homologues douces. Les plus médiatisées sont l'héroïne et la cocaïne, toutes deux considérés comme très dangereuses. Les opiacés, comme la morphine et l'héroïne, sont également considérées comme des drogues dures.
La MDMA est souvent appelée "drogue de l'amour" parce qu'elle possède un effet stimulant. "On va se sentir à l'aise, on a envie d'aller vers les autres, de faire des câlins aux autres. C'est donc quelque chose de vécu de manière assez positive" explique la docteure Geneviève Lafaye, addictologue.
De nombreuses études ont montré que la consommation élevée de cannabis peut entraîner des pertes de mémoire à court et à long terme.
Les gens peuvent aussi prendre de la drogue pour s'évader temporairement d'une situation difficile, malheureuse ou stressante, ou obtenir un soulagement temporaire. Prendre de la drogue peut aussi les aider à faire face à l'ennui, à la colère ou à un manque de confiance en soi.
Plusieurs solutions sont proposées comme un sevrage ambulatoire, ou une hospitalisation dans une structure partenaire. L'entourage est également pris en charge : un accompagnement est proposé. Cet accompagnement de l'entourage peut être sous forme d'entretiens réguliers ou de groupes de parole.
La toxicomanie est associée à la santé mentale, mais n'est pas considérée comme une « maladie mentale ».
Une personne toxicomane peut-elle demander sa propre prise en charge ? Oui, pour se débarrasser de ses addictions, une personne toxicomane peut faire appel à un service médical spécialisé. Dans ce cas, elle doit se rapprocher d'un : Csapa (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie)
L'état de manque ne met à aucun moment la vie de la personne en jeu, mais il est indispensable d'appeler son médecin traitant ou en son absence le SAMU (15) . Il est indispensable de résister fermement aux pressions du toxicomane et de son entourage, tout en évitant le moindre jugement de valeur.